27 juil. 2018

RGPD

Sous ce sigle (règlement général sur la protection des données) se cache un règlement de l'Union Européenne sur la protection des données pour les individus, afin de protéger les particuliers de l'utilisation de leurs vie personnelle par les grands groupes qui régentent plus ou moins le web.

C'est bien mais... Ne faudrait-il pas avant toute chose instruire les "gens", leur expliquer qu'Internet a une mémoire édéidétique et que ce qui est publié au vu de tous sera toujours là, dans les tréfonds de la toile, donc, pour se prémunir d'un usage malveillant au pire, ou commercial dans le moins mauvais des cas, il faut commencer par ne pas publier n'importe quoi.

Les réseaux sociaux fourmillent de photos de famille, d'enfants, de bébés, de posts sur la santé, les interventions chirurgicales, les suites d'une maladie, de deuils et autres accidents de la vie. Parce que l'on veut communiquer, raconter tout ça à ses "amis" (qui sont totalement virtuels et que l'on ne connaîtra jamais en vrai), en oubliant totalement que tout est visible par tous, et que bien peu utilisent les paramétrages de leur réseau préféré (s'en foutent ou ne savent pas le faire).

Et pourtant, un employeur peut ainsi savoir que son employé, qui ne lui a rien dit, a de solides ennuis de santé ; un pédophile peut trouver ce jeune adolescent dont la maman, si fière, a publié la photo, tout à fait à son goût et lui faire des propositions scabreuses ; les propos malveillants écrits sur quelqu'un, sur sa famille ou sur une personne publique vont rester longtemps visibles... Et on pourrait trouver de nombreux autres exemples !

Alors à quoi peut bien servir une loi qui, déjà, aura bien du mal à s'appliquer à Facebook, Twitter, Amazon, et autres Google, et qui, à la base, ne pourra pas endiguer le mal tant que les gens qui voudront la faire appliquer ne commencent pas par s'amender eux-mêmes ?

Témoin un quidam sur Wikipédia qui a, pendant plusieurs jours, argumenté en pure perte pour la conservation de son article sur "son" entreprise, et qui, voyant que ça ne marchait toujours pas, menace de faire appliquer la RPDP (*), parce qu'il ne veut pas que les moteurs de recherche tombent sur une conversation qui n'est pas à son honneur et où son nom figure... Que n'y a-t-il pas pensé plus tôt !  (**)

Autrefois on disait, "les paroles s'envolent, les écrits restent", et aussi "avant de parler, faut tourner trois fois sa langue dans sa bouche"... Maintenant on pourrait dire qu'il faut tourner cinq fois (au moins !) ses doigts sur son clavier avant de taper, et que tout ce que l'on aura écrit, tout ce que l'on aura publié (photos, vidéos), restera, donc, méfiance et réflexion préalable doivent devenir des maîtres mots de toute communication sur Internet.



 (*) En oubliant que l'hébergeur de Wikipédia est américain, donc, en dehors des lois de l'Union Européenne
(**) Ça ne l'aurait sans doute pas dérangé, au contraire, si l'article avait été conservé.....

14 juil. 2018

Tour de France 2018

Quand le Tour de France passe à quelques kilomètres de chez soi, faut pas louper ça ! On arrive tout plein en avance, déjà pour garer son véhicule pas trop loin du point stratégique, et puis, pour se trouver une place à l'ombre. Parce qu'il y a du monde, beaucoup de monde. Et on attend... La caravane publicitaire.

Elle est précédée des vendeurs des produits "officiels" du Tour : casquettes, maillots jaune ou à pois, bidons, pliants, ombrelles, journaux de sport, etc... Et il y en a, ce qui fait que si l'un s'arrête trop loin, un autre arrive rapidement derrière pour héler les clients.

On voit aussi passer des voitures aux couleurs des équipes, d'autres plus banalisées, que les gendarmes laissent passer, donc, c'est qu'elles font partie de cette ville ambulante qui se déplace de ville en ville pendant trois semaines. (*)

Et voilà la caravane publicitaire, colorée, amusante, où les véhicules rivalisent d'imagination. On voit des frites Mac Cain, des biscuits, des coureurs gigantesques en carton pâte, des deux-chevaux à carreaux pour Cochonou, et tout ça arrive à grand bruit, tandis que la foule lève les bras et hurle pour recevoir les petits cadeaux lancés à la volée. Les speakers s'égosillent, les enfants sautent, les smartphones mitraillent.







Un grand temps mort après le passage de la caravane, on attend les coureurs ; une moto, deux, trois, et... Les voilà ! Enfin, trois flèches passent si vite qu'on ne voit même pas qu'il s'agit de coureurs ! A fortiori il est impossible de les reconnaître. Et puis, encore des motos, des voitures, des ambulances et autres véhicules médicaux, et le peloton passe au giratoire. Là, c'est une volée de flèches ! Disons honnêtement qu'on a le temps de rien voir, c'est tellement rapide.. Juste de prendre quelques photos à toute allure. Pour les voir de plus près, faudrait aller en montagne, là où ils ralentissent, et pour cause, parce que la montée sur le plateau, pour ces gaillard, c'est à peine un faux plat ! Mais on les encourage à grands cris tout de même.



Ça se termine par le ballet des voitures des directeurs sportifs, avec leur forêt de vélos sur le toit, et par la dernière voiture qui remercie les spectateurs.


Tout le monde repart, les trottoirs sont encombrés de piétons arborant casquette et T-shirt, et tous sont heureux d'avoir vu passer cet extraordinaire caravansérail.

(*) On imagine l'organisation que ça demande, c'est qu'il faut loger tout ce monde à chaque ville étape....

13 juil. 2018

Bluffée !

Ce matin, alors que j'étais fort occupée à discuter avec mes copines de team et à faire des bonbons à la figue pour la mission en cours (*), le jeu s'arrête ! Keskispass ??? Je commence par regarder si par hasard, ça ne viendrait pas de Facebook, puisque le jeu passe par là, plus de Facebook non plus, ni de Wikipédia, et l'IMac me dit qu'il n'a plus de connexion internet.

Et la LiveBox, elle dit quoi elle ? Elle montre un sablier avec connexion, mais le sablier ne se vide pas, et elle finit par dire "connexion perdue".. Premier réflexe, on reboote la dite box, et les symptômes perdurent. Donc, le 39.00 et son serveur vocal.

- Vous appelez pour le numéro de téléphone 02.xx.xx.xx.xx oui ou non ?
- Non
- Si vous appelez pour un autre numéro, merci de taper les 10 chiffres sur votre cadran
Je m'exécute
- Vous appelez pour le 02.xx.xx.xx.xx, oui ou non ?
- Oui
- Pouvez-vous en quelques mots indiquer le motif de votre appel ?
- Connexion perdue sur LiveBox
- J'ai compris que vous appeliez pour un problème internet. Effectivement, il y a des travaux sur votre secteur, si vous voulez suivre la progression de ces travaux par SMS, merci de taper le numéro de votre mobile.
Je m'exécute
- Vous allez recevoir un SMS sur le numéro 06.xx.xx.xx.xx. Merci de votre appel

J'entends la sonnerie de notification du téléphone mobile, et lis le SMS qui me confirme que des travaux sont en cours, et que je peux me connecter sur http://xxxxxxxSUIVIPANNE pour plus de renseignements.

Merci la 4G qui fonctionne beaucoup mieux qu'avant, je vais, via le smartphone, sur le site en question qui m'indique que des améliorations sont en cours dans mon secteur et que la fin des travaux est prévue pour 10h. Le texte indique aussi qu'il faut rebooter la box après l'heure de fin de l'incident.

Je débranche la Box et j'en profite pour aller faire une course, et au retour, à 10h15 (c'était peut-être rétabli avant..), tout refonctionnait normalement et je reprenais mes travaux sur les îles.

Tout de même, la technique, c'est bluffant ! Et même si ça fait plus de trente ans que je passe une bonne partie de mes loisirs devant un écran d'ordinateur (ou de tablette, plus récemment), je continue à être émerveillée des possibilités actuelles. Lors de cet incident, le seul humain, c'était moi ! L'interlocuteur est un robot, et j'ignore si les techniciens d'Orange se sont déplacés ou s'ils ont effectué leurs travaux à distance.

On pourrait imaginer que la Box, voyant qu'elle ne pouvait plus transmettre les habituels octets, communique avec Orange directement, et annonce sur son petit écran : travaux en cours, retour prévu d'internet à 10h, don't worry ! Ou alors, mieux encore, elle envoie le message sur l'écran de l'ordinateur.

Et je ne suis pas sûre que je sois dans une utopie lointaine, tout va si vite....

(*) D'accord, faut comprendre... Il s'agit de l'île de Corail, un jeu passionnant. 

11 juil. 2018

Joie !


Qu'elle est réconfortante, qu'elle fait plaisir à voir la joie de ces jeunes gens qui viennent de gagner un match important ! Un pisse-froid dirait que ce n'est qu'un jeu de ballon, qu'ils sont trop bien payés pour ce qu'ils font, que c'est de l'opium pour le peuple... Sans doute, un peu, mais pourquoi bouder cette joie communicative, qui fait exulter les joueurs, hurler de plaisir les supporters, et qui gagne tout le pays, du café du Commerce au canapé familial. A-t-on si souvent que ça des raisons d'être heureux ? Pourquoi faudrait-il bouder au nom de la raison, du sérieux, de l'utile ?

Quand je vois Killian Mbappé(*) chanter et danser dans l'avion du retour, avec sa casquette à l'envers comme les voyous dont il ne fait pas partie, parce que lui et ses potes ont tout donné pour réussir et ont gagné, ça me met en joie aussi, leur bonheur est si communicatif !

De plus, cette équipe est sympathique, ils n'ont pas la grosse tête, ne se prennent pas pour les rois du monde, ils ont l'air gentil, simples, on aurait bien envie d'aller prendre un verre en leur compagnie.... En attendant cette improbabilité, on les félicite, encore une marche à monter, et ce sera la consécration !

(*) Et puis, le jeune Killian est si adorable et talentueux, qu'il représente le petit fils dont toutes les grands mères rêvent.  

5 juil. 2018

80

Alors, depuis quelques jours, faut rouler à 80km/h maximum sur nos charmantes départementales, qualifiées honteusement de "secondaires", ceci dans l'unique but de diminuer le nombre de morts. Comment ça, ce n'est pas uniquement pour ça ? Qui pourrait penser qu'avec le nombre de contraventions qui va augmenter ça va surtout renflouer les caisses de l'État ? Voyons, voyons, comment notre Gouvernement pourrait faire ça, d'autant plus que le Premier Ministre a même promis que cet argent (celui des morts en moins ??) irait aux hôpitaux ! Oui, oui, tout comme la vignette automobile dont l'argent devait aller aux vieux. C'est vrai qu'ils n'ont encore rien vu arriver depuis 1956, mais c'est juste que l'Administration est lente....

Donc, faut rouler à 80 au lieu de 90. Bon, perso, ça ne me dérange pas plus que ça, surtout que certaines routes secondaires empruntées ne permettent pas, vu leur état, de faire beaucoup plus. Mais quand même, se faire gauler parce qu'on a l'habitude de circuler à une certaine vitesse et qu'on n'a pas toujours l'œil rivé sur le compteur, ce serait rageant. Ah mais, au fait, ma petite auto a un limiteur et un régulateur de vitesse, ça pourrait servir, mais comment ça marche ce truc ? Limiter la vitesse à 80, ne plus y penser, et se consacrer à la conduite et à la sécurité, ce serait bien non ?

On extirpe l'épaisse notice, on feuillette, on trouve comment fixer un siège bébé, comment régler la clim, et on finit par tomber sur le fonctionnement du limiteur. En fait, c'est tout simple. Mise en œuvre immédiate, on roule tranquille sans guetter les gendarmes et les radars (ce qui évite d'écraser  au passage la grand mère qui allait dans son champ, parce qu'on ne peut pas à la fois regarder la route, le compteur, les forces de l'ordre...).

Faudra quand même le désactiver pour prendre l'autoroute, sinon, on gênerait les camions sur la file de droite ! Mais ma mauvaise volonté va faire que les hôpitaux vont toujours manquer d'argent, et c'est pas bien ça !!

3 juil. 2018

Un hôpital à taille humaine


On a trop tendance à voir l'hôpital comme un grand machin, hébergeant des centaines de malades, avec, certes, des pôles techniques top niveau, mais comme corollaire à ce gigantisme, une déshumanisation souvent mal ressentie par les patients qui ont à y séjourner. De plus, ces immenses bâtiments ont été construits en périphérie de grandes villes, et tendent plus vers le fonctionnel que vers l'esthétique ! Pourtant, pour soigner, et bien soigner les malades, il ne suffit pas d'avoir une très haute technicité dans un environnement parfaitement rationnel, il faut un peu plus...

Mais ça existe ! Un établissement où l'environnement déjà est apaisant, où le personnel est aimable, souriant, dévoué, de très grande compétence, où, dès que l'on y entre et qu'on y est accueilli, on se sent déjà beaucoup plus serein et confiant. Je veux parler de l'hôpital de Meulan, dont le nom complet est Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan Les Mureaux, situé sur l'île de Meulan, avec la Seine d'un côté, très large (*), et un bras mort de l'autre où les cygnes se complaisent, le tout entouré de grands peupliers, de verdure, avec la vue sur la colline de Meulan d'un côté, et sur la rive côté Les Mureaux de l'autre.

L'intérieur est classique, ce n'est pas évident d'innover dans ce domaine (**). Le personnel, tout aussi surbooké qu'ailleurs, on sait ce que c'est que la pénurie médicale actuelle, est toujours souriant, patient, et ne manque jamais de dire un mot aimable, ou d'avoir une attention personnelle pour les patients hospitalisé. Rien à dire non plus sur les compétences des médecins et autres personnels soignants, à la pointe du progrès, et que l'on n'a jamais l'impression de déranger, même pour des tâches triviales.

Une infirmière disait : "Nous sommes dans un hôpital à taille humaine", et c'est certainement ce qui fait l'intérêt de ce genre de structure, en plus, pour cet établissement en particulier, du cadre magnifique où il est situé.

Il ne s'agit pas de publicité !! D'autant plus qu'il s'agit de la Fonction Publique Hospitalière, pas d'une clinique privée pour riches, mais d'une constatation suite à un séjour... Fort agréable (***), oui oui oui !

Le petit bras, côté Meulan, et bien sûr, les cygnes s'étaient planqués !

Une péniche qui va passer sous le pont

Pas mal la vue de la chambre, quand on ouvre l'oeil le matin !


(*) Oui... Quand à certaines heures il faut une vingtaine de minutes pour passer le pont de Meulan au milieu des embouteillages, on voit bien que ce n'est pas une simple passerelle !
(**) L'hôpital de Mantes, situé pas très loin, a lui une architecture originale, mais qui a tendance à mal vieillir (ou alors, qui coûte une fortune à entretenir..)
(***) Nonobstant la cuisine que je n'ai pas du tout appréciée ! Faut bien qu'il y ait un point négatif dans tous ces éloges !!