30 avr. 2013

Requiem pour les technosaures

J'ai lu récemment un intéressant bouquin sur l'extinction des technosaures. Les technosaures ? Ces objets technologiques qui nous ont fasciné par leur nouveauté, leur utilité, leurs différentes possibilités techniques, et qui ont été plus ou moins rapidement balayés par des successeurs plus performants, plus modernes, et dorment dans un tiroir ou ont fini leur vie dans une déchetterie..

La seconde moitié du XXe siècle, avec son expansion technologique depuis les années soixante, en a vu passer des objets fabuleux aux yeux de leurs utilisateurs de l'époque, et qui, actuellement, pour les plus jeunes, sont devenus des pièces de musée ! Ne parlons pas de la télévision, elle existe toujours, même si entre le meuble imposant inversement proportionnel à la taille de l'écran de la fin des années cinquante, et le mince écran à cristaux liquides actuel, il y ait de grosses différences, c'est toutefois le même objet, amélioré, éventuellement connecté à Internet, mais son usage est toujours actuel.

Par contre, le Minitel, ce terminal typiquement français, avec son célèbre 36.15, son écran monochrome, son clavier peu ergonomique, qui a fleuri dans de nombreux foyers et a été balayé par la vague Internet, qui s'en souvient encore ? Dans le genre aussi, le photocopieur domestique, qui permettait de reproduire des documents sans aller voir un prestataire extérieur, prend la poussière dans son coin, supplanté par les imprimantes multi-fonctions qui photocopient en couleur en plus... Certes, ce genre d'objet existe toujours mais connecté à un ordinateur, et il n'a plus rien d'une machine pour un particulier de par son volume et son prix !

Les disques vinyle, les bandes magnétiques pour la musique ou les films, remplacés par les CD et DVD, sans parler des vénérables 78 tours lourds et fragiles qui dorment dans les greniers, parce qu'il n'y a plus grand monde qui possède encore de quoi les lire.

Qui se souvient des téléphones à cadran ? Ou pire encore, de ceux qui possédaient une manette pour appeler l'opératrice du temps du téléphone manuel ? Et pourtant, ce n'est pas si ancien que ça, puisque dans les années soixante-dix, il restait encore des abonnés non reliés à l'automatique. Et, en plus récent, les premiers téléphones mobiles, qui ressemblaient beaucoup plus à nos téléphones sans fil actuels qu'aux élégants smartphones que tout le monde a dans sa poche maintenant, et qui permettent de faire plein de choses en plus de simplement téléphoner.

Et bien entendu, il ne faut pas oublier les ordinateurs qui ont tant évolué, même sans remonter à l'ENIAC ! Ah l'IBM PC avec ses 16Ko de RAM (extensibles à 256 tout de même...) et ses lettres vertes sur fond noir, il n'a qu'un peu plus de 30 ans pourtant ! Mais là, à l'instar de la télé, l'objet existe toujours, même s'il a considérablement évolué dans ses formes extérieures comme dans ses potentialités techniques, par contre, la disquette, elle, a complètement disparu, quel qu'en soit le format ou la capacité.

Peut-on faire une prospective pour savoir dans combien de temps notre tablette, notre smartphone, ou n'importe lequel de ces objets technologiques qui nous accompagnent au quotidien aura disparu et fera sourire nos enfants et petits enfants par son côté ringard ? L'exercice est difficile, et les prédictions toujours aléatoires dans ce domaine.....

23 avr. 2013

Excursions et observations

Dans un groupe, surtout de gens en vacances ou en excursion, on distingue plusieurs types d'individus que l'on retrouve de façon assez constante dans ce genre d'instance :

Le rigolo, qui adore faire des calembours ou des blagues lourdes et qui est tout heureux de voir tout le monde rire sans s'apercevoir que c'est par courtoisie ce qui, évidemment, lui donne envie de recommencer quels que soient lieux et circonstances.

L'adjudant, qui, sous prétexte qu'il aide à l'organisation logistique, donne des ordres et prend d'autorité la tête des mouvements et autres déplacements. Il (plus souvent elle d'ailleurs) prend alors une voix de stentor ou de crécelle qui fait fuir ses proches voisins et est d'une inefficacité redoutable.

Le solitaire, qui n'est jamais dans le groupe, mais en dehors, à quelques mètres des gens ; l'ennui c'est que s'il est un peu sourd, ou distrait, il n'entend ni ne voit ce qu'il faut faire ou regarder, et que les autres le cherchent sans arrêt.

Dans un genre voisin, il y a l'indépendant qui lui, s'écarte volontairement, pour faire une photo, regarder de plus près un objet, ou tout simplement chercher à se distinguer du troupeau. Toujours en retard, il fait attendre les autres avec beaucoup de plaisir et de contentement de soi parce que lui au moins, n'est pas un touriste moutonnier.

Le fayot : lui, il est toujours tout près du guide ou de l'organisateur, se l'approprie pour poser des questions souvent fort oiseuses, espérant montrer par là qu'il est le seul de la troupe à s'intéresser à ce qui est présenté, à vouloir approfondir, mais quand il se mêle de donner son avis, la minceur de sa culture le trahit rapidement et fait sourire d'un air entendu les moins charitables.

La gentille (oui c'est plutôt elle que lui d'habitude) aime tout le monde, tout le monde il est sympa, tout est beau, tout est formidable, il ne fait jamais trop chaud ni trop froid, elle n'a jamais envie de faire pipi à contre temps ou d'avoir faim ou soif quand ce n'est pas l'heure, elle est toujours prête à porter un sac, un manteau, et se précipite pour aider tout le monde, ce qui peut donner mauvaise conscience à celui qui regarde d'abord où il met ses propres pieds.

A l'inverse, il y a le râleur professionnel, pour lequel rien n'est assez chaud ou assez frais, la soupe est mauvaise, le voisin détestable, le musée mal éclairée, la promenade trop longue ou la marche trop lente, de toutes façons si tout le monde dit blanc, il va immédiatement, par principe, dire noir !

L'indifférent : on lui montre des merveilles, ça ne semble absolument pas le toucher, il ne s'extasie jamais, mais ne rouspète jamais non plus, il est au-dessus de tout ça et quand on lui demande si quelque chose lui a plu, ou déplu, il a une moue dubitative et exprime le fond de sa pensée avec un hum et un haussement d'épaule résignés.

L'égaré (souvent aussi égarée) se perd tout le temps, va à droite quand on doit aller à gauche, comprend 8h quand le guide dit 10h, retrouve le groupe à l'église quand on a rendez-vous à la mairie, et passe la journée à demander à chacun ce qu'on doit faire et à quelle heure, s'empressant de l'oublier aussitôt entendu. Il faut donc le marquer "à la culotte" si on ne veut pas le perdre quelque part.

Dans un genre voisin, il y a celui qui égare sans cesse ses affaires, lunettes, papiers d'identité, badges, parapluie, etc... Chacun y allant de son aide pour ouvrir sacs et sacoches afin de trouver l'objet baladeur, que l'on retrouve toujours, mais à l'endroit où personne n'aurait jamais eu l'idée de le mettre !

En gros, dans une communauté d'individus reliés par un but commun, un voyage par exemple, il y aura toujours des grincheux, pour lesquels rien n'est bien, ni la soupe, ni l'abbaye cistercienne, ni la climatisation du car, d'autres pour qui tout est formidable, sensationnel, magnifique, merveilleux, d'autres qui auront toujours faim ou soif, envie de faire pipi ou de s'arrêter de marcher, qui rigoleront de tout et tout le temps, ou qui pleurnicheront sans arrêt, et tout ça.... ça fait..... Une excellente plateforme d'observation des comportements humains !!


21 avr. 2013

Tourisme à Rome

Rome est un musée, comme beaucoup d'autres villes d'Italie d'ailleurs, un immense musée qui présente des chefs d'oeuvre de l'Antiquité, du début du Christianisme, de la Renaissance, etc... Que l'on s'extasie sur les ruines du forum, sur l'art de Michel Ange, sur la magnificence des églises baroques ou les mosaïques des basiliques des premiers siècles, on trouvera toujours quelque chose à admirer. Mais c'est une ville épuisante, aux transports en commun aussi indigents que rares, qui oblige à d'interminables marches à pieds sur des pavés disjoints au gré des collines et de leurs pentes, en se frayant un passage entre les nuées de touristes seuls ou en groupes qui arpentent les trottoirs étroits. 

Parce que là est bien le plus gros inconvénient de cette belle ville : la foule permanente, partout, sur les places (on traverse la splendide place Navona au coude à coude), dans les églises, les allées du Forum, faisant des heures de queue pour visiter la basilique St Pierre, jusqu'aux rares toilettes publiques où il est interdit d'avoir une envie pressante sous peine d'accident quand il y a 25 personnes devant vous ! Si on ajoute à ça la circulation des automobiles et des scooters qui essayent d'avancer le moins lentement possible dans des rues relativement étroites, au milieu des piétons qui, eux, essayent de traverser en grappes compactes, on se dit que si Dante revenait, il ajouterait un chapître à son Enfer, même s'il n'était pas du coin ! C'est pareil à Paris ? Oui, mais Paris a un métro, et un bon service d'autobus, ce qui aide beaucoup. Puis, sauf peut-être à Montmartre ou dans le Marais, les rues sont plus larges, les foules s'y agglutinent moins, même s'il faut, pour visiter certains lieux comme la Tour Eiffel ou les Catacombes, poireauter debout plusieurs heures... Disons qu'à Rome, on a plus de chance de le faire sous le soleil ! 

Il ne faut pas bouder son plaisir non plus, d'autant plus que si l'on déplore qu'il y ait trop de touristes, il ne faut pas oublier qu'on fait partie de ces envahisseurs ! Et puis, en se levant tôt le matin, on évite à la fois la foule et l'ardent soleil romain, et on a une vision idyllique de la colonnade du Bernin ! 


20 avr. 2013

Vues d'avion

Quand on a la possiblité d'être près du hublot,  pas trop près de l'aile de l'avion, et qu'il fasse beau, on peut admirer le paysage en contrebas ! Trois images prises entre Paris et Rome, quand on survolait le lac de Génève, les Alpes, et enfin la campagne romaine.


Le lac Léman


Les Alpes


La campagne romaine

11 avr. 2013

Buon giorno Roma !


La tradition veut que l'on jette une pièce dans la fontaine de Trévi, afin de revenir un jour à Rome. Eh bien, ça marche ! En octobre 2010, tout en dégustant un excellent gelato, j'avais jeté une piécette dans le bassin de la fontaine, et voilà, je retourne à Rome ! Cette fois dans un but autant religieux que touristique, et en compagnie d'un certain nombre d'amis.

Il y a tant de choses à voir dans cette ville, qui est un gigantesque musée, balayant toutes les époques historiques depuis les plus lointaines jusqu'à nos jours, que l'on doit en découvrir de nouvelles à chaque visite, je pense à St Paul hors-les-murs que je ne connais pas, Santa Maria ai Monti et... le nouveau pape, même s'il faudra sans doute un fort téléobjectif pour en distinguer les traits lors de l'audience papale du mercredi !

Alors en avant pour une ville autant encombrée de touristes que de voitures, où l'on doit faire des kilomètres à pieds faute d'un métro impossible à construire, où l'on rencontre une oeuvre d'art sur chaque façade d'immeuble, et où on peut se régaler de prosciutto e melone (zut, c'est pas la saison), et de pasta sous toutes ses formes avec du vin de Frascati ?

Andiamo per una settimana italiana !

8 avr. 2013

Une médiathèque au top !

Autrefois, quand on allait emprunter des livres à la bibliothèque municipale, on entrait dans un lieu austère, où des étagères présentaient des livres à la reliure uniforme de carton toilé, avec des titres dorés. Quand on cherchait un ouvrage particulier, on se rendait auprès de tiroirs où étaient rangées des fiches bristol classées par titre, par auteur ou par cote. On repérait le livre et on allait le chercher dans les rayons ou on demandait au bibliothécaire. Puis, une fois le choix fait, on se rendait au comptoir, le préposait tamponnait un papier collé dans la couverture avec la date de restitution, et récupérait une fiche bristol incluse qu'il tamponnait aussi et rangeait dans une pochette à votre nom.

Maintenant, c'est tout différent !! D'abord les locaux sont plus gais, avec des sièges confortables, et des tables si l'on veut travailler, les livres sont recouverts d'une feuille plastique, ce qui fait qu'on peut lire la quatrième de couverture facilement, et voir si à l'oeil, on a ou non envie de le lire. Si on cherche un titre, on a un écran d'ordinateur à disposition pour faire des recherches par auteur, par titre, ou par mot clé. Une fois le choix fait, on s'approche d'une borne automatique, il n'y a plus qu'à présenter sa carte devant le lecteur de code barre, et de déposer les livres empruntés sur un plateau où la puce RFID contenue dans la couverture est lue automatiquement afin qu'ils soient enregistrés. Ces bornes sont aussi utilisées pour restituer les livres empruntés évidemment. Pratique et rapide non ?

C'est pas tout. Comme les bibliothèques du territoire sont en réseau, on peut emprunter un livre dans l'une d'elle, et le restituer dans l'autre, et aussi, depuis chez soi en se connectant au site du réseau, faire des réservations, ou des prolongations, ou encore demander qu'un ouvrage de la bibliothèque de X soit transféré à celle de Y pour qu'on aille le chercher au plus près de son domicile.

En plus des livres, on peut emprunter des CDs des DVDs, des revues, des livres audio, et même une liseuse remplie de plusieurs ouvrages. Alors, plus aucune excuse pour ne pas lire ou écouter de la musique !

6 avr. 2013

Et si Saint Louis revenait ?


Les plus anciens ont sans doute connu la bande dessinée "Mickey à travers les siècles", qui paraissait dans le journal éponyme une dizaine d'années après la Guerre. Sur une seule page, avec une histoire complète chaque fois, on lisait les aventures de Mickey qui voyageait dans le passé, et changeait d'époque chaque fois qu'il recevait un coup sur la tête. On se promenait avec lui à Rome sous César, au milieu des batailles napoléoniennes, ou à la cour de Dagobert.

Quelle chance ce serait si on pouvait en faire autant ! Pouvoir voyager dans le passé, pour voir "en vrai" tout ce qui est décrit dans les livres, tout ce que l'on voit dans les peintures d'époque, tout ce qu'on a vu dans des films. J'ai lu quelque part que ce qui nous surprendrait le plus, ce sont les odeurs : il est vrai que le bon roi Henri IV n'était pas réputé pour ses exigences d'hygiène corporelle, et que les couloirs du château de Versailles avaient tendance à sentir... ce que l'absence de latrines obligeait à faire sur place. Mais pour le reste, le décor, les costumes, l'architecture des villes, les cultures, etc.. Serait-on aussi surpris que ça ? Parce qu'on a tant vu toutes sortes de représentations des objets usuels, des lieux de culte, des châteaux et des chaumières, qu'on aurait sans doute une certaine impression de "déjà vu". Peut-être aurait-on aussi un certain mal à comprendre la langue française, au moins jusqu'au XVIIIe siècle,
ou à apprécier la cuisine !

Mais imaginez l'inverse, un homme du Moyen-Âge qui arrive quelque part en France dans notre XXIe siècle ! Des voitures qui vont plus vite qu'un cheval, de la lumière partout, des musiques qui lui sembleraient incongrues, des maisons plus hautes que le plus haut des châteaux, et tout ce qui fait notre quotidien et qui, et pour cause, était tout à fait inconnu à son époque. Autant il nous est assez facile, compte tenu du nombre de documents que renferment livres et musées, d'imaginer ce qu'était la vie de notre homme du XIIe siècle, autant il lui serait tout à fait impossible d'imaginer comment se passe la vie 8 siècles plus tard. Il suffit de se souvenir de ce que l'on envisageait pour l'an 2000 dans les années Cinquante....

Ces quelques réflexions me sont venues un beau jour d'avril 2013, quand, arrêtée à un feu rouge dans la bonne ville de Poissy, au milieu de nombreux véhicules, je regardais défiler à vive allure les autos sur la voir perpendiculaire. Jetant un oeil à la Collégiale, j'imaginais Saint Louis, natif de cette ville, qui, par miracle, serait revenu aux abords de l'église où il avait sans doute été baptisé, ouvrant de grands yeux ahuris sur ce qu'il découvrait !

P.S. Oui, je sais, sur l'image, Saint Louis flotte au-dessus de son ombre laquelle est mal orientée... J'ai fait ça un peu vite, c'est vrai, mais d'un autre côté, un homme qui a 800 ans n'a pas forcément les mêmes caractéristiques qu'un contemporain, n'est-ce pas ?

5 avr. 2013

Le réchauffement climatique a encore frappé


Photo prise le vendredi 5 avril à 10h du matin quelque part en Normandie, et ce n'est pas une photo en noir et blanc.......

4 avr. 2013

Un TGV low-cost ?

Une nouveauté a la SNCF ! Intéressant ? A voir... Certes les tarifs sont allėchants : pour un voyage a Lyon dans un mois, ça coûte 30€ au lieu de 55... Mais, parce qu'il y a évidemment un mais... Déjà il faut aller le prendre a Marnes la Vallée, donc, depuis le centre de Paris, compter environ une heure de trajet (d'après la RATP), et à Lyon, on arrive ni à Part-Dieu ni à Perraches mais à St Exupery, d'où il faut reprendre un autre moyen de transport pour rallier le centre ville (coût estimé : 17,50€ pour 40 minutes de trajet). Donc 30 + 17 + le billet de RER = .... On approche grandement le tarif normal, et on aura mis nettement plus de temps qu'en prenant un TGV ordinaire de la gare de Lyon a Paris jusqu'à Part-Dieu a Lyon !

Autre bémol : pas de bagages, juste un "sac cabine", et pas de restauration a bord. Mais ça, c'est pas grave, parce que quand on voit les prix dans les voitures bar, quel que soit le type de TGV, on a toujours intérêt a faire ses provisions avant d'embarquer ! Alors, intéressant pour qui ce fameux Ouigo ? Quand on a des enfants, parce que le billet a 5€ pour les moins de 12 ans quelle que soit la période de réservation est un plus incontournable, ou alors si on habite près du RER a Marnes la Vallée ce qui n'est quand même pas le cas de la majorité des parisiens, franciliens et voisins proches et qu'un ami complaisant vienne vous chercher à St Exupery à Lyon gratuitement.

Ça devient financièrement plus intéressant pour un départ le lendemain où là le prix passe de 71€ a 20, d'où un gain substantiel même en rajoutant les frais de transport annexes. Mais les inconvénients demeurent. Faut donc voir si l'économie réalisée (55€ pour 5h en tout de trajet au lieu de 71 € pour 2h30, chiffres fournis et comparaison effectuée par le journal Aujourd'hui en France en date du 3 avril 2013) vaut la peine ou pas.

Alors ce Ouigo, une bonne affaire ou une arnaque ? C'est bien si le coût est primordial, si on a du temps, des enfants mais pas de valises... Toutefois, il faudrait étudier les tarifs low-cost des avions, parce que aller a Orly depuis le centre de Paris n'est pas plus compliqué que de se rendre a Marnes la Vallée et que de toutes façons, à Lyon, le train arrive a l'aéroport..... Parce qu'il pourrait y avoir des surprises !

1 avr. 2013

Les cloches de Pâques

Alors, elles sont passées ? Elles ont laissé plein d'oeufs en chocolat et autres lapins en nougat ? C'est vrai qu'elles font un long voyage...

En effet, les cloches de toutes les églises du monde partent pendant que les fidèles chantent le Gloria lors de la messe du Jeudi Saint, et elles se dépêchent, parce qu'il faut arriver jusqu'à Rome, et qu'à part pour celles qui vivent dans les églises de Rome justement (ce qui fait déjà du monde, il y a quand même plus de 400 églises dans cette ville), quand on habite des clochers du bout du monde il faut voler à tire d'aile parce qu'il n'y a que 48h pour faire l'aller et le retour. On l'attend ce retour, et on les entend d'ailleurs, pendant qu'on chante le Gloria lors de la Veillée Pascale, le Samedi Saint au soir. Alors, vous imaginez, les cloches de Notre-Dame de Paris (*), celles de la petite église de Jasper en Alberta, celles la cathédrale de Hong-Kong (**) décalage horaire ou pas, ça peut faire un sacré voyage ! C'est le cas de le dire !

Donc, elles déploient leurs ailes et partent en direction de Rome, toutes n'ont pas de GPS, et elles doivent s'orienter aux étoiles ou au soleil, les plus grandes aident les plus petites, et toutes carillonnent pour se donner du courage. A leur retour, dans la nuit du Samedi Saint, avant de regagner leurs clochers respectifs, elles jettent dans les jardins et sur les terrasses des multitudes de friandises, en chocolat, en sucre, enveloppées dans des papiers brillants pour que le dimanche de Pâques, au matin, les enfants les découvrent sous les feuilles, et s'en délectent.

Les cloches remontent ensuite dans le clocher, rangent soigneusement leurs ailes et reprennent tranquillement leurs fonctions, en se racontant leurs souvenirs de voyage, jusqu'à l'année suivante.

(*) Et là, c'est leur premier voyage !
(*) Oui, il y a une cathédrale à Hong-Kong, j'ai vérifié, la cathédrale de l'Immaculée Conception , construite entre 1883 et 1886.