29 août 2007

Dasvidania !

Attention, c'est un des quatre seuls mots que je connaisse en russe ! Donc, on va essayer d'en apprendre deux ou trois autres... après demain le départ. Valise prête ? Oui, pour si peu de temps, ce n'est guère compliqué, appareil photo prêt à l'emploi, mais pas d'ordinateur ! Et là, ça va être très dur de se séparer, enfin pour moi, parce que lui, ça va lui faire des vacances. Mais je ne pars pas bien longtemps, d'abord, et ne suis pas du tout sûre de trouver dans les hôtels russes les mêmes prestations que dans les motels américains (bon, il y en a qui font de l'anti-américanisme primaire, moi, ça semble plutôt être l'inverse). Donc, pas de billet de blog avec photos mises en direct live... ni de chat le soir avec les copains ! Là, on va vivre IRL* ce qui va changer un peu !

En fait, ça ne me fera pas de mal de me désintoxiquer, de Wikipédia surtout, qui devient mon environnement de travail principal (Emacs d'un côté, Firefox de l'autre.. ouverts en permanence). Là-bas en plus, ce sont des saints orthodoxes, et j'ai déjà tant à faire avec les saints catholiques, que je ne vais pas m'occuper des autres en plus. On va essayer de voir des choses nouvelles, entre le métro de Moscou et le musée de l'Ermitage, ça devrait être dépaysant et intéressant. Donc, à bientôt ici, pour les fidèles lecteurs de ces élucubrations, dasvidania !

*IRL = In Real Life, c'est-à-dire pour les "pas encore accros" dans la vraie vie, tout simplement.

23 août 2007

Guerre informatique ?

Dans les années 84-85, au moment de l'explosion de la micro-informatique domestique, des tas de machines naissaient presque chaque jour, du Sinclair Spectrum, à l'Aquarius, en passant par l'Alice de Matra, le TO7 de Thomson, l'Oric Atmos, l'Amstrad, l'Amiga, l'Atari (et ses déclinaisons), etc... la liste est bien longue. Les heureux possesseurs de l'une ou l'autre de ces machines estimait que, bien entendu, son choix était de loin le meilleur, que son ordinateur était performant, que son Basic était le plus élaboré de tous, que son affichage (sur télé) était parfait, et tous de s'empoigner joyeusement dans les colonnes du courrier des lecteurs des revues de l'époque. Tout ça tandis que, drapé dans son orgueil de machine professionnelle, avec laquelle on ne jouait pas, l'IBM PC trônait au-dessus de la mêlée, isolé dans sa superbe, attendant, du haut de son piedestal, que son heure vint...

Et elle vint ! Maintenant, quel type d'ordinateur domestique trouvons-nous le plus fréquemment ? Un Thomson ? Un Amstrad sous CPM ? Pas du tout, un PC, comme on dit, ou comme on disait il y a quelques années, un Compatible PC, sous entendu, compatible IBM PC. Je vous concède qu'il y a Apple aussi, mais le gros du marché est tout de même détenu par les descendants de cet IBM PC, né lui en 1981.

Comme parallèlement les grandes marques Compaq, Hewlet Packard, Dell, Gateway, Nec, et les autres se sont regroupées, ont changé de nom, et fournissent à peu de choses près le même produit, il n'y a plus de raison de se disputer ? Oh que si... maintenant, c'est le choix du système d'exploitation qui alimente, non plus les colonnes du courrier des lecteurs, mais les forums de discussion sur Internet ! Windows domine largement le marché, mais il n'est pas tout seul, il y a Linux : le linuxien regardant le windowsien avec le petit air suffisant de celui qui connaît bien sa machine, qui n'est plus un débutant, qui n'est pas un mouton suivant les ukases des vendeurs, tandis que le windowsien, si tant est qu'il sache ce qu'est un système d'exploitation, argue que lui n'a pas eu à installer son système, que ses jeux tournent bien, et que son OS est un standard digne de confiance...

Affrontement à deux équipes ? Mais, si du côté des windowsiens, pour ce que j'en sais, il n'y a pas trop de dissidences internes (comment feraient-ils d'ailleurs, Monsieur Bill Gates imposant son autorité suprême..), chez les Linuxiens, il y a les purs et durs, qui ne jurent que par Gentoo, Debian ou autre Slackware, ligne de commande et console, environnement graphique inexistant ou à la rigueur très épuré, et puis il y a les utilisateurs des distributions dites "grand public", Mandriva ou Ubuntu, avec un environnement de bureau en 3D à ch*** partout ! Et les deux clans, s'ils collaborent la plupart du temps, au nom de la confraternité du Libre, peuvent aussi s'étriper vigoureusement !

Et Apple et Mac OS dans tout ça ? À part, comme d'habitude, en prenant le meilleur des autres, la stabilité d'Unix qui est à sa base, l'esthétique graphique avec Aqua, et un goût pour l'ouverture vers autrui, puisque depuis que le Mac intègre un processeur Intel, il peut se transformer en machine Linux ou en machine Windows, ou les deux à la fois (les trois en comptant son OS natif). Regardé avec une certaine indulgence par les Linuxiens qui voient en lui un lointain cousin, tout en lui reprochant son côté fermé et propriétaire, regardé avec un oeil étonné par les windowsiens qui se demandent quelle est cette nouvelle version de Vista qu'ils ne connaissent pas, il reste dans ses petits 15% de part de marché et suit son bonhomme de chemin tranquillement. Les utilisateurs de Mac engagent-ils de vigoureuses discussions avec les utilisateurs des autres système d'exploitation ? Je crois que c'est pire... j'ai bien peur qu'ils les ignorent totalement !

19 août 2007

Du cylindre au CD et même au delà...

Ecouter de la musique sans avoir à se déplacer pour aller au concert, ça a toujours existé, mais quand il fallait absolument des humains pour jouer d'un instrument, il fallait aussi une certaine fortune pour se les attacher, et un certain niveau social pour avoir un orchestre à sa disposition. Donc, afin que le bon peuple puisse accéder aux privilèges des hautes castes, fallait mettre la musique en conserve afin de la distribuer au plus grand nombre.

Au commencement fut le cylindre, au début du siècle dernier, avec le phono qui allait avec, ni l'un ni l'autre, de par leur prix, n'étant réellement à la portée de tout le monde. L'objet était fragile, le son était ce qu'il était, avec grésillements, et crachotis, mais on imagine fort bien l'émoi ressenti par les personnes qui écoutaient ça pour la première fois. Sans doute la même émotion que lors de la première émission de télé, avant guerre.

Puis, vint le 78 tours, lui aussi plutôt fragile, plutôt encombrant, avec sa pochette de méchant papier marron ou gris qui se déchirait (Oui, oui, j'ai connu..) 5 minutes d'enregistrement pour les plus grands, que l'on écoutait sur un phonographe à manivelle (pas besoin d'électricité, quelle régression maintenant, avec nos piles qui lâchent, nos batteries qu'il faut sans cesse recharger, et notre recherche permanente d'une prise de courant..!!!), avec ou sans pavillon. Mais si l'objet phono se transportait, il pesait un certain poids, et les disques aussi, quant au son qui sortait de là, il était bien loin d'être parfait.

Dans les années cinquante, on vit apparaître les premiers microsillons et les électrophones qui firent la joie des adolescents des années 60 : 33 tours, 45 tours, avoir un Teppaz était le fin du fin, disques et électrophones se généralisaient, le son était de qualité, enfin, si on avait l'appareil qui allait bien, et la musique se, comment dit-on ? Démocratisa ?

Vingt ans après, comme dirait Monsieur Dumas, on en était aux CD : que des avantages, son excellent, miniaturisation, pas fragile, rapidement, ils supplantèrent les vinyls et furent le "must" pour l'écoute musicale en conserve, jusqu'au XXIe siècle où là... l'ordinateur arriva (je sais, l'était déjà là avant, je parle de sa généralisation dans les foyers). Et voilà le CD audio qui bat de l'aile, copiable sans grandes connaissances techniques, encodable (ça se dit ça ?), et par ailleurs assez cher, battu en brêche par les musiques récupérables sur Internet, légalement ou pas, viré de son baladeur par la miniaturisation des lecteurs mp3, il tente de se protéger par des mesures anti-copie qui ont remué les amateurs de musique et les internautes pirates réunis, et ont peut-être accéléré sa fin à contrario, enfin, il semble tellement menacé qu'on se demande combien de temps il résistera.

Mais toutes ces musiques actuelles qui n'ont plus besoin de support, et ne nécessitent qu'un tout petit objet pas plus grand qu'un briquet pour être écoutées, qu'en est-il de leur qualité ? Un fichier mp3 est un fichier compressé, plus ou moins, certes, mais si on choisit un bitrate trop peu élevé, pour pouvoir engranger encore plus de musique on obtiendra un son altéré, qui, parasites mis à part, risque de finir par ressembler à ceux qu'offraient les 78 tours d'avant guerre ! Donc, ce qu'on gagne en encombrement, on va le perdre en qualité ? Rendez-vous donc, dans le futur où on aura peut-être un implant permettant d'écouter directement et télépathiquement, la Flûte Enchantée, jouée par l'orchestre de Salzbourg...

17 août 2007

Word or not Word, that is the question

Avec la prochaine rentrée des classes, les boîtes aux lettres (métalliques, celles que l'on a devant sa porte, oui, ce truc qui date, vous voyez ?) commencent à se remplir de prospectus pour inciter les enfants à consommer et les parents à payer. Et comme on ne saurait concevoir de scolarité réussie sans un ordinateur, les offres dans ce domaine sont légion. L'offre logicielle qui va avec ces machines est, par contre, de plus en plus maigre au fil des années.

Toutefois, dans une grande surface connue (dont je tairai le nom, au cas où Luis passerait par là.. non, c'est pas Darty), une publicité annonce la vente d'un portable avec en option, un logiciel bureautique, Word. Word ? Je regarde l'encart de plus près, il était exactement comme celui reproduit ci-dessus. Tout d'abord, je me demande quelle pouvait bien être cette nouvelle version de Word.. la "perfect office x3", j'en étais restée à la 2007. Et puis, ça fait tilt, et je me dis qu'il s'agissait de WordPerfect X3 ! Mais ça existe encore ce truc là ? Renseignements pris, ça existe bien, c'est Corel qui maintient et distribue, mais c'est fort peu utilisé en France si ça l'est encore ailleurs, laminé par le rouleau compresseur de Microsoft Word d'un côté, et par le trublion Open Office de l'autre..

Après tout, pourquoi pas, des logiciels de traitement de texte, il n'en manque pas, d'Iworks d'Apple, à la suite en ligne de Google, en passant par Abiword, mais j'imagine l'acquéreur de ce portable nanti de WordPerfect, quand il va vouloir échanger des fichiers textes avec quelqu'un. Je ne doute pas qu'il y ait des passerelles efficaces, mais un débutant va-t-il savoir les utiliser ? Ne va-t-il pas seulement voir Word écrit en gros, et dire, chouette, j'ai Word, comme tout le monde ? Mais aussi... pourquoi je n'arrive pas à lire mon fichier ailleurs que chez moi ?

Alors arnaque ? Pas vraiment, un tout petit peu seulement....

16 août 2007

Un prénom bien difficile à porter

J'avais parlé il y a peu de temps de saint Agile, saint Calimero et saint Pantaléon, trouvant qu'ils avaient des noms qui prêtaient à sourire, mais que dire de cette pauvre Eustochium ! Oui, elle a existé, et elle était de sexe féminin, comme son prénom ne l'indique pas.. Tout de même, donner un tel prénom à une enfant ! Enfin, c'était peut-être très à la mode à l'époque (en 368), ou alors, sa mère, qui était une sainte aussi (sainte Paule) était enrhumée et a éternué, le jour du baptême de l'enfant, au moment où le prêtre lui a demandé quel prénom elle voulait lui donner. Il fait pourtant plutôt beau à Rome, et sainte Paule était quelqu'un de sérieux, elle n'aurait pas oublié son kleenex dans son char tout de même. Cette sainte au prénom disons, non usuel, savait le latin et le grec, et lisait la Bible en hébreu, ce qui n'était pas le cas de grand monde dans ces temps-là (actuellement non plus d'ailleurs). Elle était grande admiratrice (et fort admirée aussi par lui) de saint Jérôme, qui n'était pas n'importe qui , donc, c'était quelqu'un de fort respectable, mais tout de même, s'appeler ainsi...

13 août 2007

Sur la route de Louviers

En fait, j'y habite sur la route de Louviers, donc, il suffit de continuer sur une petite trentaine de kilomètres vers l'ouest pour y arriver. Une ville qui fut industrieuse, à l'époque du textile, et qui ne manque pas de charmes, avec ses bras d'eau fleuris, son étrange cloître sur l'eau, ses maisons à pans de bois rescapées de la guerre, et son église dont une façade est une véritable dentelle de pierre. L'intérieur est en fort mauvais état, en réfection aussi : encombré de chaises, de statues, d'autels posés à des endroits inhabituels, le tout, joint à son architecture très particulière (plusieurs nefs parallèles, un transept quasi inexistant, un choeur plat) donnant une impression bizarre, on ne se croirait pas dans une église mais dans l'antre d'un brocanteur !



12 août 2007

Un saint volant !

A force de fréquenter les saints de toutes les époques, on rencontre des tas de personnalités différentes, de la jeune fille martyrisée sous Dioclétien (qu'est-ce qu'il a pu nous en massacrer celui-là), à l'austère inquisiteur, drapé dans ses vertus, en passant par le missionnaire en Chine (fallait y aller en Chine, au 18ème siècle, déjà le voyage..), et la fondatrice d'ordres religieux divers. On tombe aussi sur des personnalités pittoresques, comme ce brave Joseph de Cupertino. Déjà, il y a des doutes sur son nom. Cupertino ou Copertino ? En fait, c'est Copertino, la ville italienne de sa naissance, mais la tradition et l'habitude font dire Cupertino, certainement parce que la ville de Cupertino, en Californie, est plus connue que la précédente.

Or donc, Joseph, qui vivait en Italie au 17ème siècle, était un homme quasiment illettré, et fort maladroit de ses dix doigts ! Le premier couvent où il voulait aller n'a pas voulu de lui, le jugeant bien trop déficient dans tous les domaines. Ce n'est que le troisième qui a bien voulu l'accepter, mais juste pour s'occuper des mules... Seulement voilà, ce pauvre homme bien peu gâté par la nature, avait un don très particulier : quand il priait ou chantait les psaumes au monastère, il s'élevait dans les airs et planait ! Il fallait qu'un supérieur lui ordonne fermement de redescendre pour qu'il retrouve le sol, parfois brutalement, puisqu'un jour, il s'est retrouvé dans un arbre.

Etant d'un tempérament simple et toujours gai, Joseph n'était pas particulièrement satisfait d'être affligé d'un don pareil, d'autant plus que ça lui valut quelques ennuis avec l'Inquisition, ce qui n'était pas vraiment très drôle à l'époque, et des soucis avec ses supérieurs hiérarchiques parce que ça faisait désordre... Imaginez, se trouvant devant le Pape (Urbain VIII), en pleine audience pontificale, devant la curie rassemblée, quand vint son tour de baiser le pied du souverain pontife, Joseph, tellement ému de se trouver devant le successeur de Saint Pierre, s'envola au-dessus du trône pontifical, au grand dam du supérieur qui l'accompagnait...

Tout ça lui a valu de finir ses jours plus ou moins enfermé dans une cellule du monastère, avec interdiction de prier en public ou de chanter pendant l'Office ! Ce qui ne lui a pas ôté son sourire et sa bonne humeur.

Il est ainsi tout naturellement devenu patron des aviateurs et des personnes qui prennent l'avion ! Il est aussi le saint patron des étudiants qui passent des examens, surtout de ceux qui sont mauvais élèves, tout ça parce que le jour où il devait passer l'examen devant l'évêque pour devenir prêtre, alors qu'il était totalement incapable de répondre aux questions (il n'avait retenu qu'un seul verset de la Bible), il a eu la chance que ceux qui passaient avant lui aient si bien répondu que le docte évêque, qui avait peut-être d'autres choses plus importantes à faire ce jour-là, admit tout le monde indistinctement.

Donc, voilà un saint bien sympathique et fort original ! Je me demande d'ailleurs si le nom de la borne wi-fi d'Apple, Airport, n'aurait pas un rapport quelconque avec saint Joseph de Cupertino, sachant que Cupertino est la ville où se trouve le siège social d'Apple !!! Ce serait encore une facetie de ce bon saint joseph !

Au fait si vous voulez en savoir plus (et plus sérieusement surtout) vous pouvez aller LA

9 août 2007

Il y a des gens bizarres...

A beaucoup fréquenter Internet, on croise des gens étranges, comme dans la vraie vie, c'est vrai, mais avec une dimension d'anonymat qui leur donne l'impression de pouvoir tout se permettre et de ne pas être ridicules. Deux exemples récents :

Sur le forum Débats du site léa-linux, un individu est arrivé en demandant, fort tranquillement, s'il n'y aurait pas parmi les participants, quelqu'un susceptible de l'aider à cracker le mot de passe de la boîte hotmail de sa femme ! Parce qu'elle l'avait trompé et voulait savoir s'il pouvait lui faire confiance à nouveau... Il s'est bien évidemment ramassé une veste, et plusieurs lui ont expliqué que c'était pratique malsaine (au bas mot) d'ouvrir le courrier des autres, de quelque façon que ce soit. Et l'individu en question s'est mis à pleurnicher, qu'il croyait être sur un forum d'entraide (oui, mais pas dans ce domaine), que les informaticiens n'avaient pas de coeur, et qu'il nous souhaitait, aux jeunes gens que nous sommes (ça, ça fait plaisir..), de subir les mêmes chagrins que lui pour mieux le comprendre. Il s'est donc ramassé une seconde veste, par un tir groupé auquel j'ai participé, et est parti, avec ses problèmes conjugaux...

Ailleurs, cette fois, sur un forum Usenet, quelqu'un demandait si d'autres avaient fait l'expérience d'un abonnement à N*****câble qu'il voulait à tous prix souscrire, parce qu'il n'arrivait pas à s'inscrire en ligne où les frais d'ouverture de dossier étaient offerts, le site fonctionnant mal, et que les personnes au téléphone semblaient ignorer totalement le produit qu'elles étaient censées vendre.. Plusieurs lui ont répondu que quand un site ne répond pas, et qu'une hot-line commerciale ne connaît rien, il valait mieux s'enfuir avant que de souscrire. Mais non, il a réfuté ces sages arguments en disant que ça lui semblait une bonne affaire, que l'abonnement en ligne lui faisait économiser 60 €, et qu'il attendrait qu'on veuille bien réparer le site afin de pouvoir s'inscrire, parce qu'il n'avait aucune confiance dans les gens (en chair et en os) des bureaux de N*****câble, capables, eux, de perdre les papiers... ! En voilà un que l'on va retrouver sur le forum dans quelques temps pour dire qu'il n'a plus de connexion, que la hot-line ne répond pas, et... que dois-je faire ?? Aidez-moi !!

Laissons la conclusion de ces quelques réflexions à quelqu'un qui pense et parle infiniment mieux que je ne saurais le faire :

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. » René Descartes

6 août 2007

POVer sur Mac

Quand on change de machine, et d'OS, il y a des choses qui suivent dans le déménagement. Emacs, bien entendu, mais aussi POVray, parce que c'est indispensable. Mais si Emacs est pareil partout, ce n'est pas le cas de POV (plutôt d'ailleurs de MegaPov, puisque POVray 3.6 ne fonctionne pas sur les Mac Intel). Là, on se retrouve avec une superbe interface, encore plus belle que sous Windows, avec plein d'aides en tous genre : des menus dans lesquels il suffit d'indiquer les options souhaitées (objet, coordonnées, etc..) pour que la syntaxe s'affiche directement dans la fenêtre d'édition, des tas de trucs que je ne les ai pas encore tous compris, et même des raccourcis clavier... De quoi se plaint-on ? Que la mariée est trop belle ?

Il faut dire que quand, depuis pas mal d'années, on avait l'habitude de POVer avec plusieurs fenêtres d'Emacs (avec le pov-mode.el tout de même), l'une pour le script, l'autre pour le shell avec la ligne de commande qui allait bien, et plein d'autres pour le fichier d'aide, et les exemples, et qu'on tapait conscieusement ses scripts à la main, on se retrouve dans un tout autre monde.

Bon, je sais, je peux exactement faire comme avant, et taper mes habituels
sphere {<0,0,0>, 1 pigment {Red } translate <0,3,0>}
pire, lancer la commande de rendu dans le shell d'Emacs, mais je voudrais jouer le jeu aussi, utiliser les outils à ma disposition, histoire de ne pas m'encroûter dans mes antiques habitudes, et apprendre à utiliser cette nouvelle et séduisante interface.

Dans un premier temps, ça risque de nuire à ma productivité !!! Ce qui sera amèrement déploré par la terre entière (on se marre...), au moins, mais qui sait si ensuite, la rapidité du processeur aidant, elle ne sera pas considérablement améliorée en qualité et en quantité ? Rendez-vous d'ici quelques mois !!

1 août 2007

Ballade à Gisors

Dans l'Eure, nous avons quand même des endroits rudement beaux : témoin, la ville de Gisors, avec son donjon (non, je ne sais pas où se trouve le trésor des Templiers..), et son église Saint Gervais Saint Protais, qui dresse sa grosse tour au-dessus des vieux toits. A voir et à revoir !