


Et l'on ressort de la petite église les yeux émerveillés, à tel point qu'on en oublie que dans ce beau pays, quand le Mistral souffle en hiver, il secoue les platanes dénudés, et fait frissonner les pauvres humains qui sont dehors !
Des idées qui me passent par la tête, des choses vues, observées, enfin, de tout..







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Depuis trois ans que je suis en charge de la confection du Journal Communal annuel, j'essaye désespérément de faire comprendre aux différents rédacteurs ce dont on a besoin pour la mise en page et la fabrication de ces quelques feuillets, et c'est pas encore joué ! On précise bien, avant toute demande, qu'on veut le texte au format .doc (ou écrit sur un bout de papier). On veut bien du .txt ou similaire, mais déjà si c'est en .doc, c'est pas trop mal ; et les photos en .jpg, comme ils les ont transférées depuis leur APN (on ne leur demande pas de les redimensionner, quelle question !). Et... Non non, ce n'est pas toujours la cata, il y a eu des progrès, il arrive même que la personne arrive avec une clé usb, dans laquelle il y a un dossier, dans lequel on trouve les textes en .doc et les photos en .jpg, ou envoie par mail son texte dans un format lisible partout, et son image dans une résolution correcte. Mais... il y a toujours des irréductibles, qui utilisent un ordinateur sans savoir s'en servir, et n'ont pas la moindre idée de ce qu'est la maquette d'un journal. Alors, on reçoit encore de somptueux montages photographiques associés à des textes en Wordart bien pixellisés, le tout au format .bmp, ou encore des pages Word avec les images (qui font chacune plusieurs Mo) au milieu, ce qui fait au final un fichier énorme bien difficile à transmettre, et compliqué à récupérer. Et comment faire comprendre, comment expliquer ? Sans fâcher les gens, sans se faire engueuler non plus, et aussi, sans que ça nous fasse passer un temps fou pour tenter de faire quand même quelque chose de propre avec des choses aussi disparates ?
C'est bientôt Noël, on peut rêver à tout ce qu'on aimerait trouver au pied du sapin, même si on sait que ce ne sont que des rêves. Mais on peut aussi espérer que certains pourraient se réaliser... Alors, voyons un peu :

L'affaire Houellebecq a fait grand bruit dans le Landerneau wikipédien : cet auteur ayant repris, dans son dernier roman, La carte et le territoire, prix Goncourt 2010, de fort nombreux passages directement par copier/coller des articles de l'encyclopédie. C'est banal chez les élèves quand leurs enseignants leur demandent de faire un exposé, c'est tellement moins fatigant que de rédiger un texte, mais chez un écrivain qui se targue d'être une figure incontournable de la littérature actuelle, ça fait sourire, ou grincer des dents selon l'humeur.
Lors du discours du Président de la République, mardi après-midi, le grand auditorium était noir de monde : 4000 personnes assises, et près de 2000 debout... il était bien difficile quand on n'était pas de la presse, de faire des photos, mon vieil appareil et moi, aidés de Gimp, avons fait ce que nous avons pu pour capter l'image de Monsieur Sarkozy (lequel bouge tout le temps, ce qui n'aide pas..), et la photo est de bien mauvaise qualité..
Pendant ce congrès, il y a aussi la traditionnelle réception des élus à l'Hôtel de Ville de Paris, invités par Monsieur Delanoé, où on en profite pour visiter les extraordinaires salons et leur riche décoration.
Heureusement qu'après l'effort vient le réconfort, et si on ne voit sur l'image que des carafes de jus de fruit, le champagne n'était pas loin, et les canapés et autres délicieux petits fours ont été fort appréciés.
Un ver de livres ? En fait, c'est le nom d'un jeu de lettres, qui ravira les amateurs de ce genre de distraction, quelque chose entre le scrabble et les mots mêlés. J'ai découvert ça en jouant à Super Bubbles, parce que pendant le chargement du jeu, il y avait une pub pour Bookworm, comme quoi les publicités, ça marche...
Il y avait longtemps que je n'étais pas allée à la pêche aux perles wikipédiennes, en voilà quelques unes, récupérées récemment :
... Rangés sur des étagères ou posés en piles par terre, qui attendaient depuis plusieurs années de voir quelqu'un s'occuper d'eux. Qui ? Les livres de la bibliothèque du village qui avait fermé ses portes depuis cinq ans, vaincue par les nouvelles normes de sécurité et les bibliothèques voisines plus riches et mieux organisées. Un beau jour, ils ont été réveillés de leur torpeur, mis dans des cartons, et descendus dans une grande salle où ils ont été posés sur des tables. Et là, des gens sont venus et les ont regardés. Certains ont immédiatement été sortis de leurs rangées et emportés, d'autres ont été seulement feuilletés et reposés ensuite, la longueur des rangs diminuait, certains livres qui étaient côte-à-côte depuis tant d'années étaient séparés. D'autres allaient rejoindre les bras déjà chargés d'un visiteur, partant vers une nouvelle destinée. D'autres enfin étaient encore là quand tous les visiteurs furent partis, leur contenu, les couleurs de leur couverture, n'ayant pas réussi à les faire adopter.

Photos prises ce jour, en milieu d'après-midi, dans mon jardin. Il me semble que le poème de François Coppée, qui s'intitule Matin d'octobre, convient tout à fait à cette belle journée de novembre.
C'est ce qui est écrit sur toutes les publicités des opérateurs de téléphonie qui cherchent à vendre des abonnements lesquels semblent fort séduisants avec les nouvaux appareils téléphoniques mobiles. Illimité dites-vous ? Ce qui signifie qu'on peut rester connecté à Internet tout le temps qu'on veut, sans limite de durée ni d'activité ? Euh... oui, non, pas tout à fait... parce qu'en fait il y a un maximum de données échangées autorisé, au-delà, la connexion se dégrade et la facture s'alourdit énormément. Mais ce maximum, exprimé en Mo, n'est pas indiqué dans les annonces publicitaires, ou alors, en tout tout petit dans un tout tout petit coin. Et d'abord, sur son mobile, comment le savoir ? Comment l'évaluer ? L'opérateur fournit-il l'utilitaire pour mesurer ? Pas à ma connaissance... même si ce genre de gadget existe et fonctionne très bien (*), mais si l'opérateur le fournissait, il ne pourrait plus alors parler d'illimité et serait bien obligé d'avouer que cette notion n'est qu'un leurre commercial !
Qui cest celui-là ? Un virus, un ver en fait, qui s'installe sur un ordinateur dans une applet Java infectée quand on clique sur un lien web. Que fait-il ? Il installe un programme destiné à permettre à d'autres machines de prendre le contrôle de la vôtre afin de l'utiliser à des fins malveillantes, deni de service, transmission de malwares, et similaires.
Il y a deux ans aujourd'hui, j'étais élue administratrice sur Wikipédia, et recevais en même temps qu'un balai, quelques boutons supplémentaires sur mon interface utilisateur, destinés à effectuer quelques tâches de maintenance dévolues à ce nouveau statut. Et depuis, je m'emploie à les utiliser du mieux possible, enfin, j'essaye.. Ces deux années de travail ancillaire non rétribué m'évoquent quelques réflexions. Il me semble qu'on pourrait résumer la fonction avec trois lettres, trois P :
Voilà un engin tout à fait séduisant, qui permet de se déplacer rapidement sans le moindre effort. En effet, on peut aller jusqu'à 20 km/h, c'est assez puissant pour monter les côtes, c'est aussi simple qu'intuitif à utiliser, on est debout dessus, et ça avance tout seul !
Il y a de tristes sires quand même.... comme ce quidam que j'ai bloqué indéfiniment hier soir sur Wikipédia pour avoir, comme seul apport à l'encyclopédie, parsemé plusieurs articles d'immondices diverses bien que peu variées (on n'a jamais un vocabulaire très étendu dans ce genre de comportement, cinq mots, tout au plus, tous situés entre la ceinture et les genoux).
Il paraît que l'utilisation intensive d'Internet nuit à la faculté de concentration par l'afflux simultané de nombreuses informations qui sont reçues sans qu'il y ait eu le temps nécessaire à leur assimilation. De plus, on fait souvent plusieurs choses en même temps, passant de l'une à l'autre rapidement, ce qui fait que tout s'éparpille dans la tête, et qu'il n'est pas forcément évident pour le cerveau de gérer ces changements brusques d'attention. Les grands écrans actuels (et les connexions haut débit bien entendu aussi) favorisent ce genre de comportement. Par exemple, on a devant soi plusieurs fenêtres d'ouvertes, dans le genre (suivez mon regard..) : un ou deux navigateurs, avec chacun plusieurs onglets ouverts, un client mail, un client IRC, un éditeur de texte qui sert de bloc-notes, de pense-bête, de gestionnaire de fichiers, avec, lui aussi, plusieurs buffers ouverts... ceci étant pour la base, et sur cette base peuvent se rajouter d'autres applications en fonction des besoins ponctuels.
Au mois de janvier dernier, j'avais rendu visite au couple de cygnes qui habite le coin de rivière que je fréquente. Et ce matin... j'ai croisé toute la petite famille qui se promenait au fil de l'eau. Quatre enfants d'un coup, c'est que c'est pas facile à élever ma bonne dame, ça mange, faut les surveiller tout le temps, et ça grandit vite, même s'ils n'ont pas encore leur plumage d'adultes. Pas farouches, ils n'ont pas particulièrement cherché à fuir quand ils m'ont vue, par contre, il n'était pas évident d'avoir tout le monde sur la même image, quand je vous dis que ces jeunes, ça veut toujours prendre son indépendance trop tôt !!
Un beau jour, je regardais des photos d'Alaska dans mes albums, en me disant que je pourrais peut-être en uploader quelques unes sur Wikimedia Commons, afin d'illustrer les articles sur le sujet, mais.. il n'y avait pas le moindre article pour les y insérer sur la version en français de Wikipédia ! Damned comme on dit là-bas, et on ajoute : just do it... ! Donc, j'ai entrepris d'écrire des articles sur des villes de cet état, qui ne figuraient pas encore sur l'encyclopédie (bon, il y avait Anchorage et Fairbanks, encore heureux, mais ni Tok, ni Kenai, ni Seward, ni plein d'autres). J'ai donc traduit les articles anglais, en complétant avec les documentations que j'avais. So far so good ? Oui, en fait, ce n'est pas un travail très ardu, l'endroit n'a pas une bien longue histoire, les villes ont été fondées quand on y a trouvé de l'or ou alors, au moment de la construction d'une route, certaines sont minuscules, d'autre ne remontent qu'à une petite centaine d'années et l'article est vite rédigé vu le peu qu'il y a à dire. Mais, si les villes liées à la ruée vers l'or (ou à l'extraction de tout autre métal) n'ont vécu que le temps de l'exploitation des filons, et ne survivent pour la plupart que grâce au tourisme, celles qui avaient été bâties pour héberger les constructeurs des routes m'ont amenée vers ... la route en question, qui n'avait pas non plus d'article. Le long de la route, j'ai découvert des glaciers, lesquels ont parfois la bonne idée d'arriver jusqu'au pied du parking prévu pour aller les visiter, comme Worthington et, de fil en aiguille, de liens rouges qui bleuissent petit à petit, avec l'aide des anglophones qui ont déjà écrit, de mes souvenirs photographiques, et des différentes documentations accumulées en deux voyages là-bas, j'en suis à une bonne trentaine d'articles sur cet état !
Quoi ? Eh bien, mon casse-brique préféré !! D'accord, il y a peut-être mieux à faire avec un ordinateur que de jouer, surtout à mon âge, mais on ne peut pas non plus toujours faire des trucs sérieux, faut bien décompresser aussi (la bonne excuse..). Or donc, voulant un peu changer de mon Tetris favori, ou de Super Bubbles, ou encore de Klondike dont le mouvement des cartes est si réussi, j'avais envie de jouer à un bon vieux casse-brique. Je prospecte sur Internet, pour en essayer plusieurs en flash. J'en trouve un, Ultranium, pas mal, mais l'ergonomie du maniement de la souris n'était pas terrible, et surtout, la musique de fond était horripilante, avec impossibilité de la désactiver sans désactiver aussi les bruitages, qui eux, sont absolument indispensables.
J'ai trouvé cette image sur cette page . Non, non, non, ne cliquez pas tout de suite, essayez de deviner ce que ça représente. Déjà, c'est joli non ?