27 févr. 2014

La valse des clients IRC

LimeChat avec un thème Deep Ocean (au passage on remarque que quand quelqu'un donne l'url d'une image, celle-ci apparaît sous forme de vignette)

J'ai découvert IRC un beau jour de 2005, en cliquant tout à fait par hasard sur l'onglet ChatZilla dans Mozilla (oui, à l'époque, on utilisait encore Mozilla et pas encore Firefox). Ce n'était pourtant pas un protocole récent, ça date de 1988, c'est donc plus vieux que le Web. J'ai foncé sur le canal #Framasoft, le seul que je connaissais à l'époque, et le principe m'a plu.

Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts (ou dans les canaux si vous préférez) et j'ai essayé un grand nombre de clients IRC, que ce soit sous Windows, sous Linux, ou enfin sur Mac OS sans oublier le très austère mode ERC d'Emacs.

Sous Linux, j'aimais bien Kopete, il était joli alors que je n'ai jamais apprécié Pidgin, que je trouvais peu ergonomique à configurer. J'ai eu une longue période X-Chat, qui avait l'avantage d'être multi-plateforme, ce qui ne me dépaysait pas quand je passais d'un OS à l'autre. Et un beau jour, nous avons rompu, parce qu'il mettait trop de temps à m'identifier, et que ça m'empêchait de rejoindre un canal privé. J'ai donc cherché autre chose, et ai trouvé Colloquy. Celui-ci est très élégant, agréable d'emploi, simple à configurer, pratique, je l'ai utilisé longtemps jusqu'au jour où Freenode ayant eu des soucis de Ddos, ça l'a complètement occis, ou plutôt, tellement bouleversé qu'il a refusé de se connecter au serveur. Qu'à cela ne tienne, des clients IRC, même pour Mac OS, ça ne manque pas, j'ai donc découvert Lime qui, au premier abord, ne m'a pas séduite, je me suis crue revenue au temps du DOS avec une interface peu esthétique et puis... à l'usage, je suis revenue sur cette mauvaise impression, parce qu'il est plein de ressources, tant pour  ses nombreux skins proposés que pour ses fonctionnalités, simples à mettre en œuvre et fort pratiques. Donc, en ce moment, c'est Lime qui est en "usage". Mais... Colloquy s'est remis de ses émotions et fonctionne à nouveau normalement, et je n'ai pas résisté au plaisir de réinstaller X-Chat histoire de me faire un vieux coup de nostalgie, donc, sur l'ordinateur, je n'ai pas moins de 3 clients IRC en plus de ERC ! Au choix ! Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, il y en a encore plein d'autres que je ne connais pas.

Je ne pouvais pas m'en passer non plus quand je suis en déplacement. Sur le téléphone, j'avais installé Yaaic, mais c'est trop galère pour taper rapidement sur cet outil, ça va bien pour envoyer un mail court ou un sms, mais pas pour des conversations à bâtons rompus. Par contre, sur la tablette, je suis tout à fait satisfaite de AndroIRC qui est parfait, et qui me permet de rester en contact avec mes copains où que je me trouve (nonobstant un éventuel décalage horaire qui fait que tout le monde est au lit quand je me pointe).

En conclusion, un client IRC est un utilitaire incontournable, au même titre qu'un navigateur ou.... Un éditeur de textes (*)!


(*) Et ce billet n'est même pas écrit avec Emacs, mais avec un très vulgaire éditeur de texte intitulé TextWrangler, je suis en pleine dégénérescence morale...

22 févr. 2014

Prémices


Dès la mi-février, on commence à sentir les prémices du printemps, c'est d'ailleurs une des origines de la Saint Valentin, période où les oiseaux réalisent qu'il va falloir bientôt trouver un conjoint et faire des petits.

Les jours allongent, il fait jour plus tard le soir (sous nos latitudes), l'herbe recommence à pousser et à verdir, on voit les premières pâquerettes sortir, et on distingue les bourgeons naissant sur les bois encore secs. Les corbeaux de rassemblent et s'agitent dans tous les sens. On sait bien que ces volatiles ont une vie sociale très sophistiquée, même si nous humains, nous ne la comprenons pas toujours, et là, ils s'affairent partout. Les pinsons commencent à s'entraîner à chanter leur ritournelle, avec encore quelques hésitations, les pigeons roucoulent et se poursuivent et d'autres confrères ailés s'y mettent aussi, même si c'est encore fort timidement.

Je sais bien que le printemps officiel dans l'hémisphère nord ne démarre que dans un mois, mais, en prévision, je vous offre une pâquerette nouvelle née de mon jardin.

21 févr. 2014

Où l'on reparle de la voiture électrique

Il paraît que ça démarre doucement, tout doucement.. Le concept, pourtant séduisant au départ, pour de nombreuses raisons, surtout écologiques, se heurte en premier au manque d'autonomie des batteries qui n'autorisent qu'un kilométrage limité. Les points de recharges sont peu nombreux, et pour la plupart, bien plus éloignés les uns des autres que ne le permet l'autonomie du véhicule. Alors, une solution ? Oui, déjà pouvoir recharger ses batteries n'importe où l'on trouve une prise de courant, comme on le fait déjà pour smartphones ou ordinateurs portables. Donc, transporter un chargeur, un câble, que l'on pourra utiliser chez soi, chez quelqu'un, sur son lieu de travail, etc... Eh bien ça existe, depuis peu tout du moins chez Renault, mais... Il est vendu... 600 euros !!! Alors qu'il devrait faire partie de l'équipement de base du véhicule... Donc, on paye sa location de batterie dans les 70 euros par mois, et on achète son câble ! Et on voudrait que la voiture électrique supplante le moteur thermique actuel ? C'est pas gagné avec de telles pratiques commerciales.

Ceux qui ne font que tourner autour de chez eux n'y gagneront rien, puisque la location des batteries coûte sensiblement le même prix que l'essence utilisée, et en plus, ils auront l'épée de Damoclès sur la tête de rester en rade en rase campagne sans pouvoir se faire dépanner par quelqu'un qui pourrait apporter un bidon de carburant. En plus, faire le plein d'essence de son véhicule demande quelques minutes (plus si on papote avec le pompiste...) alors que la recharge de la voiture électrique demande au minimum une heure (pour pouvoir repartir..) et plus de 8 pour une recharge complète (interdiction de ressortir avant le lendemain matin !).

Il y a pourtant des solutions, mais il faut voir grand et anticiper. Il existe une voiture électrique qui permet de faire près de 500 kilomètres avec une seule charge, elle dispose en plus d'un réseau de postes de recharge capables d'offrir une demi-charge de batterie en 20 minutes environ (le temps d'aller boire un café ou de faire une course, puisque ces postes sont installés sur les aires de stationnement des autoroutes, ou dans les centres commerciaux), il y en aura tous les 200 kilomètres en 2015 et ce "remplissage" est gratuit ! Il y a quand même un hic sinon ce serait trop beau : l'histoire se passe aux USA, l'automobile en question, la Tesla Model S coûte entre 60.000 et 80.000 euros soit 3 à 4 fois plus qu'une Zoé.... Sans doute qu'à ce prix, le câble est offert !

Voir l'article page 14 du numéro 792 de 01.Net

20 févr. 2014

Candy Crush Saga

Non, je ne joue pas à ce jeu, dont je trouve les graphismes moches, mais c'est quand même un sacré phénomène économique. L'éditeur Vidéo King peut être satisfait, ses bénéfices ont été de 567 millions (de dollars) en 2013 soit 1,5 millions par jour ! C'est faramineux, d'autant plus qu'il ne s'agit que d'un jeu ! En fait en décembre dernier, 93 millions de personnes s'y sont connectées pour y jouer.

Ce type d'économie est basé sur l'addiction des joueurs. Pour pouvoir avancer dans les différents niveaux, il faut des vies qui s'épuisent vite, donc, il faut attendre, ou faire appel à des amis, ou "acheter" ces vies. A raison de quelques centimes d'euro la vie, ça monte assez rapidement, surtout que l'on peut aussi acheter quelques bonus, qui aident bien, et dont le coût ne dépasse pas un euro, alors pourquoi s'en priver ? Mais selon l'adage bien connu qui dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières, même si les sommes sont minimes, la quantité de gens qui paye fait au bout du compte une grosse masse d'argent. En fait, il n'y aurait que 4% des gens qui "achètent", mais apparemment ça suffit pour enrichir l'éditeur, et pas qu'un peu !

On comprend bien pourquoi Wooga, l'éditeur de mon jeu préféré, Pearl's Peril, a commencé par rallonger le temps de construction des bâtiments, ce qui bloque les joueurs pendant de longs jours, puis à proposer d'acheter de quoi accélérer le processus. N'y aurait-il qu'un faible pourcentage des joueurs qui donneraient chacun quelques centimes d'euro, ça suffirait à assurer la rentabilité de l'entreprise.

Comme ces jeux se déploient sur de nombreuses plateformes, téléphone et tablette y compris, et qu'en fin de compte, je ne suis pas la seule à aimer jouer, ça fait beaucoup de monde qui s'amuse, et même si les acheteurs en monnaie sonnante et trébuchante sont minoritaires (les autres jouent à autre chose, ou se débrouillent autrement avec l'aide d'amis Facebook ou de stratégie de jeu), ça fait une activité économique en plein essor, et, faut l'espérer, de nombreux emplois nouveaux.

Economie basée sur l'addiction au jeu ? Absolument, mais c'est quand même moins dangereux que la consommation de drogue !!


Chiffres issus de l'article intitulé "Très rentable, Candy Crush veut séduire la Bourse" du Figaro Economie en date du 19 février 2014

19 févr. 2014

La dernière séance

On arrive, on s'installe, on se salue, on discute.....

Les vice-présidents prennent place

N'étant pas candidate aux prochaines élections municipales, donc, terminant aussi mon mandat de déléguée à la Communauté d'Agglomération, c'était hier soir, la dernière séance du Conseil Communautaire. Pendant 6 années, tous les mois, il y avait une réunion du Conseil, où tous les délégués se retrouvaient. Au bout de tout ce temps, on finissait par se connaître, par connaître aussi les travers et les dadas de chacun, des relations se nouaient, des bises s'échangeaient, on prenait toujours les mêmes places, on aimait bien se revoir et aussi, éventuellement, soupirer ou dauber sur certains ! C'était parfois aussi un peu fastidieux, de longues heures de réunion assis sans bouger, en avalant des tonnes de chiffres et de données plus ou moins absconses, mais on apprenait toujours quelque chose aussi.

Ce qui était le plus intéressant dans cette activité communautaire, c'étaient certainement les commissions, où là, en petit comité, on avait l'impression de travailler efficacement. Là aussi, on apprenait beaucoup, et on découvrait plein de choses passionnantes, la gestion du tourisme local, les améliorations techniques des médiathèques, des terrains de sport, des lieux d'accueil des enfants, le devenir des projets économiques, et j'en passe. On discutait librement avec les personnes en charge des dossiers, on pouvait poser toutes les questions qu'on voulait et s'exprimer librement.

Il ne faut pas oublier non plus les diverses inaugurations et autres visites de chantier. Je suis bien plus calée qu'avant dans le fonctionnement d'une station d'épuration, dans la pose d'un gazon synthétique sur un terrain de foot, ou sur le fonctionnement des salles de spectacle locales ! Et je ne vous cause pas des buffets qui suivaient certaines de ces manifestations, pour lesquels j'étais devenue une spécialiste de la dégustation d'un maximum de petits canapés...

De bons souvenirs, des gens intéressants et sympathiques découverts et appréciés, plein de nouvelles choses apprises, vraiment six années très positives !

Alors, pourquoi ne pas continuer ? La règlementation a changé depuis 2008. Déjà au sein de la Communauté d'Agglo, le nombre de délégués a été revu à la baisse pour les plus petites communes, et surtout, si avant, les délégués étaient élus au sein du conseil municipal lors de sa première séance, ce n'est plus le cas maintenant. Ils sont élus pendant les élections municipales, par les électeurs de la commune, avec quasi-obligation que, s'il n'y a qu'un seul délégué, ce qui est le cas de la majorité des villages environnants, celui-ci doit impérativement être dans les cinq premiers de la liste, donc, en fait, le poste revient au maire (et à lui seul quand il n'y a qu'un seul délégué). Quant au suppléant, si le délégué est une femme, ce sera obligatoirement un homme (parité obligatoire). Toutes ces nouvelles contraintes font que même en me représentant au conseil municipal, je n'aurais eu aucune chance d'être élue déléguée...

17 févr. 2014

Quand on veut se faire connaître

Ça peut vous retomber dessus brutalement. Par exemple, vous êtes un bon citoyen, à la vie professionnelle remplie et harmonieuse, vous avez même des idées que vous avez exprimées en publiant un bouquin en auto-édition, et vous voudriez que ça se sache. Internet c'est fabuleux, on peut toucher le monde entier, c'est quand même plus efficace pour sa notoriété qu'avant quand il fallait distribuer gratuitement son ouvrage aux voisins d'immeuble par exemple !

Et sur Internet, on fait quoi ? Un site ? Oui, mais avant que celui-ci soit connu, si tant est qu'il le soit un jour... Une page Facebook ? Tout à fait, mais à moins d'en faire la promotion ailleurs, elle risque aussi de ne pas être très visitée. Que faire pour que, quand on tape votre nom sur Google, on arrive immédiatement à vous trouver ? La solution la moins chère et la plus facile, c'est Wikipédia ! C'est gratuit, on peut librement y écrire, ce n'est pas trop compliqué, et là, on est sur qu'en tapant Jean Martin (*), on va tomber à la première ligne du moteur de recherche, sur votre article.. En plus, être sur une "encyclopédie", ça montre quand même qu'on est quelqu'un de bien plus important que le citoyen lambda qui n'apparaît, lui, que sur Facebook ou Linkedin.

Mais c'est risqué... Parce que même s'il s'écrit de nombreux articles tous les jours, il y a aussi de nombreux contributeurs qui en prennent connaissance, et s'ils estiment que votre cursus personnel n'a rien à faire là, ils peuvent en demander la suppression. Et là, si l'article arrive toujours dans les deux premières lignes des résultats du moteur de recherche, il est agrémenté d'un inélégant bandeau rose indiquant qu'il y a débat sur son admissibilité... 




Si le lecteur veut en savoir plus, il risquera alors d'en savoir trop, si les avis "supprimer" sont nombreux et disent "non notoire", "auto-promotion", "rien à faire dans une encyclopédie" ou similaire. Quel camouflet pour l'amour-propre de l'auteur ! Et ceci va durer quinze jours ! Quinze jours d'opprobre pour ne pas dire de ridicule, la chose au monde la plus difficile à assumer, surtout si peu de temps avant, on avait signalé à son entourage, comme ça, l'air de ne pas y toucher : "tiens, j'ai vu qu'il y avait un article sur moi sur Wikipédia" (en évitant d'expliquer qu'on l'avait soi-même écrit..).

Du coup on essaye par tous les moyens de faire supprimer la page, mais ça ne marche pas toujours et on se désespère en se disant... Si j'avais su...

Alors de deux choses l'une : ou l'on était de bonne foi, et, ne sachant pas trop bien ce qu'était Wikipédia, on s'est dit qu'il était bon et efficace d'y figurer ; ou on savait très bien ce qu'on faisait, parce qu'on consulte souvent l'encyclopédie, et on voulait profiter de son excellent référencement pour se faire mousser un peu. Au choix !

Mais avant de prendre son clavier pour parler de soi-même il vaut mieux tourner dix fois ses doigts sur les touches pour ne pas avoir à s'en mordre les dits doigts ensuite.

(*) Nom tout à fait inventé, toute ressemblance avec.........

15 févr. 2014

Gastronomie et outre-Atlantique

Quoi ? Gastronomie et Etats-Unis c'est totalement antinomique ! Que nenni... Certes si on estime que ça se résume au Big Mac tout mou que l'on mange dans un Mac Do bruyant on a une vision aussi limitée que l'américain moyen qui pense que tous les français ont un béret et portent une baguette de pain sous le bras. On peut manger de très bonnes choses de l'autre côté de l'Atlantique, et même y faire des repas équilibrés. Dans certaines chaînes de restaurants, comme Denny's, un plat se compose de viande (poisson, abats..) avec des pommes de terre (au four, frites..), ou du riz, des légumes verts (souvent des brocolis), et un petit pot de fromage blanc, le tout servi si copieusement que l'on n'a plus de place ensuite pour prendre un dessert ! Le mieux est d'arroser tout ça avec de l'iced tea, qui, contrairement à celui qu'on trouve tout préparé en France, n'est pas sucré, et s'accommode mieux avec les plats salés que le Coca.

Parmi mes plats locaux préférés, j'en citerai trois (plus un, mais ce n'est pas vraiment un plat) :

La cæsar salad : une salade romaine (de préférence, mais ce n'est hélas pas toujours le cas), avec des croûtons dorés, des crevettes ou du poulet rôti au choix, des œufs mollets, le tout saupoudré de Parmesan. Bien choisir sa "vinaigrette" parce que si le caesar dressing est tout à fait acceptable pour des gosiers français, il en est d'autres qu'il vaut mieux éviter (l'italian dressing par exemple, un truc bizarre et sucré..).

Cæsar Salad

Le club sandwich : bien connu de partout avec des tranches de pain de mie grillé, de la salade, du poulet ou de la dinde, des tomates, des lamelles de bacon frites et craquantes, voire du fromage. La composition peut évidemment varier selon le cuisinier, mais c'est rarement décevant, et toujours fort copieux, à tel point qu'on a du mal à finir les frites qui vont avec !

Club sandwich

Le fish and chips : ah que c'est bon, surtout avec l'halibut (qui est du flétan en français) d'Alaska, on s'en lèche les doigts et on le finit toujours trop vite, surtout si la béarnaise qui l'accompagne est réussie.

Fish and chips

Ajoutons à tout ça les onions rings, que l'on peut commander en "side orders", et qui sont si savoureux.

Onions rings

Certes, tout ça fait très "street food", mais c'est de la "bouffe quotidienne" délicieuse, et rien n'empêche d'aller aussi dans des restaurants plus huppés (à Chicago, ça ne manque pas) ou dans des steaks house pour déguster de l'excellente viande. Le budget n'est pas le même, mais de temps en temps.... Avec un petit vin de Californie pour remplacer l'iced tea...

Tous ces exemples proviennent d'expériences culinaires des Etats-Unis, et non de Grande Bretagne où je ne suis pas allée depuis fort longtemps. Quant au Canada, en dehors des huîtres de Colombie Britannique (arrosées du vin blanc local, oui oui, ils font du vin aussi), je n'ai pas eu envie de goûter à la poutine qui ne m'inspirait pas, et ce que j'ai mangé dans l'ouest était fort semblable à ce qu'on mange juste sous la frontière !

Allez, et même si le lomo (filet de bœuf) et le cordero (agneau rôti) argentins sont fantastiques, même si les Italiens font les meilleures pâtes du monde, il n'y a qu'en France, où, dans n'importe quelle brasserie parisienne, on peut manger pour pas très cher du confit de canard pommes salardaises et de l'île flottante ce qui n'est pas mal non plus n'est-ce pas ?


J'ai bien conscience que toutes ces propositions culinaires ne sont pas très diététiques, mais qu'importe, c'est tellement triste un régime !

11 févr. 2014

Des nouvelles de Pearl's Peril


Eh bien ça gronde sérieusement chez les habitués de ce jeu (sur tablette ou sur Facebook) ! En fait, pour les joueurs qui y jouent depuis longtemps, qui sont donc arrivés au dernier chapitre, et qui attendent l'ouverture du suivant, il ne reste plus que 6 emplacements disponibles sur l'île ce qui représente encore environ 6 mois de jeu... Mais sans doute que les concepteurs aimeraient que le jeu ne finisse jamais, ou le plus tard possible, parce qu'ils ont modifié les règles... Maintenant, le moindre ornement demande plusieurs jours pour se construire, et un nouveau bâtiment a besoin de 6 jours pour être finalisé. Sachant que chaque construction (ornement ou bâtiment) apporte des fleurs une fois achevé, et que ces fleurs permettent de passer le niveau supérieur, on comprend vite que plus il faut attendre, moins vite on remplira les derniers emplacements de l'île.

Ce coup de frein est très mal ressenti par les joueurs qui se répandent en commentaires plus ou moins désagréables dès que l'éditeur poste une image ou pose une question. Est-ce la même chose pour les nouveaux joueurs ? Ceux qui viennent de découvrir le jeu et commencent à aménager leur île ? Je n'en sais rien, mais j'espère que non, sinon, ce n'est pas en les faisant poireauter pendant une semaine entre chaque possibilité de jouer qu'ils vont continuer à le faire.

C'est quand même étrange de la part de Wooga de modifier les règles ainsi. Déjà qu'ils ne savaient sortir qu'un chapitre par semaine, sans doute débordés par leur succès et la progression trop rapide des joueurs les plus fidèles, au lieu de chercher à améliorer la cadence de conception, ils préfèrent freiner les joueurs, au risque de les perdre... Et de perdre par la même occasion les ressources publicitaires induites. Manquent-ils de personnel ? Ou se disent-ils que les "vieux" joueurs sont tellement accros qu'ils vont suivre quand même ? Et quid des nouveaux qui ne vont pas rester longtemps à ce rythme de tortue ? Il y a tellement de concurrence dans ces jeux si nombreux que ce n'est pas gagné d'avance.

Enfin, ils doivent avoir leurs raisons et c'est vrai que je ne comprends pas grand chose à l'économie, numérique ou pas ! Mais ce qui est surtout amusant, c'est de voir l'indignation des joueurs, qui en viendraient presque à oublier ... Qu'il s'agit seulement d'un jeu !

7 févr. 2014

Go west gentleman


I have wandered over a good part of the Territories and have seen much of the varied scenery of the Far West, but that of the Yellowstone retains its hold upon my imagination with a vividness as of yesterday. The impression then made upon me bu the stupendous and remarkable manifestations of natures's forces will remain with me as long as memory lasts.

Thomas Moran

C'est toujours un plaisir de préparer un long voyage. Même s'il s'agit d'endroits déjà connus, que l'on a hâte de revoir, tout en en découvrant de nouveaux. Donc, on repart vers les USA, pour la ... quatorzième ou quinzième fois ? Go west gentleman ! Pourquoi être si attiré par ce pays ? Et vouloir toujours retourner dans des lieux où on est déjà allé ? Parce que c'est un pays aussi immense que fascinant ! Le Grand Canyon, l'Arizona et ses saguaros, l'Alaska et ses glaciers, Monument Valley et ses rochers rouges, et bien d'autres lieux fantastiques, incredible, comme ils disent. Et aussi parce que c'est un pays facile à vivre, facile à visiter et à arpenter en voiture, ou en avion. On trouve une multitude de motels tout au long de la route, flanqués de leur General Store, de leur pompe à essence et de leur restaurant : Food, Gas and Lodging partout (*), c'est pratique.

Cette année, ce sera un grand classique : New York, où nous sommes déjà allés trois fois. C'est d'ailleurs par là que nous avons fait connaissance avec l'Amérique, en 1991. Mais comme nous n'y sommes pas retournés depuis l'an 2000, bien des choses ont changé. Ensuite, une région inconnue, le Dakota du Sud, avec les Black Hills, le mont Rushmore, les Badlands. Puis, un retour à Yellowstone, parce que c'est un endroit fabuleux, qui mérite de nombreuses visites (ce sera la troisième..), et qui est si vaste (c'est grand comme la Corse) qu'il y a toujours quelque chose à voir ou à revoir : les geysers, les painted rocks du canyon de la rivière Yellowstone, les eaux aux improbables couleurs et aux odeurs sulfureuses, les boues qui bouillonnent, le lac et ses formations volcaniques, Mammoth Hot Springs et ses vapeurs, sans oublier les bisons. Cette fois, comme nous y allons plus tard en saison que les fois précédentes, on devrait y avoir un peu moins froid (c'est à 2000m et il y neige beaucoup), et c'est tellement vaste que dès que l'on a dépassé le Visitor's Center, on ne devrait pas être gêné par les autres touristes, plus nombreux certainement qu'au début du printemps. Retour ensuite par Chicago, une ville que l'on ne finit pas d'explorer, une des plus belles villes d'Amérique du Nord.

Certes, les distances sont très grandes, et il est indispensable de faire une partie des trajets en avion (**), mais pour le reste, la conduite est confortable, les routes sont larges, les parkings aussi, les autochtones sont calmes au volant, et les cartes sont tout à fait claires. Le plus difficile est de ne pas s'emmêler les pieds dans les échangeurs arachnéens aux abords des grandes villes, mais ça peut toujours se contourner en évitant d'aller loger en plein centre ville de Denver ou de Houston.

Et même si on fait effectuer plus de réservations d'hébergements qu'à l'époque où on partait entièrement à l'aventure sans savoir la veille où le lendemain nous mènerait, et même si on ne fait plus 7000 kms en voiture pendant 3 semaines, on se réserve quand même une petite part d'aventure et de découverte.

Maintenant, va falloir dérouiller l'anglais touristique (***), juste pour pouvoir lire les panneaux, commander la pitance au restaurant, et acheter un T-Shirt ! Pour les valises, on a encore quelques mois pour y penser...



(*) Sauf en Alaska, mais là, ce sont surtout les routes qui ne sont pas nombreuses. 

(**) En train, c'est pas mal non plus, mais il faut du temps, quand on pense que pour aller de New-York à Niagara et faire donc 600 kms, il faut... 11h ! 

(***) Plus facile quand même que l'espagnol en Argentine, surtout quand on n'a jamais appris l'espagnol ! 

L'image d'illustration représente le canyon de Yellowstone, peint justement par Thomas Moran

4 févr. 2014

Un bon jeu

Ecran d'accueil de Monsters Busters, plus on monte, plus c'est difficile

Grand amateur de petit jeux en Flash (sur Facebook), j'en ai testé des dizaines... Dans le genre Bejeweld, Zuma, Bubbles, Solitaire, Objets cachés, etc. Comme il s'en publie tous les jours, on a le choix.

Donc, un bon jeu doit :
  • Avoir de jolis graphismes, de bon goût (pas comme Candy Crush Saga..)
  • Une musique agréable (ou facilement débrayable si elle est trop lancinante ou trop pénible)
  • Des bruitages non agressifs et si possible rigolos, c'est mieux, et ça facilite le jeu

Il doit aussi :
  • être compréhensible, il faut qu'en cliquant sur "jouer" on puisse jouer immédiatement, sans avoir à comprendre une règle du jeu plus ou moins compliquée, même si on peut découvrir au fur et à mesure de la progression, quelques boosters utiles, ou quelques astuces.
  • Avoir une bonne ergonomie, un chargement rapide, pas de bugs.

Il doit enfin :
  • Ne pas être décourageant : si on bute sur de trop grosses difficultés dans les 10 premiers niveaux, on abandonnera rapidement.
  • Mais ne pas être trop facile non plus, sinon, on se lassera très vite. C'est un compromis difficile à trouver, entre les niveaux trop élémentaires, qui sont trop simples et se passent trop vite, et les complications insurmontables qui feront vite fait regarder autre chose. On n'est pas là pour "se prendre la tête", mais pour s'amuser !
  • Ne pas demander une trop grande rapidité, sinon, ce n'est plus un jeu c'est un truc stressant, donc, à l'opposé d'un amusement.
  • Il ne doit pas non plus nécessiter de l'argent (carte bleue) pour avancer, ou un trop grand nombre de parrainages d'amis, comme "Jelly Splash", pour avancer, sinon, forcément, on n'avancera pas (à moins d'être une escouade à y jouer quotidiennement, comme pour Pearl's Peril). Le mieux est de demander quelques heures pour continuer. On attend, en jouant à autre chose, et on sait qu'on pourra toujours continuer, sans blocage irrémédiable.

Certains jeux font un grand usage (je ne parle pas de Pearl's Peril qui est une saga de longue haleine s'étalant sur de nombreux mois), on y joue depuis longtemps, on y joue souvent, histoire de se détendre, jusqu'à ce qu'on en trouve un aussi amusant et qu'on délaisse l'ancien au bénéfice d'un petit nouveau qu'on découvre.

Parmi ceux que je préfère (actuellement..), il y a Monsters Busters, un joli jeu, à la difficulté très progressive, où il faut parfois jouer plusieurs fois la même scène avant de le vaincre, mais où on y arrive toujours. Il est plein d'humour, ne demande que quelques heures d'attente pour passer un niveau, et quelques minutes pour récupérer des vies. Il demande astuce, stratégie et patience ! Un très bon jeu.

Comment ça, je ne fais que jouer ? Ben non... J'écris aussi des articles de blog !!

Le niveau 237 de Monsters Busters

1 févr. 2014

Les pieds dans la boue

Voilà ce que donne le chantier par temps.... humide !

Dans la vie trépidante d'un délégué à la Communauté d'Agglomération locale, il y a plusieurs facettes fort différentes les unes des autres. Les conseils communautaires, qui peuvent durer de longues heures, où l'on survit parfois difficilement au milieu des listes de chiffres, et des diatribes idéologiques de certains ; le fort intéressant travail en commission, où l'on apprend beaucoup, et où le petit comité (forcément, ce sont des réunions de travail, sans la presse, donc, ça n'intéresse pas certains...) rend les discussions fructueuses et constructives ; les inaugurations et autres cérémonies de voeux ou similaires, suivies d'un buffet aussi somptueux que mortel pour le tour de taille ; les visites des installations diverses, allant du centre aéré pour les petits à la station d'épuration, etc.. Et il y a aussi les visites de chantier !

Ces chantiers sont très variés, du tout à l'égout qui démarre dans une commune, à l'aménagement d'une zone commerciale, en passant par les premières pierres d'une médiathèque. La seul point commun de tout ça est que ça se déroule toujours dans la boue, ce qui est normal en fait pour un chantier en cours. Alors, imaginez une dizaine de conseillers communautaires, mâles et femelles, crapahutant entre poutrelles, tas de sable et gadoue... Les plus dégourdis ont pensé à glisser une paire de bottes en caoutchouc dans leur coffre de voiture, les autres tentent de sauver leurs chaussures et leurs bas de pantalon, et... tout le monde s'amuse bien en fait ! C'est à qui trouvera le chemin le plus sûr pour aller d'un point à un autre pour tout voir sans se retrouver le fondement dans la gadoue, mais sans s'arrêter de discuter avec les autres, même s'il y a un vent de tous les diables, même s'il pleut.. Et dans ce genre de visite, fort technique, il n'y a jamais de petits fours à la sortie... (*). 

Le résultat... Et encore, ceux-là avaient des bottes !

Comme quoi, il y a un certain héroïsme à être élu local ! Avis à tous ceux qui vont se présenter devant les électeurs à la fin du mois de mars.


(*) D'ailleurs, les visites hivernales de chantier devraient être suivies de distribution de vin chaud aux valeureux participants.