
Les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent mon coeur d'une langueur monotone...
Blessent mon coeur d'une langueur monotone...
Des idées qui me passent par la tête, des choses vues, observées, enfin, de tout..


Il était une fois un serveur IRC nommé Creatixnet, basé physiquement dans le Tennessee, et administré humainement par un homme plus ou moins seul, qui en avait fait son principal hobby, son enfant en quelque sorte. Sur ce serveur étaient installés plusieurs canaux (chans), dont celui de Framasoft, Léa Linux, et quelques autres dont un que je fréquente beaucoup et où je retrouve toute une bande de copains et copines tous les jours.
De se remettre à POVer quand on n'y a pas touché depuis deux mois ! Déjà, il faut se re-familiariser avec l'interface... où diable a-t-il été planquer mon output lui ? Je lui avais pourtant expliqué.. (ouais, il m'a fallu un bon moment pour comprendre... que c'était évidemment de ma faute), ou encore, un tore, c'est quoi déjà la syntaxe ? Voyons, le grand rayon, le petit... zut, c'était pas ça, à moi les pages d'aide d'Olivier, et comment c'est-y déjà qu'on fait une boucle ? Ah, ça plante, ça ne doit pas être ça.. et encore.. où diable ai-je mis cet include qui m'aiderait bien, là.. sur un CD, sur une autre machine ? Ah le voilà ! Et puis, petit à petit, les choses reviennent, on retrouve ses petits, les arbres sont plantés, les chemins se dessinent, les objets se mettent en place, les textures s'améliorent (crackle, granite ou agate ??), les temps de rendu s'allongent, et tous les automatismes reprennent leur place les uns après les autres.
Bip bip bip... a fait le premier satellite artificiel le 4 octobre 1957, et c'était quelque chose ! Loin de saisir toutes les implications politiques qui lui étaient rattachées, je me souviens de cet emerveillement de gosse devant ce petit objet qui circulait dans le ciel au-dessus de nos têtes. On en parlait, on imaginait que dans quelques années on allait pouvoir aller visiter Mars aussi facilement qu'actuellement on prend le TGV pour Marseille, on rêvait.. d'autant plus que fleurissaient les premiers fanzines de science-fiction et que je lisais avidement les bandes dessinées qui paraîssaient (je me souviens de spoutnik magazine). Et puis, il y a eu Telstar, qui a inspiré une musique des années 60 que je pourrais presque encore fredonner tant elle était rabâchée par les radios de l'époque.