18 janv. 2016

Autrefois... Maintenant

Autrefois, on avait un ordinateur imposant, une tour que l'on glissait sous le bureau, et un écran cathodique dont certains grands modèles approchaient les 30 kgs. On y faisait de la bureautique, un peu d'infographie, de la programmation pour certains, et des jeux que l'on achetait. On s'extasiait devant les premières interfaces graphiques et les couleurs qui changeaient du c:\ vert fluo sur fond noir. On était tout content quand on pouvait acquérir un disque dur de quelques mégas de capacité pour remplacer les disquettes et Bill Gates pensait encore que 512 Ko de RAM seraient bien suffisants pour bien longtemps...

Maintenant, on a des écrans plats, avec l'UC à l'intérieur, et juste un clavier sans fil devant, ou un portable tout fin, voire une tablette. On ne sait plus se passer d'Internet pour discuter avec les copains, se tenir au courant des actualités, on s'exprime, on gère son ou ses blogs hébergés dans le Cloud, on retouche ses photos, on les poste sur la toile, et toutes les machines ont plusieurs gigas de RAM et des disques durs énormes.

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Autrefois, dès Noël et jusqu'à fin janvier, on achetait des cartes de vœux que l'on rédigeait avec un stylo plume, et que l'on envoyait. On en recevait aussi, on y répondait le plus vite possible et on partait la mettre à la Poste.

Maintenant, on envoie des mails ou des cartes virtuelles, on lance des SMS, on téléphone aussi..

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Autrefois, on partait faire ses courses après avoir rempli son porte-monnaie et vérifié sa liste sur un bout de papier, et on faisait la tournée de l'épicier au boucher en passant par le boulanger.

Maintenant, on vérifie que l'on a sa carte bancaire dans son sac, on file en voiture au supermarché en prenant soin de ne pas oublier son téléphone mobile sur lequel figure la liste des courses, et puis, sortir de chez soi sans son smartphone est bien trop angoissant, c'est même impensable, on ne sait jamais...

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Autrefois, on roulait sur les belles routes de France bordées d'arbres, que les Ponts et Chaussées s'efforçaient de rendre les plus droites et les plus lisses possibles en surveillant si un piéton ou un animal ne traversait pas, ou s'il n'y avait pas un croisement peu visible.

Maintenant, on saute sur chaque gendarme couché et autre coussin berlinois, on zigzague entre les ilots directionnels et autres rétrécissements de chaussée, on a l'œil en permanence sur les bas-côtés pour voir si un panneau de limitation de vitesse ne surgit pas et si un radar ne guette pas le malencontreux 75 au lieu des 70 règlementaires.


Progrès ou pas ? Eh bien ça dépend... P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non, comme on dit chez nous !


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