30 oct. 2013

En partance


Donc, sur le point de m'envoler de l'autre côté de l'océan atlantique et dans l'autre hémisphère, vous savez bien, là où les gens marchent la tête en bas... A la découverte d'un pays lointain et inconnu, où la langue habituelle n'est même pas l'anglais, et à 14h d'avion de Paris. Beaucoup de curiosité pour découvrir cet immense pays si différent du nord au sud, qu'il faut sillonner en avion parce que les distances en voiture seraient trop longues, pour aller d'un bout à l'autre, d'autant plus qu'il n'y a pas les ressources hôtelières que l'on peut trouver au fil de la route dans l'Ouest Américain.

Curiosité de la découverte effectivement, d'un pays qui n'a pas une origine anglo-saxonne (ou un passé lié à l'Angleterre) comme ceux que j'ai plus l'habitude de fréquenter, d'une culture inconnue en dehors de ce que j'ai pu en lire, avec une langue que je ne parle pas du tout en plus !

Curiosité des climats divers : des températures plutôt chaudes du nord au climat quasi antarctique du sud, ce qui nécessite d'emporter autre chose qu'un jean, un T-shirt et un blouson léger, curiosité de comparer les glacier des Andes à ceux des Rocheuses ou d'Alaska... Et surtout, ne pas oublier de vérifier si la viande bovine est aussi bonne qu'on le dit, et si le vin est de qualité !

Donc, de Buenos-Aires à Ushuaïa, en passant par El Calafate et la Péninsule Valdès, on va voir si le sud de l'Amérique du Sud est aussi fascinant que le nord de l'Amérique du Nord.

Hasta pronto !

Evidemment que j'emporte la tablette, mais ça ne veut pas dire pour autant que je trouverais de quoi me permettre de publier des photos en cours de route... 

L'image d'illustration représente le glacier Perito Moreno, depuis l'article de Wikipédia , pas sûr que je puisse faire une si belle photo !

26 oct. 2013

Tablette ?, ordinateur ?, tablette ?, ordinateur ?......


Les experts qui scrutent le marché high-tech observent que depuis quelques temps les ventes de PC en volume (ordinateurs portables et fixes de bureau) ont reculé de 7,6%, passant de 341 millions à 315 millions d'exemplaires (*) et que la tendance s'affirme de plus en plus dans ce sens. Ils ajoutent : "il ne s'agit pas d'une tendance conjoncturelle, temporaire, due à l'environnement économique austère : cela reflète un changement de comportement de long terme". Ce sont les tablettes qui taillent des croupières à leurs vénérables prédécesseurs, elles dont les ventes explosent.

En se plaçant uniquement du côté du marché des particuliers (**), on peut se demander pourquoi les gens achètent plutôt une tablette qu'un ordinateur, portable ou de bureau. Déjà, les ventes des portables dépassaient largement celles des ordinateurs de bureau pour un usage domestique, question de place, de mobilité, par exemple, ce qui fait qu'à part un gamer acharné, qui a besoin d'une tour pour héberger sa carte graphique haut de gamme, son énorme disque dur et ses ventilateurs adequat, le simple quidam dont les besoins ne sont pas les mêmes, choisissait un portable plutôt qu'un outil aussi encombrant. Et pourquoi ce citoyen lambda se tourne-t-il maintenant plutôt vers les tablettes ? Plusieurs raisons sans doute..

Ses besoins ne sont pas les mêmes qu'il y a quelques années. Internet est incontournable, et plus encore, Internet partout, pour chercher un renseignement, faire un achat en ligne, participer aux multiples réseaux sociaux, etc.. Donc, il faut un objet qui se connecte en Wi-Fi (ou 3g), qui tienne dans le sac, qui permette d'envoyer et de recevoir mails et notifications, de surfer, et tout ça, une tablette le fait très bien, pour un kilo seulement. La bureautique qui a fait les beaux jours de l'informatique il y a vingt ans n'est plus du tout une priorité, pour un particulier, j'entends, il lui suffit de pouvoir consulter ses documentations .pdf ou d'étudier ses documents Word dans le train avant la réunion où il se rend, s'il a l'usage de ce genre de chose, et ça aussi, les tablettes, qui comportent une suite bureautique basique, le permettent parfaitement.

Sûr que l'infographie surtout poussée, s'accomodera mieux d'un grand écran et d'un ordinateur portable ou de bureau qui en est pourvu, mais pour envoyer la photo de vacances ou celle du petit dernier sur Facebook les logiciels fournis (ou acquis gratuitement sur l'Apple Store ou Google Play) sont amplement suffisants.

La tablette permet donc de rester en contact avec ses activités personnelles, où qu'on se trouve, sous un faible volume et un faible poids. Elle est peut-être le signe de l'évolution de l'utilisation de l'informatique par les particuliers, qui jongle entre sa tablette, son smarphone, et bientôt sa montre connectée ! De plus les tablettes sont volontairement simples d'emploi, l'installation des applications évidente et immédiate, leur suppression aussi, rendant l'outil utilisable par n'importe qui sans fastidieux pré-requis.

Les tablettes utilisent trois systèmes d'exploitation : IOS pour les Ipad, Androïd, et Windows 8, ce dernier ayant quelques difficultés à passer devant ses deux challengers. D'ailleurs, le grand perdant de cette mutation ne serait-il pas Microsoft ? Une étude Gartner l'observe :

"En 2008, le marché de l'informatique atteignait 92 millions d'unités avec 90 % pour Windows. En 2013, alors que le marché est estimé à 269 millions d'unités, Windows ne représente plus que 32 %. Quand le marché de l'informatique est multiplié par trois, la part de Windows est divisé par trois".

Alors, cette émergence, cet engouement, cette mainmise sur le marché signerait-il le déclin d'un des géants de l'informatique qui a un peu tardé à prendre le train en marche, et qui s'est fait doubler par Androïd et Apple ? Comme dans ces domaines les choses vont très vite, et pas forcément dans le sens que l'on prévoit, l'avenir seul le dira.


(*) La Tribune
(**) Je précise bien que je ne parle aucunement ici de l'utilisation de l'informatique dans une entreprise, les besoins sont très différents de ceux du particulier, encore qu'avec le cloud ou la facilité de transfert des fichiers de l'ordinateur vers la tablette, on puisse doter certains professionnels itinérants de cet outil en plus de leur machine de bureau.

24 oct. 2013

Pearl's Peril (*) rien ne va plus !


Les joueurs acharnés sont mécontents. En effet, pour accéder au prochain nouveau chapitre, il faut attendre plusieurs jours, quatre environ quand on a fini le chapitre précédent et même si on a toutes les fleurs demandées, et les trois amis nécessaires pour passer l'étape. Certes, on peut "acheter" son passage avec des billets, mais seulement quand il ne reste plus qu'un jour, donc, tant qu'à avoir attendu on peut attendre un jour de plus sans dépenser ses billets.

En fait, il semble que l'éditeur, Wooga, sans doute dépassé par son succès, diffuse le jeu au fur et à mesure qu'il le réalise, pénalisant certainement involontairement ses joueurs les plus assidus, ceux qui ont joué le plus ou depuis le plus longtemps et qui ont donc avancé trop vite dans l'histoire. Si le joueur est frustré, l'éditeur peut aussi y laisser des plumes, parce que quand on perd l'habitude de pratiquer un jeu (et il y en a tant d'autres), on finit par l'abandonner, et s'il y a moins de joueurs, le jeu perd en notoriété, donc, en ressources financières et publicitaires.

Les joueurs rouspètent en commentant l'annonce de l'éditeur, et les remarques dans le genre "frustrant, injuste, inadmissible, marre d'attendre.." pleuvent ! D'autant plus qu'il y a certains joueurs qui bénéficient de "bonus", comme la possibilité d'aller voir des voisins pour récupérer pièces et énergie (j'en fais partie, tant mieux), et d'autres pas, sans que l'on sache vraiment pourquoi, l'éditeur restant muet sur ce genre de demande. Seuls ceux qui viennent de découvrir le jeu ne râlent pas, et pour cause, puisqu'ils sont encore très loin des chapitres en gestation, par contre, certains n'ont pas encore compris que sans amis, ils n'iraient pas bien loin, alors que ce n'est pas très difficile d'en trouver.. De même que ceux, du genre à qui on ne la fait pas, crient bien fort qu'on ne peut pas jouer si on ne paye pas (avec du vrai argent), qu'ils le savent bien, eux... Alors qu'il suffit de bien gérer ses avoirs (virtuels ceux-là). On se marre !

Tout ça est 'achement important n'est-ce pas ? Bon, c'est pas tout ça, mais le chapitre va être débloqué dans peu de temps, et avec mes réserves en énergie, en pièces et en billets, accumulées depuis plusieurs jours, je vais pouvoir continuer à jouer un certain temps !


(*) Ah oui au fait, Pearl's Peril est un jeu d'objets cachés sur Facebook.

23 oct. 2013

Les navigateurs

Ben quoi, moi aussi je suis un navigateur
Quand un ordinateur est connecté à Internet dès qu'il est allumé, le programme le plus utilisé est le navigateur. Par lui, on se promène partout sur la toile, qu'il s'agisse d'y faire des achats, d'y prendre des renseignements sur tous sujets, de jouer sur Facebook, de tenter d'y écrire des articles encyclopédiques, d'y alimenter sites et blogs personnels, etc..

Et des navigateurs, il n'en manque pas ! Tous fonctionnent correctement (l'époque d'Internet Explorer d'antan est révolue, tout du moins je l'espère), ou à peu près. Chacun a ses défauts, ses qualités, son ergonomie, et surtout bénéficie de l'habitude qu'en a l'utilisateur. Et chacun a son caractère !!

Par exemple, Safari (version 5.1.10) perd souvent la connexion, et indique péremptoirement : "Vous n'êtes pas connecté à Internet, Safari ne parvient pas à ouvrir la page...". Ah bon ? Et pourquoi Chrome ou Camino le peuvent, eux ? Pour la même page évidemment. Il suffit alors d'attendre qu'il ait retrouvé ses esprits...

Firefox (version 24.0) est plus fidèle, s'il ne trouve pas la page, c'est qu'elle est introuvable (temporairement ou définitivement), mais il est très gourmand en ressources et tend à s'essouffler après plusieurs heures d'utilisation, ce qui le ralentit au point de le rendre quasi inutilisable. Il suffit alors de le fermer, d'attendre qu'il ait bien rangé ses octets à leur place, et de le relancer. Certes, le fait d'avoir une tripotée d'onglets ouverts, et de l'obliger à faire tourner le script LiveRC (pour la surveillance de Wikipédia), en permanence ne l'aide pas, pas plus que ma RAM un peu famélique.

J'ai aussi sous le coude Camino, un Firefox pour Mac, pas vraiment à jour, qui est là en dépannage, pour faire, comme on dirait en médecine, un diagnostic différentiel quand on constate un dysfonctionnement de ses deux grands aînés. Quant à Chrome, fraîchement installé, outre que son icône n'est pas très assortie à celles qui sont sur le dock du mac, je ne l'utilise pas encore assez pour me faire une idée. Il paraît qu'il est bien, rapide.... A voir à l'usage.

Où est le temps où l'on pouvait encore utiliser Mozaïc ou W3 sous Emacs ?

21 oct. 2013

Impressions d'automne


Quand il fait beau, doux, que le ciel est bleu pâle et les feuillages jaunes et dorés, on a plaisir à rêver dans les chemins... Mais Guillaume Apollinaire l'exprime beaucoup mieux que moi !

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

L'image d'illustration est un pot-pourri qui se veut impressionniste, un mélange de plusieurs photos prises dans la campagne locale. Merci à Gimp qui permet ce genre de création, et à Olivier dont je n'ai pas oublié les cours patients d'infographie.

20 oct. 2013

La tour Montparnasse

Ah qu'elle en a fait couler de l'encre et de la salive ! Construite à la place de la vénérable et vétuste ancienne gare Montparnasse, dominant Paris de toute sa hauteur, elle semblait incongrue dans ce quartier d'artistes, de petits restaurants et de lieux plus proches de la tradition, de l'histoire que de la modernité. On s'y est habitué depuis, et si elle n'a pas l'élégance de certaines tours de la Défense, elle a quand même un intérêt, on peut y monter, et se promener sur la terrasse extérieure, à quelques 210 mètres au-dessus de la ville.

Certes, ce n'est pas la Sears Tower, et encore moins l'ancien World Trade Center qui était à peu près deux fois plus haut, mais du 56ème étage, on a une vue circulaire sur Paris, sur les monuments, le métro aérien, les avenues, les toits des immeubles, les jardins que l'on ne voit pas depuis la rue.

Encore faut-il que le sommet ne soit pas noyé dans le brouillard ! Par contre, si on y monte alors que le ciel est bouché, on paye moitié prix... Et il n'y a plus qu'à faire des prières pour que la brume se dissolve petit à petit, et que l'on puisse découvrir le paysage urbain qui s'étale en contrebas.

Un ascenseur très rapide, tout fier d'annoncer qu'il lui faut seulement 38 secondes pour arriver au sommet, mène au niveau 56, et un escalier (heureusement intérieur) conduit sur la terrasse, entourée de vitres (heureusement aussi), qui ont aussi l'avantage de protéger du vent.

Monter en haut de la tour Montparnasse ? Oui, et pas seulement comme l'a dit un humoriste, parce que c'est le seul endroit de Paris d'où... On ne la voit pas !

Le cimetière de Montparnasse émerge de la brume

La gare Montparnasse vue d'en haut

La rue de Rennes

Haro

Haro sur ces bons apôtres qui s'indignent et fustigent ceux qui refusent l'accueil des Roms mais qui pour rien au monde n'accepteraient même une seule caravane dans leur propriété personnelle, ou un groupe de gens du voyage dans le champ à-côté de chez eux.

Haro sur ces bons apôtres qui critiquent au nom de la solidarité humaine l'expulsion d'une famille étrangère mais n'inviteraient pour rien au monde la dite famille à habiter chez eux pendant le temps des études des enfants.

Haro sur ces bons apôtres qui entravent et pénalisent la circulation et le stationnement des automobile dans les villes mais qui pour rien au monde quitteraient leur voiture de fonction pour prendre le métro aux heures de pointe.

Haro sur ces bons apôtres qui préconisent des taxes énormes sur les combustibles mais n'accepteraient pour rien au monde de baisser la température de leur appartement de quelques degrés.

Haro sur ces bons apôtres qui critiquent l'expansion des finances communales mais qui pour rien au monde  reviendraient sur l'interdiction de tout licenciement des personnels absentéistes et inefficaces.

Haro sur ces bons apôtres qui préconisent de prendre son vélo plutôt que sa voiture mais qui, pour rien au monde, ne proposeraient à une personne âgée d'aller lui faire ses courses.

Haro sur ces bons apôtres qui défigurent les villages avec des constructions écologiques imposées, dans lesquelles pour rien au monde ils habiteraient, et qui se font retaper un mas provençal dans une région naturellement ensoleillée.


Et c'est pas nouveau, puisqu'il y a plus de 2000 ans que Jésus a dit : "...ils disent et ne font pas ; mais ils lient des fardeaux pesants et difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes, tandis qu'eux-mêmes, ils ne veulent pas les remuer du doigt" Amen !

19 oct. 2013

Un musée injustement méconnu


Aux pieds de la tour Montparnasse, dans une petite rue tranquille, se trouve un musée étonnant, le musée Bourdelle. Là, ce sculpteur de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème (il est mort en 1929) a vécu et travaillé. On y voit de très nombreuses oeuvres de cet artiste aux talents foisonnants, qui vont de la pièce monumentale jusqu'aux plus fines têtes, en passant par des commandes académiques qui ne manquent toutefois pas de panache. Certes, on ne mettrait sans doute pas ça dans son jardin (déjà faudrait qu'il soit assez grand pour contenir chevaux et allégories), mais il représente toute une époque, même s'il est nettement moins connu et moins apprécié que Rodin, avec lequel il a travaillé.

Le musée présente aussi son atelier, avec d'intéressantes explications sur les techniques de sculpture qu'il employait, et c'est très compliqué, entre les plâtres, les moules, les bronzes... Il faut être autant artisan qu'artiste dans cette discipline. En plus, c'est un musée calme, tranquille, assez peu fréquenté, et l'entrée est gratuite ! Même s'il y a toutefois une préposée pour vous donner un billet dont le boulot consiste à vous dire ... que c'est gratuit !

Appartenant à la Ville de Paris, comme le musée Cognac-Jay, le musée d'Art Moderne, et la maison de Victor Hugo à Guernesey (ainsi qu'une dizaine d'autres), il mérite le détour, par ses cours et jardins, par ses étonnants bronzes expressifs ou monumentaux, par son côté pédagogique, et aussi, pour découvrir ou redécouvrir un artiste auquel le grand Rodin a fait de l'ombre, peut-être injustement.

L'atelier du sculpteur

Têtes fort expressives

12 oct. 2013

Un ordinateur de luxe

Vous en avez marre de votre PC Asus ou Dell qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de votre voisin ? Vous trouvez que votre MacBook serait encore plus classieux s'il ne ressemblait pas... aux autres Mac(s) ? Vous voulez vous distinguer avec une machine d'exception et transformer cet objet utilitaire en une véritable oeuvre d'art ? Eh bien, voilà ce qu'il vous faut.
La maison  Cottin peut vous fabriquer un ordinateur portable entièrement à votre goût, avec marquetterie, bois et pierres précieuses, gravures d'or ou d'argent, cuirs rares, et tout ce qu'il faut à l'intérieur pour vous donner toute satisfaction : Intel Core i7 de 3e génération cadencé jusqu'à 3,2 GHz, 16 Go de mémoire, écran FullHD avec vitrage diamant de 0,8 mm, 6 haut-parleurs hétérogènes servis par quatre amplificateurs à filtres..

Et ce n'est pas tout, puisque cette machine est prise en charge à vie par son constructeur, c'est-à-dire qu'il assure la mise à niveau de tous les composants au fur et à mesure de l'évolution de la technique avec bien entendu le transport de la petite merveille du monde entier vers ses ateliers.

Et le prix ? Quelle question triviale, quand on aime, est-ce que l'on compte ? En fait, tout dépend de ce que vous souhaitez, puisque chaque machine est faite sur mesure, et les décorations entièrement peaufinées à la main, alors, selon que vous préfèrerez le citronnier ou le palissandre, l'or ou le palladium, l'améthyste ou le topaze, il vous en coûtera.... une misère, ou deux tout au plus. Le modèle de l'illustration ne coûte que 27.700 euros !

Oui... Pourquoi s'en priver ? Parce que tout de même, ces machines pèsent 3 kilos environ, et que pour les transporter, ça fait un peu lourd, on ne peut tout de même pas les confier à Firmin, il serait capable de le choquer, les personnels sont si peu sérieux de nos jours. Et le trajet entre les lounges et la cabine de première des avions risque de sembler un peu long aussi avec un tel poids à porter... Alors, et bien entendu pour cette seule raison (*), on va réfléchir !

D'accord, en ce moment, après avoir changé de Ferrari, vous avez quelques soucis bancaires, alors, vous pouvez vous consoler avec l'acquisition d'une clé usb à 700 euros, en métal rare, ou acquérir un Ipad en argent patiné et cuir de lézard pleine fleur à seulement 4000 euros... Comment, vous hésitez ??


(*) Une autre raison ? Ces ordinateurs sont installés avec Windows 8.... Mais c'est sûr que mettre une distribution Linux, ça ferait mesquin :-D









 

6 oct. 2013

Les cloches de nos églises

Celle-ci s'appelle Stéphanie, c'est une des deux cloches de l'église de Saint-Pierre préposée à sonner les offices. La troisième sonnant l'heure. Elle effectue son service depuis 1833. Oui, les pigeons l'aiment bien !

Elles font partie du paysage familier de nos villes et surtout de nos campagnes. On a l'habitude de les entendre sonner les heures, l'Angélus, et les différents offices chrétiens. Autrefois, c'était le sacristain qui s'en chargeait, maintenant, elles sont bien souvent électrifiées, et sonnent automatiquement heures et Angélus, tandis qu'un préposé appuie sur un bouton pour appeler les fidèles à la messe du dimanche, ou, en faisant sonner les glas, pour accompagner un défunt vers sa dernière demeure.
Il reste encore bon nombre de petites églises où les cloches sont sonnées "à la main" en tirant sur une corde, à la grande joie des enfants qui se disputent le plaisir de le faire et de se soulever de terre tant ils y mettent d'ardeur.

Il y a aussi d'étranges mécanismes, comme celui de l'église de Saint-Pierre d'Autils dans l'Eure, qui ressemble fortement à celui que contiennent nos pendules comtoises classiques, et sert à manoeuvrer les quatre cadrans qui ornent le haut clocher et donnent l'heure, et la demi-heure, aux habitants du village. Là, toutes les semaines, un employé communal monte en haut du clocher, et "remonte" la pendule en faisant monter les poids grâce à une manivelle, une fois pour l'heure, l'autre pour la sonnerie. Les sonneries des offices étant elles, électrifiées et commandées depuis la sacristie par un interrupteur. C'est une rareté, un mécanisme ancien pieusement conservé, qu'on espère voir fonctionner longtemps.

Entendre les cloches sonner est-ce un plaisir désuet ? Entendre tinter les trois coups de l'Angélus quand le soir tombe est-ce encore un cliché ? A condition qu'on puisse arrêter les sonneries des heures, surtout quand elles marquent les quarts et la demi, pendant les heures nocturnes pour éviter les insomnies à ceux qui sont proches de l'église, je trouve que c'est plutôt agréable, et pas pire que d'être réveillé à 5 heures du mat' par la mélopée du muezzin du haut du minaret proche de la kasbah des cigognes à Ouarzazate ! En fait, m'on susurré à l'oreille des copains marocains musulmans, le muezzin ne monte plus, il reste en bas pour chanter sa prière, seul le haut-parleur est en haut du minaret, et pire, certains l'enregistrent et ne font qu'appuyer sur un bouton.. Enfin, je n'ai pas vérifié non plus ! En tous cas, l'un et l'autre font partie du paysage, de l'histoire, de la vie quotidienne, et ce serait dommage de s'en passer. 

4 oct. 2013

Fleurs d'automne

Quelqu'un y a déjà goûté !

Excellenr le camouflage au milieu des feuilles mortes

Ne suis-je pas ravissant ?

2 oct. 2013

Petits vandales et sacrés ostrogoths


Sur Wikipédia on a l'habitude, en période scolaire, de voir fleurir sur divers articles des pipicacaprout, et autres évaluations de l'anatomie mâle naissante des jeunes écoliers, c'est banal, classique, vite supprimé, et les chères têtes blondes sont priées de retourner à leurs leçons. Dans le genre, il y a un peu plus subtil, celui qui recopie soigneusement un article pour son devoir du lendemain, et qui, ensuite, insère des choses fausses, ou modifie l'existant, pour que les petits copains qui vont en faire autant se plantent et aient une mauvaise note (et qui s'en vante bien sûr).

Mais il y a encore mieux, et ça vient de plus haut, l'enseignant vandale ! Oui, oui, oui, ça existe ! Il modifie volontairement un article pour piéger ses élèves dont il connaît bien la flemme et les travers (*). Mais, a-t-il aussi arraché les pages des livres de la bibliothèque du collège ? Gribouillé les documents ? Certainement pas, enfin, je l'espère, mais détériorer une encyclopédie en ligne, utile à beaucoup de gens, lui semble tout à fait normal et naturel, c'est grave quand même...

J'avais déjà rencontré un autre enseignant qui m'avait reproché vigoureusement d'empêcher ses jeunes élèves d'écrire lol, cacaboudin ou similaire dans les articles, parce que ça brimait leur créativité naturelle... On aura tout vu... Et avec ça, les dites têtes blondes écrivent toujours le français aussi mal (**), et leur culture générale diminue comme peau de chagrin.

Je sais, je sais, je suis vieille, complètement has been, je ne comprends plus rien à l'éducation et à la jeunesse, oui, je sais, mais au fond, qu'est-ce que je suis contente d'avoir étudié à mon époque ! Au moins, ça m'a donné de la curiosité, le goût d'apprendre et d'excellentes bases pour le faire. Est-ce que ce sera pareil pour ceux qui nous suivent ?

(*) Il existe aussi l'enseignant qui veut prouver à ses élèves que l'encyclopédie n'est pas fiable, et fait donc des modifications en conséquence pour étayer sa démonstration.  Les journalistes le font aussi, on a l'habitude.

(**) Combien de fois ai-je pu faire remarquer que bite (grosse ou pas) ne prenait qu'un seul t.....


L'image d'illustration provient de ce site , ça me semble publié sous licence libre , sinon, pardon (et merci) à Nojhan.