31 déc. 2017

L'hôtel de Caumont (Aix-en-Provence)

Cet hôtel particulier, au centre d'Aix-en-Provence, est une superbe demeure du XVIIIe siècle, à la façade imposante et élégante tout à la fois. Deux pièces seulement sont meublées et visitables, un salon de musique, et une chambre. Mais cet hôtel héberge surtout d'intéressantes expositions temporaires.

En ce moment, il s'agit de Botero et de Picasso, deux artistes contemporains qui ne se sont jamais vus, mais qui ont eu une grande influence l'un sur l'autre. Botero est certainement le moins connu des deux. Peintre colombien, il affectionne les personnages obèses et les visages ronds, caractéristiques qu'il applique à tout ce qu'il fait, même quand il s'inspire d'Holbein ou de Velasquez.

Botero, tremblement de terre

Obèse et verdâtre !

Quant à Picasso, on peut voir dans cette exposition quelques unes de ses œuvres, tout à fait typiques de son art.



Ce musée est en pleine ville, toutefois, il dispose d'un fort beau jardin à la française, ainsi que d'un restaurant réputé dont la terrasse, qui donne sur le jardin, a beaucoup de charme. 




29 déc. 2017

Noël en Provence



La montagne Sainte Victoire, vue depuis la sortie du village de Calas, dans les Bouches-du-Rhône. C'est là que l'on voit que l'urbanisation galopante de cette région, qui séduit tous les amateurs de soleil et de ciel bleu, comporte de gros risques pour les habitations en cas d'incendie... Ce qui n'est hélas pas rare là-bas !


Entrée du village de Calas (commune de Cabriès) avec sa petite église perchée

28 déc. 2017

Qu'est-ce qu'on s'amuse avec la SNCF !

Gare de Lyon Part Dieu, en attente du TGV 5376 de 17h30 en provenance de Marseille Saint Charles et en direction du Havre. Debout devant les panneaux. Pas de sièges, le quai devant être indiqué 20 minutes avant le départ, il suffit d'arriver 25 minutes avant devant l'écran pour n'attendre que 5 minutes sauf que... Le quai n'est affiché qu'à 17h20.

Course vers le quai E au milieu de la foule, en tractant les valises. Et là, panne d'escalier roulant, donc bousculade sur le plan incliné,  et re-bousculade sur le quai pour trouver les panneaux de composition du train, ruée périlleuse, au milieu des valises, poussettes, et gens vers le repère, sur un quai étroit et luisant de pluie alors que le train arrivait en klaxonnant pour que les voyageurs s'écartent de la zone dangereuse.

On est devant la voiture 1 et... Portes bloquées on attend plusieurs minutes. Portes enfin débloquées on laisse descendre une foule de voyageurs, on arrive aux places réservées exsangues ! Et le train part avec 10 minutes de retard.

Il essaye de rattraper son retard jusqu'à... Versailles, où là, le TGV se transforme en train à petite vitesse pour rejoindre Mantes-la-Jolie, reprenant avec constance ses dix minutes de retard. Tant pis pour ceux qui attendent les voyageurs !

Ne prenez pas votre voiture, prenez les transports en commun, ben voyons...... C'est de tout repos n'est ce pas ?

20 déc. 2017

Fêtes de fin d'année


Un plaisir ? Une corvée ? Une triste période à passer ? Des jours comme les autres ?

En fait ça dépend, de ce qui est prévu, et de ce que l'on en attend. La pression sociale est très forte, et culpabilise ceux qui ne veulent pas satisfaire au repas de famille, aux cotillons et bises sous le gui. Et ceux qui sont seuls, et qui voudraient bien ne plus l'être, toute cette agitation socio-commerciale les rend encore plus malheureux !

Samuel Dock auteur de Le Nouveau Malaise dans la civilisation (Plon) a écrit :

«Effectivement, une certaine surenchère entraîne une compétition dans la fête. On attend de nous de terminer l'année en apothéose. C'est une contrainte et une vraie norme sociale»

«On observe un stress dans l'organisation de cette période. Il y a l'obligation de faire quelque chose. Ne rien faire chez soi, renvoie une image très négative, voire même une détresse sociale. Alors qu'être seul les autres soirs de l'année n'a rien de problématique»

Ce monsieur a tout à fait raison ! Tout est fait pour inciter les gens à consommer, les lumières dans les rues, les foires commerciales de fin d'année, les prix promotionnels sur des denrées rares et chères comme le caviar par exemple (20 euros les 30g au supermarché, mais 30g c'est pas beaucoup...). Les enfants sont énervés, les parents aussi, pour d'autres raisons, il faut faire la fête, il faut marquer le coup, mais... Pourquoi ? Noël est une fête chrétienne avant tout, même si ça enquiquine bien les idéologues à la laïcité exacerbée, il est normal pour un catholique pratiquant d'aller à la Messe de Minuit, et ensuite, de se réunir en famille pour fêter la naissance du Christ. Sauf qu'il n'est pas écrit dans l'Evangile qu'il faille se baffrer de foie gras et de Champagne !!!

Quant au Premier de l'An, et sa Saint Sylvestre où c'est peut-être encore plus impératif de festoyer, on se demande pourquoi il faut se réjouir de ce temps qui passe déjà tellement vite. Je dois avoir mauvais esprit....

Donc, en cette fin d'année, histoire de se rafraîchir les idées, j'ai choisi en image d'illustration un endroit que je connais bien et que j'aime tout particulièrement : Fairbanks, en Alaska. D'accord, il n'y fait pas bien chaud en cette saison, le thermomètre peut descendre sous les -30°, et il n'y a que quelques heures de lumière par jour (on approche du cercle polaire), mais c'est un lieu fascinant, au même titre qu'Ushuaïa à l'autre bout du continent !

18 déc. 2017

Sourions...

Les journalistes, emportés par leur élan et leur enthousiasme ont parfois des tournures de phrase marrantes.

A propos des incendies en Californie :
La violence des flammes fait froid dans le dos
... Ou quand le sens figuré est à l'opposé du sens propre

A propos de Johnny parti pour d'autres cieux :
Mort des suites de son décès
... Ah bon ?

Non, on ne dira pas de quel joueur il s'agit
Ce footballeur joue comme un pied
... Vaut peut-être mieux, une main, surtout dans la surface de réparation, c'est grave !

17 déc. 2017

Le Droit ? C'est de l'hébreux !

Je n'aurais jamais pu faire du Droit ! Jamais ! Quand je lis un truc émanant d'un tribunal, ou de toute autre instance juridique ou notariale, j'ai la désagréable impression de lire du français, certes, mais où les mots ne veulent pas dire ce que j'ai l'habitude d'entendre. En plus, ces gens là parlent comme on le faisait au XVIIIe siècle, voire avant, ce qui rend les tournures de phrases absconses pour le citoyen du XXIe.

Bien sûr tous les métiers ont leur vocabulaire et leur jargon, la médecine par exemple. Mais quand votre docteur parle de sténose ou de dyspepsie, on ne comprend pas forcément la signification du mot employé, mais ça ne donne pas le même malaise que d'entendre un notaire vous dire qu'il va vous faire part de la minute et que la grosse a été enregistrée..... Parce que une minute, on sait ce que c'est, et une grosse (chose ? Dame ?) aussi, mais on ne l'associe pas spontanément à une liasse de papier !

En fait les juristes emploient des mots tout à fait habituels, mais dans un sens totalement différent du sens commun. Alors, que le vocabulaire médical n'est pas, en dehors des métiers de la santé, dans l'usage quotidien.

Par exemple, quand on parle de la notification d'une décision gracieuse, ou que l'on statue en matière gracieuse, il ne s'agit pas d'une belle statue à l'allure élégante et pleine de grâce, mais de quelque chose de beaucoup plus abstrait !!! Et quand tout ça est en premier ressort, on ne vante pas les qualités d'un matelas. Le résultat des présentes, comme on dirait au Palais de Justice, fait que la lecture de ce genre de document est totalement déroutante pour ne pas dire incompréhensible pour le commun des mortels qui ne fait pas partie de la carrière.

Quant aux phrases qui commencent par attendu que, et continuent par vu... On est endormi avant d'arriver au bout. Que dire quand on lit que le Conseil d'État reste saisi au fond ? Qu'on a pris le Conseil d'État par le fond du pantalon ? Pour en faire quoi ??? Peut-être pour le balancer sur les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie ?

11 déc. 2017

Et une arnaque de plus !

Parmi les nombreux (hélas) coups de fil publicitaires, voilà un petit nouveau que je n'avais encore jamais rencontré.

Une dame aimable, avec un léger accent et une faute de français par phrase, m'annonce que je suis l'heureuse gagnante d'un énorme bon d'achat (1000 euros) chez Carrefour, que mon numéro de téléphone a été tiré au sort et que c'est tombé sur moi !! Déjà on se marre... Je la laisse continuer. Donc, me dit-elle, vous allez appeler notre service commercial qui vous expliquera comment il faut procéder. Voilà votre mot de passe que vous devrez fournir (et là, elle me fait répéter une suite de lettres et chiffres), le nom de la responsable (elle me disait madame, et le prénom de la madame était Fabrice...), et le numéro de téléphone que je devais rapidement faire parce que sinon, mon bon d'achat irait à quelqu'un d'autre...

Voilà le numéro en question : 08 97 69 02 68

Direction l'annuaire inversé, où j'apprends, ce qui ne me surprend pas, qu'il semblerait que ce numéro soit une arnaque en se faisant passer pour CARREFOUR (on appâte le client en lui faisant croire qu'il a gagné un lot de 3000€). Numéro surtaxé.

Ben voyons, on s'en serait douté !! Mais vraiment, ces démarchages téléphoniques sont stupides. Une voix venue d'ailleurs, des fautes de français à chaque mot ou presque, une "madame" Fabrice, faudrait quand même améliorer un peu leur formation de base pour que ce soit crédible. Et puis, un bon d'achat d'un millier d'euros, c'est pas crédible non plus, surtout quand on est client Carrefour et qu'on n'a rien vu de tel en magasin ou dans leurs promotions.

Je me demande combien de gens ont rappelé le numéro en question ? Y a-t-il assez de naïfs pour que leur boulot soit rentable ? Ça m'a toujours intriguée... Qu'il s'agisse de trucs d'économie d'énergie, de mutuelles pas chères voire de voyantes (oui oui, j'en ai eu plusieurs), quelle peut bien être la rentabilité de ce business ? Même si les téléphonistes sont payées avec un lance pierre à l'autre bout de la planète....

9 déc. 2017

Emplettes de Noël


Tous les ans c'est pareil : voyons, il faut un cadeau pour chaque enfant, un pour chaque parent, un pour le cousin éloigné qu'on ne voit qu'à cette occasion, un pour untel, un pour une telle, et c'est parti pour la course !

On regarde les vitrines, on suppute ce qui pourrait faire plaisir (éviter le coffret beauté avec crème anti-ride pour une personne de plus de 60 ans...), on essaye de se souvenir de ce que l'on a acheté l'année précédente pour ne pas offrir un foulard ou un livre de cuisine tous les ans à la même personne, on hésite, on suppute, on surveille aussi son compte en banque, et si on ne se déplace pas en voiture, on tient compte aussi du poids et de l'encombrement pour que la "hotte" puisse être transportée dans le TGV.

Il y a des cadeaux faciles à trouver, pour les enfants, c'est l'embarras du choix. Pour les dames, on trouve toujours quelque chose qui fait plaisir, que l'on hésiterait à s'offrir et qu'on est content de trouver dans son soulier. Par contre, les messieurs, qui ne fument plus, qui limitent leur consommation d'alcool, qui n'ont pas particulièrement de hobby, là, ça se corse. Alors, on ouvre grand les yeux pour flasher sur le truc original et/ou utile.

Il y a du monde dans les magasins, chacun essayant de ne pas attendre la dernière minute pour ne pas être bousculé et stressé, mais du coup, même en s'y prenant de bonne heure, on attend dans chaque boutique. Il y a aussi les marchés de Noël qui se succèdent où il est difficile de résister aux achats impulsifs, parce que tout est fait pour ça, l'ambiance de fête, les jolies choses exposées, les yeux qui pétillent.

A y est ! On a tout ou presque. Certains cadeaux sont emballés par le marchand, d'autres non, donc, faut prévoir papier, bolduc, étiquettes, se retrousser les manches, et faire quelque chose de joli, qui sera déchiré en un instant, mais ça fait rien, ça fait partie du plaisir. Être au pied du sapin, ou devant la cheminée, les deux envahis de paquets colorés et brillants, ne pas savoir par où commencer, se retrouver au milieu d'un monceau de papier froissé, de rubans de couleur, et serrer contre soi le cadeau que l'on vient de recevoir, c'est toute la magie de cette fête.

Après, il y a forcément des gens pour lesquels tout ça n'est pas magique : ceux qui sont seuls et qui souffrent de ne pas pouvoir participer aux réjouissances, et ceux qui ont horreur de ce genre de choses et qui se terrent chez eux volontairement. Sans oublier ceux qui regrettent les Noëls d'antan, où l'on allait, sous la neige, à la messe de minuit, et où on trouvait une orange dans son soulier laissé devant la cheminée, même s'ils ne les ont jamais connus !