25 janv. 2016

Le cimetière de Passy


Après l'incontournable cimetière du Père Lachaise, le romantique cimetière de Montparnasse et l'original cimetière de Montmartre, il ne faut pas manquer celui de Passy. Il est situé à l'angle de l'avenue Georges Mandel et de la place du Trocadéro, en hauteur, avec vue sur la tour Eiffel et le haut du palais de Chaillot.

Il héberge quelques hôtes illustres, Fernandel, Marcel Dassault, Marie Bashkirtseff, l'empereur du Viet Nam Bao Daï, Claude Debussy, Maurice Genevoix, et bien d'autres, qui reposent là, dans un lieu calme et tranquille, où le bruit de la rue en contrebas ne monte pas, sous les arbres, au milieu des vieilles pierres tombales.

Ce n'est pas une immense nécropole, il fait un peu moins de deux hectares de superficie, les places doivent y être très chères ! En attendant, c'est une agréable promenade, paisible et sereine, qui change du tumulte de la ville. 



Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
(Paul Verlaine)

24 janv. 2016

Un matin dans la brume


Par une fraîche et belle matinée de janvier, une vision de la tour dans la brume matinale, émergeant au-dessus des jardins du Trocadéro, depuis les fenêtres du Musée de l'Homme, sis au Palais de Chaillot. 

Il ne faut pas s'étonner si Paris (et toute la France d'ailleurs) est encore cette année la plus appréciée des destinations touristiques par les étrangers. 


23 janv. 2016

Le Musée de l'Homme


Récemment entièrement rénové, ses collections sont exposées sur plusieurs niveaux, avec des paliers clairs, de vastes espaces, de larges escaliers. Il ne ressemble plus du tout à ce qu'il était avant, d'autant plus qu'il se veut un musée moderne, avec images et sons, écrans interactifs et immersion sensorielle. L'ensemble est plutôt réussi quant à la présentation, certaines trouvailles sont originales, comme les langues que l'on tire pour entendre différents dialectes parlés sur la Terre, on a de la place pour circuler entre les vitrines, et les films comme celui qui montre les fresques de Lascaux et de la grotte Chauvet sont intéressants.


Mais... On a bien du mal à trouver un fil conducteur à cette histoire de l'Homme, le concepteur oscillant sans cesse entre ethnologie, écologie, mondialisation et morale (du genre tous les hommes sont semblables malgré leur diversité apparente..), ce qui fait qu'un crâne d'australopithèque voisine avec un étui de téléphone portable et qu'une reconstitution sonore de l'univers des hommes préhistoriques en Asie est tout près de la bande sonore de la Reine de la Nuit de Mozart !


A trop vouloir faire dans le moderne, le synthétique, l'original, on perd le sens du message que le musée veut faire passer et on est bien en peine de faire un résumé de la visite. En un mot, c'est beau mais c'est trop superficiel et trop dispersé pour qu'on ait l'impression, quand on en sort, d'avoir appris quelque chose. 

19 janv. 2016

Déception !


Les joueurs de SuperCity sont déçus : ils attendaient une nouvelle mission pour pimenter le jeu, et elle se faisait attendre, Noël était passé depuis un certain temps, l'équipe de Playkot était en vacances et ne reprenait ses activités qu'à la mi-janvier. Enfin une mission arrive, en trois parties de 5 étapes chacune mais... Il fallait déjà payer 18 billets pour un magasin de chapeaux et 10 pour une bijouterie, tous deux indispensables pour la suite (et encore, il valait mieux en avoir plusieurs pour être tranquille). Ensuite, les étapes étaient longues et fastidieuses, puisqu'il y avait plusieurs bâtiments à récolter de 5 à 10 fois, mais qui ne se rechargeaient que toutes les 6 heures. Enfin, comme gain final, en plus d'une petite décoration sans intérêt et de quelques hochets de verres inutiles, on ne recevait que 10 billets et une minuscule fontaine ! Dix billets alors qu'on avait du en dépenser 3 ou 4 fois plus pour achever la mission... Deux petites décorations alors qu'on aurait pu espérer un bâtiment plus utile. Là, vraiment, les concepteurs ont raté leur coup, et les joueurs vont y regarder à deux fois avant de commencer une nouvelle mission, s'ils ne s'écartent pas du jeu avant.

A trop vouloir gagner, on risque de perdre plus qu'on ne croit ! Mais je reconnais que pour l'éditeur, la frontière est difficile à cerner. Entre une trop grande largesse qui fera que personne n'aura besoin de sortir sa carte bancaire pour continuer, et un calcul trop serré qui découragera et fera partir les joueurs, surtout que la concurrence est rude, ce n'est pas évident à évaluer !

Pas facile d'être éditeur de jeu. Déjà, en dehors de toute compétence technique indispensable en programmation, il faut une sacrée imagination, et de solides talents de graphiste pour créer tout un monde virtuel dans lequel les joueurs vivront pendant plusieurs mois (voire plusieurs années). Et puis, il faut animer le jeu, imaginer des quêtes différentes, des évolutions qui tiendront les joueurs en haleine, des bonus pour les encourager. Il ne faut pas que le jeu soit trop lent, sinon, la lassitude arrive vite, mais pas trop rapide non plus pour maintenir le suspens. Enfin, il faut que l'ergonomie soit parfaite et les serveurs solides ! Rien de plus frustrant qu'un clic de souris qui ne répond pas, qu'un scrolling saccadé, qu'une série de bugs, ou qu'une longue panne.

Alors quand même, chapeau messieurs, et la prochaine fois, essayez de nous pondre un truc un peu moins décevant !

18 janv. 2016

Autrefois... Maintenant

Autrefois, on avait un ordinateur imposant, une tour que l'on glissait sous le bureau, et un écran cathodique dont certains grands modèles approchaient les 30 kgs. On y faisait de la bureautique, un peu d'infographie, de la programmation pour certains, et des jeux que l'on achetait. On s'extasiait devant les premières interfaces graphiques et les couleurs qui changeaient du c:\ vert fluo sur fond noir. On était tout content quand on pouvait acquérir un disque dur de quelques mégas de capacité pour remplacer les disquettes et Bill Gates pensait encore que 512 Ko de RAM seraient bien suffisants pour bien longtemps...

Maintenant, on a des écrans plats, avec l'UC à l'intérieur, et juste un clavier sans fil devant, ou un portable tout fin, voire une tablette. On ne sait plus se passer d'Internet pour discuter avec les copains, se tenir au courant des actualités, on s'exprime, on gère son ou ses blogs hébergés dans le Cloud, on retouche ses photos, on les poste sur la toile, et toutes les machines ont plusieurs gigas de RAM et des disques durs énormes.

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Autrefois, dès Noël et jusqu'à fin janvier, on achetait des cartes de vœux que l'on rédigeait avec un stylo plume, et que l'on envoyait. On en recevait aussi, on y répondait le plus vite possible et on partait la mettre à la Poste.

Maintenant, on envoie des mails ou des cartes virtuelles, on lance des SMS, on téléphone aussi..

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Autrefois, on partait faire ses courses après avoir rempli son porte-monnaie et vérifié sa liste sur un bout de papier, et on faisait la tournée de l'épicier au boucher en passant par le boulanger.

Maintenant, on vérifie que l'on a sa carte bancaire dans son sac, on file en voiture au supermarché en prenant soin de ne pas oublier son téléphone mobile sur lequel figure la liste des courses, et puis, sortir de chez soi sans son smartphone est bien trop angoissant, c'est même impensable, on ne sait jamais...

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Autrefois, on roulait sur les belles routes de France bordées d'arbres, que les Ponts et Chaussées s'efforçaient de rendre les plus droites et les plus lisses possibles en surveillant si un piéton ou un animal ne traversait pas, ou s'il n'y avait pas un croisement peu visible.

Maintenant, on saute sur chaque gendarme couché et autre coussin berlinois, on zigzague entre les ilots directionnels et autres rétrécissements de chaussée, on a l'œil en permanence sur les bas-côtés pour voir si un panneau de limitation de vitesse ne surgit pas et si un radar ne guette pas le malencontreux 75 au lieu des 70 règlementaires.


Progrès ou pas ? Eh bien ça dépend... P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, comme on dit chez nous !


14 janv. 2016

Quand le mode d'emploi n'aide pas l'emploi

Ah les notices... Quand on achète un truc, qui ne semble pourtant pas bien compliqué à utiliser, on essaye quand même de lire le mode d'emploi, et là, la galère commence. Déjà, faut trouver la page en français, et même arrivé là, on n'est pas au bout de ses peines. Comme l'objet n'a pas toujours été fabriqué en France (et parfois aussi dans ce cas), la notice est le résultat d'un Google translate souvent fort sybillin. Un mot utilisé à la place d'un autre, un contresens, une tournure grammaticale bizarre, et on ne comprend plus rien !

Alors, on lit, on relit, on regarde l'objet d'un œil torve, on essaye de saisir ce qu'a voulu dire l'auteur quand il parle d'abaisser une languette (laquelle ? Où ?), on se demande à quoi sert ce bouton dont il n'est question nulle part, on tente de lire le texte en anglais en se disant que peut être ça ira mieux (non, pas en japonais tout de même...), et on reste perplexe un certain temps.

De tâtonnements en tâtonnements, de réflexion en réflexion, d'essais manqués en essais réussis, on finit par y arriver en se demandant toutefois si on saura le refaire quand ce sera nécessaire. Celui qui s'est battu avec la notice d'une montre digitale, d'une station météo ou d'un tout bête programmateur de prise de courant comprendra....

Et encore, il ne s'agit là que de faire fonctionner un objet. Quand il faut monter un meuble en kit, avec juste le nombre de vis qu'il faut et pas une de plus, qu'il faut comprendre qui va où, et qui se cloue sur quoi, là, faut, en plus des indispensables outils, une boîte entière d'aspirine !

11 janv. 2016

Qui veut de la galette ?

Il est de tradition, pendant tout le mois de janvier, que l'on partage la galette des rois, même ceux qui rejettent toute tradition chrétienne ou qui seraient bien en peine de donner la signification du mot Epiphanie, et de savoir pourquoi ils se régalent avec cette pâtisserie. On partage la galette (ou on tire les rois comme on dit) en famille, entre amis, au travail, dans les associations, etc.

Et c'est bon une bonne galette !! Mais que c'est cher, en tous cas pour ce que c'est... Quelques centimètres carrés de pâte feuilletée, de la frangipane ou tout autre ingrédient à mettre dedans, le tout est proposé chez le boulanger-pâtissier du coin entre 10 et 20 euros, selon la taille, ce n'est pas donné !

Pourtant, ce n'est pas très compliqué à faire une galette des rois. Bien sûr il faut acheter la pâte feuilletée toute faite, surgelée ou pas, sinon, c'est long et fastidieux à faire soi-même ; on trouve dans les grandes surfaces des préparations pour frangipane auxquelles il suffit de rajouter du beurre, un œuf et un peu de lait selon la consistance souhaitée ; une demi-heure au four et le tour est joué, pour moins de 5 euros, on a une superbe galette pour 8 personnes, au prix de la galette individuelle chez le marchand.

On peut dire aussi que l'on n'en mange qu'une fois par an, et qu'il faut bien que les artisans boulangers gagnent leur vie, alors, alors régalons nous avec une petite pensée pour Gaspard, Melchior et Balthazar qui ont suivi l'étoile et ont apporté l'or (d'où la galette dorée), l'encens et la myrrhe à l'enfant Jésus. 

10 janv. 2016

C'est la gloire !

Eh bien, je suis rudement fière, un de mes textes publiés ici, le 14 avril 2015 a été repris par une copine de jeu sur Facebook, laquelle ignorait évidemment que Theoliane, c'était moi !


Il s'agit de celui-là , qu'elle a publié sur son mur et que d'autres ont liké, ou plutôt apprécié, en bon français.

Alors, merci Marie-Laure, Kydine, Patricia, Mirjana et les autres, ça prouve qu'il y a des gens qui me lisent ! Et qu'il va peut-être y en avoir d'autres... Alors, va falloir assumer !!

3 janv. 2016

Des lois bizarres ou stupides

Certaines lois, encore en vigueur, bien que non appliquées pour beaucoup, ont un côté absurde ou totalement décalé par rapport à la vie des citoyens qu'elles régentent. Tout le monde connaît l'ordonnance de 1800 qui interdisait aux femmes françaises de porter un pantalon et qui n'a été abrogée officiellement que le 6 février 2013.... Quelques autres exemples :

* En suisse, il est illégal de tirer la chasse d’eau dans les toilettes après 22 heures pour toute personne vivant dans un appartement.

* En Écosse, si quelqu’un frappe à votre porte pour utiliser vos toilettes, vous devez le laisser entrer : c’est la loi.

* En Alabama, il est formellement interdit de conduire les yeux bandés.

* En Californie, il est illégal de tirer au fusil quoi que ce soit depuis sa voiture, sauf si c'est une baleine.

* En France, il est interdit d’appeler son cochon Napoléon.

* À Toronto, il est interdit de prendre les transports en commun le dimanche, si vous avez mangé de l’ail.

* Dans la ville d’Ashville, il est interdit d’éternuer dans la rue.

* En Floride, vous ne pouvez pas chanter en maillot de bain.

* En Israël, on ne peut pas faire de vélo sans permis.

* En Suisse, la prostitution est légale mais il est illégal d’utiliser les services d’une prostituée.

* À York, il est formellement interdit de mourir dans l’enceinte du Parlement.

* Au Pays-Bas, Fumer une cigarette dans un coffee shop est interdit mais vous pourrez y fumer un joint.

2 janv. 2016

En panne


Trois heures de panne de courant ce matin, due à un problème de ligne à haute tension malmenée par les vents violents qui sévissent sur les côtes de la Manche. Chance, il ne faisait pas froid, et il y avait même un rayon de soleil qui permettait d'y voir clair pour lire en attendant que cette indispensable source de vie revienne.

Comme on est désemparé ! Plus d'ordinateur, plus d'internet, plus de chauffage, plus de lumière, plus de téléphone (sauf à avoir sous la main un ancien combiné qui, contrairement à ses successeurs sans fil, n'a pas besoin d'électricité pour fonctionner), plus de micro-onde pour réchauffer le café, et j'en passe.

Pendant ce temps, histoire de rester dans l'ambiance sans doute, je lisais l'excellent bouquin de Johan Heliot intitulé "CIEL 01 - L'hiver des machines" qui raconte une histoire se déroulant dans un futur proche où le monde entier est géré par une sorte de super internet, une intelligence artificielle qui régit tout : l'énergie, les communications, enfin tous les réseaux. Un beau jour, celle-ci décide de devenir indépendante et de supprimer de la Terre tout ce qui la pollue et l'abime, à commencer par les humains. Donc, à la fois les humains sont privés de tout moyen de communication (téléphone, télé, radio, internet) mais en plus, ils sont pourchassés par les machines chargées des tâches que les humains ne font plus (culture, constructions, nettoyage). Je ne vous dirai pas la suite parce que... Le courant est revenu et que j'ai posé le livre !

Saurait-on encore vivre comme le faisaient nos ancêtres ? Le pourrait-on d'ailleurs ? Quand on voit que le ministère des finances va exiger d'ici peu de temps que toute déclaration de revenus soit faite sur Internet, par exemple, ou, plus prosaïquement, que tout chauffage central même au fuel ou au gaz a besoin d'électricité pour fonctionner, que les vieux combinés téléphoniques sont tous ou presque partis à la déchèterie, que les villes ne peuvent faire vivre leurs habitants qu'avec ce qui est transporté par trains ou camions ? J'en doute fort...

Quant aux machines qui prennent le pouvoir, quand je vois mon imprimante, quand elle sent que je suis pressée, et qu'elle prend tout son temps pour s'ébrouer et nettoyer ses têtes, je commence là aussi à avoir des doutes !! Parce que ce n'est peut-être qu'un début...