31 déc. 2013

La fin de l'aventure ?

Depuis plusieurs mois (le printemps dernier), je jouais à Pearl's Peril, un jeu d'objets cachés, sur Facebook, avec un groupe de copines. On s'entraidait, on se refilait de l'énergie, des pièces, on s'aidait pour passer un niveau, et tout roulait fort bien. Seulement voilà... Arrivée à la fin du chapitre 49, pour pouvoir accéder au chapitre 50, il me fallait :

- Avoir fini le chapitre 49 - Fait
- Trois amies déclarées pour m'aider - je les ai eues tout de suite
- 29.000 fleurs.... Que je n'avais pas, il m'en manquait 2300...

Les fleurs s'obtiennent en achetant des ornements pour l'île, lesquels peuvent s'acquérir avec des pièces, qui sont gagnées au fur et à mesure du jeu, par des dons des copines, ou de l'éditeur. Or, l'ornement le plus cher, celui qui rapporte 600 fleurs d'un coup, coûte 50.000 pièces. Sachant qu'après avoir acheté le nouveau bâtiment (30.000 pièces), il ne me restait plus que 17.000 pièces environ, qu'il est possible de récupérer environ 30.000 pièces par mois, dans combien de temps aurai-je assez de pièces pour acheter des ornements qui me rapporteront 2300 fleurs ? Un calcul pour cours élémentaire ? Oui, mais un calcul désespérant, c'est mission impossible, ça se chiffre en mois....

Je n'ai pas été la seule à me retrouver dans une impasse, si j'en juge par les commentaires laissés par d'autres joueurs (et nous sommes des milliers), par ceux qui sont arrivés à ce niveau et n'ont pas pu aller plus loin non plus. En attendant, ou le dernier bâtiment en vente était trop cher, ou la barre de 29.000 fleurs était trop haute, mais il y a un problème qui bloque beaucoup de joueurs et leur coupe toute envie de continuer à jouer pendant des mois la même scène en attendant. Les joueurs coincés à ce niveau ont écrit à l'éditeur, ce n'est pas son intérêt que le jeu perde des afficionados, mais comme il en arrive toujours de nouveaux, on se demande s'ils en tiendront compte, ou s'ils s'en foutront comme de leur premier octet !

Alors on va bien voir, si l'éditeur réagit ou pas, s'il y a un adoucissement de la peine ou de l'indifférence ce qui signera la fin de l'aventure pour certains joueurs accros, mais comme il y a plein d'autres jeux, qu'il en sort tous les jours des nouveaux, il y a le choix pour se distraire.

29 déc. 2013

la mort d'un vieil ami

Nous vivions ensemble depuis près de 8 ans, allumé dès que j'étais réveillée, éteint quand j'allais me coucher, il était là tout le temps, fidèle, solide, toujours prêt pour des travaux graphiques, des écritures, de la musique, des films, pour tout ce qui tourne autour d'internet, y compris les jeux sur Facebook.... Et là, en ce dernier dimanche de l'année, quand je suis rentrée, il avait cessé de vivre et, malgré mes supplications, a refusé de ressusciter. Tristesse et désarroi !

 Que faire, comment faire sans lui, sans ce compagnon de tous les instants ? Le regarder, inerte, silencieux, et avoir un gros chagrin....

 Certes, la tablette peut prendre le relai pour certaines choses, et un Imac de secours arrivera demain pour me permettre d'attendre l'ouverture du magasin, la commande et la livraison du successeur.  Il faudra alors aménager un nouvel espace, installer ses softs préférés, et une nouvelle vie commune pourra commencer... Avec plus de RAM, un écran encore plus beau, une interface plus moderne, mais quand même, nos années de vie commune me laissent un goût de nostalgie...

 merci à la tablette qui m'a permis d'écrire ce billet








26 déc. 2013

Prenez votre bicyclette voyons !!

En ces périodes de départ en vacances, de neige ou familiales, de ces déplacements pour retrouver des cousins ou neveux pas vus depuis longtemps, de ces fêtes qui se suivent, on recommande chaudement à tous ceux qui vont d'un point à un autre d'éviter de prendre leur voiture, parce que c'est polluant, que c'est dangereux, que les conditions climatiques peuvent être difficiles, que le petit verre de trop peut être fatal, que la fatigue amoindrit les réflexes, etc... Avec comme leit-motiv : "Prenez les transports en commun !"

Trois petits exemples récents personnels et plus généraux :

- Il y a de nombreux avions qui font le trajet Marseille-Paris, et le matin du 25 décembre, de 7h à 11h, il y avait plusieurs vols programmés. Bien.. Sauf que sur tous ceux qui étaient prévus, un seul est parti (le suivant ne partant qu'en milieu d'après-midi, tant pis pour le repas familial), quid des personnes qui avaient retenu dans un des autres ? Raison invoquée, la tempête sur Paris (ah bon... Elle était déjà terminée dans l'ouest de la France depuis plus de 12h..)......

- Toujours concernant les avions, les gens qui avaient décidé d'aller passer le soir de Noël à New-York et qui avaient retenu leur chambre d'hôtel (et on connaît les prix de l'hôtellerie locale) et leur vol sur United Airlines, n'ont pas pu partir pour des raisons techniques et l'ont passé dans un hôtel de Roissy... Leur départ ayant été reporté au 26 !!! Espérons que Santa Claus les aura attendus ! (*)

- Plus au raz du sol : un train pour Paris le 24 au soir est parti de Normandie avec 1/2h de retard, bien sûr pas rattrapée sur un trajet d'une heure environ... Et au retour, le train prévu était carrément supprimé (la SNCF qui n'a jamais eu la fibre communicative, n'a pas jugé bon de donner une explication, et encore moins de s'excuser), ce qui a obligé à en prendre un plus tard, avec changement. Résultat, deux heures de retard à l'arrivée. Au passage, il est obligatoire d'étiquetter ses bagages, c'est dit, redit et répété, mais... Dans les Intercités, il est impossible d'avoir même une seule valise par personne, parce qu'il n'y a pas la place de la ranger quelque part, ça n'a pas été prévu... Sans doute que Le Havre, c'est une banlieue si proche de Paris qu'on n'a pas besoin de bagages.

Vous me direz que les "fortunes de mer" sont fréquentes aussi en voiture, et souvent beaucoup plus graves, mais quand même, quand on incite si fortement les gens à prendre les transports en commun, qu'on augmente le prix du carburant, qu'on poste des radars partout pour mieux rançonner les conducteurs, qu'on explique que pour la planète, il vaut mieux prendre un vélo (à 70 ans avec une valise, pour faire 200kms, c'est tout à fait évident..), on pourrait au moins faire en sorte que ceux-ci, qui ne sont pas déjà si fréquents et si pratiques en dehors du pourtour des grandes villes (il faut quand même aller à la gare en voiture quand on habite à la campagne), soient fiables, réguliers et à peu près confortables (les usagers de la ligne 13 du métro de Paris aux heures de pointe pourraient en parler).

Pour ne pas conclure sur une note aussi négative, il y a quand même des choses qui vont bien, par exemple les autobus dans Paris : on ne les attend plus comme autrefois, il en passe toutes les 5 ou 6 minutes, et avec les couloirs dédiés qu'ils empruntent, on va plus vite qu'en voiture (et pas d'escaliers à monter comme dans le métro) !


* C'est vrai qu'aller à New-York en voiture, c'est pas bien pratique....

23 déc. 2013

La lumière de Bethléem

Voilà une bien jolie tradition, même si elle est récente. Les scouts, aussi bien catholiques que protestants, se réunissent chaque année pendant l'Avent, à Vienne, en Autriche, pour aller chercher la lumière qui vient de Bethléem et l'apporter dans tous les coins d'Europe où elle est distribuée et partagée.

C'est en 1985 qu'un scout s'est rendu à la grotte de la Nativité, à Bethléem y allume une flamme qu'il a rapportée à Vienne. Depuis, par l'intermédiaire des groupements scouts de toute l'Europe, la lumière est transmise de main en main et arrive dans chaque paroisse où elle est alors distribuée à ceux qui le souhaitent.

Symbole de paix, d'union, de joie, elle éclaire les crèches des églises et des foyers et rappelle, si besoin est, que c'est à Bethléem qu'a eu lieu le premier Noël, il y a plus de 2000 ans maintenant, et que tous les chrétiens de la Terre le fêtent encore (*).

Alors, en cette veille de Noël, je vous souhaite à tous une belle fête, pleine de lumière, de chaleur, de joie et de paix.


(*) Les autres aussi d'ailleurs, sans toujours réaliser que ce jour férié, précédé du réveillon, est avant tout une fête religieuse...

21 déc. 2013

Non, moi je ne veux pas d'Internet !

... M'a dit un ami (*) sur un ton qui n'admettait pas la moindre discussion, mais... Il me téléphonait, depuis son mobile, dans des conditions de réception et d'émission aléatoires, pour me demander un document dont il avait besoin pour une instance que nous fréquentons ensemble.

Conversation un peu surréaliste :

- Mais comment veux-tu que je te l'envoie par téléphone ?
- Tu sais quand même bien écrire un SMS, non, tu n'as qu'à le faire !
- T'envoyer une série de documents par SMS ?? Tout est transmis par mail avec les pièces jointes qui vont bien.
- Mais moi, je n'ai pas de mail, je n'en veux pas et n'en voudrais jamais !
- Alors comment veux-tu qu'on fasse ? Qu'on photocopie les documents, et qu'on prenne la voiture pour venir te les apporter ? Pas vraiment rentable et bien chronophage non ?
- Et la date de la réunion, je ne la sais pas non plus, "on" ne me l'a pas donnée, on aurait quand même pu m'avertir... Par téléphone, tout le monde a le téléphone et tout le monde n'a pas internet
- Euh... Elle a été envoyée à tous par mail il y a quelques jours
- Mais je t'ai déjà dit que je n'avais pas de mail et que...
- Oui, je sais, mais s'il fallait téléphoner individuellement à 20 personnes, ce ne serait....

Insoluble ! Quand toutes les transmissions d'une instance associative se font par internet, celui qui s'y refuse se trouve totalement marginalisé. Sachant que les participants sont tous distants de plusieurs dizaines de kilomètres, il est tellement plus facile de se transmettre les documents "virtuellement" (de les amender ensuite et de les renvoyer éventuellement) que de faire de la route, de dépenser de l'essence et du temps, ainsi que du papier pour les photocopies. Il est aussi beaucoup plus rentable d'envoyer une information par mail à 20 personnes que de leur téléphoner individuellement au risque de ne pas les trouver au bout du fil et de devoir recommencer sans en oublier.

Peut-être faut-il déplorer cette omniprésence d'internet dans la vie quotidienne et son côté absolument indispensable ? Et se demander comment on faisait avant ? Mais alors, il faudrait aussi se demander comment on faisait avant le téléphone et les photocopieuses !!

Sans doute qu'il y a eu les mêmes réticences à l'époque. Sans doute a-t-on entendu dans le passé : "Je n'aurai jamais le téléphone, je ne vois pas à quoi ça pourrait me servir, et puis, être sonné comme un valet, pouah !"... Pour ensuite déplorer : "Pourquoi j'ai été averti le dernier ? C'est inadmisible, pourtant "on" sait bien que le courrier de la Poste met plusieurs jours à arriver...".



(*) Je précise qu'il ne s'agit pas d'une personne âgée... Ni même d'un jeune retraité....

17 déc. 2013

Hit parade et tubes

Il n'y a pas que dans la Varieté, qu'il existe des tubes, la musique dite "classique" en a aussi pas mal, de ces airs que l'on fredonne sans plus trop savoir à qui les attribuer, qui font partie de l'inconscient, que l'on connaît depuis l'enfance. Je pensais à ça en allant voir "Les contes d'Hoffmann" d'Offenbach, et en entendant Belle nuit Ô nuit d'amour souris à nos ivresses..." qu'une grande partie des spectateurs aurait pu reprendre en choeur (*) !

Mais il y en a plein d'autres, par exemple, du même Offenbach : "Le roi barbu qui s'avance, bu qui s'avance, bu qui s'avance, c'est Agamemnon", de La Belle Hélène, ou "Il grandira, il grandira, il grandira car il est espagnol" de La Perichole. Au passage, si la musique est remarquable, les paroles sont... disons... enfin... Mais ce n'est pas le plus important !

D'autres, toujours dans l'art lyrique : "Toréador prend ga aa arde" de Carmen (Bizet), l'air de la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée de Mozart (encore que là, pour le fredonner sous la douche, il faut déjà avoir un certain talent), sans oublier tous les airs célèbres qui ont été choisis pour la musique de publicités et que certains ont découvert par ce biais.

Il serait bien trop long de les citer toutes (**), mais certains sont devenus des tubes, certes par des voies détournées, mais sans doute ont-ils contribué à faire connaître leur compositeur ? Et qui sait, donner envie d'en connaître d'autres oeuvres ?

(*) Oui, d'accord, la moyenne d'âge était plus près des 60 que des 18..... 

(**) Voir ici pour une liste quasi complète, ou pour en écouter quelques unes.

15 déc. 2013

Quelle fracture numérique ?

En 2013, en France, 82% de la population utilise Internet, en 2005, il n'y en avait que 50%. La fracture numérique au sens où on l'entendait dans les années quatre-vingt dix, c'est-à-dire en terme d'équipements, s'est grandement résorbée. Maintenant, il faut réduire la fracture du débit : certains peuvent utiliser la fibre optique à la maison, et la 4G dans la rue, d'autres sont limités à 1 Mega voire moins, et n'ont que des balbutiements de 3G hors de leurs bases. La ministre, Madame Fleur Pellerin, observe aussi qu'une "nouvelle fracture pourrait s'ouvrir car une partie de la population ne sait pas décoder l'univers du numérique et d'internet", ajoutant qu'il y a un gros effort de pédagogie à faire. Ah que oui ! Comme elle a raison !

Si la plupart des gens parviennent à utiliser leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone à peu près correctement, parce qu'ils font souvent les mêmes choses, et parce que les interfaces se sont simplifiées, par contre, pour le fond, pour la "philosophie", il y a encore du pain sur la planche ! Sans revenir sur les dangers de publier n'importe quoi sur soi ou sur les autres dans les divers réseaux sociaux, dont on a déjà beaucoup parlé, et dont les retombées peuvent être dramatiques, il suffit de regarder autour de soi et d'observer certains comportements :

  • La gentille dame qui regarde, perplexe, son téléphone portable où elle vient de recevoir un SMS de Chine, dans lequel une mystérieuse correspondante lui demande son numéro de carte bancaire, parce qu'elle ne peut pas lire les chèques, et s'interroge sur la façon de s'y prendre pour lui donner satisfaction....
  • Le monsieur qui a entendu parler des virus et autres malwares mais qui n'a pas tout compris à l'histoire, et qui, du coup, pour se prémunir contre tout ça, clique sur tous les liens rencontrés sur une page web, surtout ceux qui indiquent : "votre PC est lent, c'est qu'il est infecté par un virus, cliquez vite ici"...
  • Le petit garçon qui sait tout mieux que son père et sa mère et qui laisse le numéro de téléphone de ses parents et leur adresse mail sur des forums de gamins ignorant que des robots en feront leurs choux gras...
  • Celui ou celle qui ne veut pas s'embêter et dont tous les mots de passe, quel que soit l'endroit où on les lui demande, seront toujours 123456 ou AZERTYU...

Et encore, je n'ai pas évoqué la méconnaissance de l'outil que l'on utilise, les images qui partent n'importe où sur le disque dur et qu'on ne retrouve plus, les fichiers qui se planquent dans un sous-répertoire par défaut parce qu'on ne sait pas changer la destination, et qui disparaissent ainsi dans une oubliette, la clé USB débranchée en tirant dessus et qui cesse mystérieusement de fonctionner au bout de quelques temps, sans que son propriétaire comprenne pourauoi....

Oui, Madame Pellerin, il y a du pain sur la planche et du boulot de pédagogie à mettre en oeuvre, les clubs d'informatique, les communes, sans parler des prestataires payants, s'y emploient depuis des années ; les constructeurs de leur côté peaufinent leurs interfaces en les rendant plus faciles à appréhender (mais aussi plus fermées, ce qui peut être très frustrant... pour d'autres catégories d'usagers), sans doute faudra-t-il attendre encore pas mal de temps pour que cette fracture numérique là, qui tient à l'humain plus qu'aux infrastructures techniques, soit résorbée.

10 déc. 2013

C'est l'hiver




Premières gelées, premiers dépots de givre sur la végétation, qui brille sous le soleil, quand il y en a ! Et s'il fait trop mauvais, eh bien, on reste au chaud, devant son ordinateur par exemple....

Au passage, les afficionados de Peal's Peril sont impatients. En effet, l'éditeur, talonné par les joueurs compulsifs, qui ont déjà terminé tous les niveaux, n'ouvre qu'un nouveau chapitre par semaine, le jeudi vers midi (heure française). Alors, les fans attendent... et comme en attendant, ils engrangent tout plein d'énergie, par échange avec les copines, et par récupérations diverses, quand s'ouvre le nouveau chapitre, ils le terminent dans les trois jours et.... Ils attendent de nouveau ! Frustrant isn't it ?

Enfin, il ne manque pas d'autres jeux pour se distraire pendant ce temps, par exemple "Solitaire Atlantis", jeu de cartes aux graphismes très soignés et à la musique apaisante (pour une fois qu'on ne l'éteint pas systématiquement..), ou dans un genre différent "Monster Buster" qui a le gros avantage de ne pas être trop difficile tout en restant amusant. Tiens, j'aurais du faire "testeuse de jeu" moi.... 

9 déc. 2013

Réseaux sociaux et sociabilité

On nous rabâche à longueur de journée qu'Internet, les réseaux sociaux, les chats en tous genre détruisent la sociabilité, qu'on ne sait plus parler qu'à son écran, son smartphone, par l'intermédiaire de son clavier ou de ses doigts sur la tablette, qu'on vit dans un monde d'autistes, le casque rivé sur les oreilles, parlant via bluetooth avec un lointain correspondant et ne voyant plus l'humain qui est à côté, qu'on va vers la fin de la Société en quelque sorte...

Eh bien, il paraît que ce n'est absolument pas vrai, et que c'est même le contraire ! Une étude fort sérieuse a démontré que les réseaux sociaux non seulement ne détruisaient pas la sociabilité, mais qu'ils l'intensifiaient, et ceci pour toutes les couches de la société justement, y compris les seniors qui sont parmi les plus actifs sur Facebook et similaire (*).

C'est vrai que si j'en juge par le petit bout de ma lorgnette, le groupe de copines avec lesquelles je joue justement sur Facebook, qui s'était constitué au départ pour s'entraider sur un jeu particulier, finit par se connaître, et par élargir les discussions à pas mal d'autres choses. Il est vrai aussi que j'ai personnellement connu plusieurs couples qui se sont formés sur Internet par l'intermédiaire de messageries instantanées et autres canaux de discussion, qui se sont mariés et sont parents maintenant. Ces gens-là se seraient-ils rencontrés dans la vraie vie ? Et sans aller jusqu'au mariage, combien de personnes avec lesquelles on discute tous les jours sur IRC sont devenues de vraies amis, que l'on a grand plaisir à rencontrer... IRL !! Les aurait-on trouvés sans ce media rassembleur ?

Le fait déjà de s'affranchir des distances, et de permettre de croiser des gens que seul le hasard permettait de trouver auparavant, est une forme nouvelle de sociabilité qui n'est plus limitée au village, au quartier, à l'entreprise, ou à la paroisse. Elle n'empêche pas d'aller rendre visite à ses voisins de rue non plus... (**)

Alors, soyons optimistes, la société change ? Eh bien ce n'est pas la première fois depuis le début de son histoire ! Les ados sont scotchés à leur écran d'ordinateur ? Eh bien, ça vaut mieux que de traîner dans la rue ! Laissons la parole en conclusion à un éminent spécialiste des mammifères (et pas seulement des homo sapiens), dans un chapitre consacré à ... L'oreille de ces animaux :

"La grande nouveauté que ces technologies autorisent est la constitution de nouveaux réseaux sociaux invisibles, voire la création de sociétés nouvelles, en marge des structures officielles. Aux trois osselets se greffent les oreillettes et leurs auxiliaires et relais, les smartphones... La conséquence est que les sociétés humaines prennent de nouveaux contours. Ces fragmentations et restructurations que s'opèrent grâce aux nouvelles technologies peuvent aussi bien inquiéter qu'enthousiasmer... C'est un sixième sens que la science et la technologie accordent aux humains avec, pour perspective, la conquête de nouvelles libertés."

Dans "Nous les mammifères" de Jean-Louis Hartenberger (directeur de recherches au CNRS, lauréat du prix Jean Rostand).

(*) La même étude observe que, justement pour les seniors, l'utilisation des réseaux sociaux (apprendre comment ça marche, y participer) accroît l'acuité mentale, alors.... Plus de scrupules à jouer sur Facebook !!!
(**) Ni d'utiliser Internet pour mettre au point les musiques liturgiques de la paroisse ! Plutôt que de prendre sa voiture pour aller chez l'un ou chez l'autre, c'est donc plus écologique..


L'image d'illustration provient de ce site qui propose une excellente étude sur la sociabilité numérique.

4 déc. 2013

Un petit nouveau

Voilà, avec la guerre des opérateurs de téléphonie mobile, il est intéressant de voir celui qui fait les meilleurs prix d'abonnement avec les meilleures prestations, et de faire ainsi jouer la concurrence. Du coup, on en profite pour changer de mobile, histoire de voir autre chose. Oui mais... Il faut déménager ! Enfin, je veux dire s'installer à nouveau sur un nouvel appareil.

Déjà, regarder où se trouvent les principales fonctions, les boutons n'étant évidemment pas placés au même endroit que sur le précédent. Puis, les deux choses indispensables au départ à savoir changer le fond d'écran et la sonnerie ! Et puis, retrouver les applications auxquelles on est habitué, et les réinstaller depuis Google Play, configurer le tout selon ses goûts et ses habitudes et c'est parti pour quelques mois (années ?).

Cette phase de "déménagement", si elle peut être excitante quant à la découverte d'un nouveau jouet, est un peu fastidieuse quand même, et c'est pareil quand on change d'ordinateur. Là, c'est encore pire, faut télécharger les softs que l'on utilise (ou alors, on a gardé les .dmg quelque part sous le coude(*)) et les installer à nouveau, ainsi que les drivers de l'imprimante, faut récupérer les données dont on a besoin (certes, elles sont sur le disque dur externe, ce qui est bien pratique), se réhabituer à une nouvelle interface où la souris s'égare tant elle connaissait bien son chemin précédent, découvrir des trucs qui ne "marchent" pas comme avant et prendre ainsi de nouvelles habitudes. De plus, il ne faut pas oublier qu'un outil qu'on allume en se levant et qu'on éteint en se couchant finit par devenir une partie de soi-même et que c'est toujours quelque part un peu déstabilisant de modifier un organe vital !!

Allez mon vieux MacBook Pro, je t'aime encore, malgré tes sept ans révolus, et ne suis pas prête à t'abandonner, ce n'est pas parce que je change de téléphone que je vais te mettre au rancart, même si ta RAM est un peu faiblarde et que les touches de ton clavier sont usées, le téléphone ne me rend pas les mêmes services que toi, avec lui, c'est quand même moins fusionnel !

(*) Carbon Emacs, par exemple, qui évolue peu (il est si parfait..) avec son .emacs évidemment, et son mode wiki.el indispensable.

1 déc. 2013

Symphonie d'automne

Du soleil et du ciel bleu, un jour d'automne, c'est une bénédiction ! Il reste encore quelques feuilles aux couleurs mordorées, et les moindres détails végéraux prennent un relief particulier. Les jours sont de plus en plus courts, la mousse est toute humide, il y a souvent de la brume, alors, vite vite, il faut sortir pour admirer ces ultimes couleurs avant la grande nuit de l'hiver.





30 nov. 2013

Espionnés ?

Il paraît qu'on est espionné de partout, avec les nouvelles technologies. Certes, ce n'est pas un scoop, on savait déjà que Google vous suivait à la trace, en vous proposant, par exemple, des publicités en rapport avec les dernières recherches que vous avez faites, que Facebook observait votre comportement pour, là-aussi, vous proposer des choses en rapport avec votre activité. Mais il y a aussi les téléphones, qui permettent de savoir où vous vous trouvez, et maintenant, les voitures qui ne devraient pas tarder à embarquer une sorte de boîte noire qui indiquera à votre assureur, en cas de pépin, à quelle vitesse vous rouliez, si vous alliez droit, si... A votre assureur ? Mais aussi certainement à la Gendarmerie.

Avec la mémoire éidétique d'Internet, on devrait savoir que la moindre phrase émise sur un forum, ou sur tout autre site, ne disparaîtra plus jamais et pourra, selon les circonstances, se retourner bien plus tard contre vous. Google nous surveille, les réseaux sociaux aussi, les sites marchands, et même le Gouvernement qui entretient des bases de données pour soi-disant lutter contre le terrorisme !

Que faire ? Rentrer dans sa caverne, sans électricité, ne plus voir personne, ne plus téléphoner, ne plus aller chez son boucher (qui sait quelle viande vous préférez), ne plus prendre sa voiture évidemment, et ne plus payer d'impôts, parce que le percepteur sait beaucoup trop de choses sur vous !!

Il y a peut-être un juste milieu, fait de bon sens et de quelques principes de base. Ne pas écrire n'importe quoi n'importe où sur Internet, (parce que votre IP indique beaucoup de choses sur vous...), ne pas oublier que "les écrits restent". Ne pas visiter des sites moralement ou légalement douteux. Ne pas activer la localisation sur le téléphone portable, si ce n'est pas indispensable. Tenter d'expliquer aux plus jeunes que certaines images postées sur des réseaux sociaux sont nocives et dangereuse pour eux, leurs copains et leur avenir à tous.

Et puis, ne pas devenir paranoïaque non plus ! Même si le fait que le monde entier se soit aperçu que je me suis fait doubler par six de mes copines de jeu sur Facebook dans Pearl's Peril me contrarie fortement !! Je suis d'ailleurs sûre que les Renseignements Généraux ont ricané en voyant cette perte incommensurable de dignité !

25 nov. 2013

Une langue peut en cacher une autre

Le français est moins parlé dans le monde que l'anglais, voire l'espagnol, tout le monde le sait, mais, si c'est toujours du français que l'on parle dans plusieurs endroits du monde, ce n'est pas toujours avec la même signification partout.

Par exemple, nos cousins québecois vont aller chez le "dépanneur", pas du tout pour faire réparer leur voiture ou leur machine à laver, mais pour acheter de l'épicerie chez le marocain du coin (*) ; et quand ils remercieront le commerçant, celui-ci leur répondra "bienvenue" et non pas "à votre service" comme à Paris. Certes, dans ce dernier exemple, on voit l'influence de leur grand voisin du dessous qui répondra, dans les mêmes circonstances "You're welcome"...

On peut trouver un certain nombre de mots pour lesquels la signification est différente de part et d'autre de l'océan Atlantique. Dans un petit opuscule intitulé "Le petit livre des gros mots", j'en ai relevé quelques uns, pour lesquels, le sens dans lequel ils sont utilisés génère un contresens amusant. Donc, chez nos cousins :

  •  Une balance n'est pas un mouchard, un traitre, mais le reste d'un compte, un solde ;
  •  Une bibite n'est pas une petite.... mais un insecte ;
  •  Branler n'est pas ce que l'on pourrait penser, ni d'ailleurs le fait de glandouiller, mais seulement celui d'hésiter ;
  • Un chiard n'est pas un gamin plus ou moins bien élevé, mais un gros ennui dans le sens de drame ;
  • Foirer n'est pas rater irrémédiablement quelque chose, mais au contraire faire la fête ;
  • Un noeud n'est pas un imbécile (ou autre chose que la décence m'empêche de préciser), mais un obstacle ;
  • Un train n'est pas ce sur quoi nous sommes assis, notre fondement arrière, ou un moyen de transport, mais un bruit.

Comme quoi, un citoyen de la Belle Province, qui, arrivant en France, annonce, qu'il a foiré, pour oublier son chiard et qu'il a été agressé par des bibites, ne saurait être taxé de pédophilie ou autre abjection morale, mais plus simplement qu'il a fait la fête pour oublier ses ennuis, mais que les insectes l'ont fortement dérangé !

En fait, il faut se dire que les Français et les Québecois utilisent les mêmes mots, mais pas dans le même sens, ce qui peut provoquer quelques quiproquos amusants ! Mais ça doit être pareil pour les Belges et les Suisses francophones, voire pour les pays d'Afrique qui parlent encore le français. Il en va de même pour des mots espagnols utilisés là aussi de part et d'autre de l'Atlantique, entre l'Espagne et l'Argentine, dont l'usage à mauvais escient pourrait bien faire rire (ou stupéfier) son interlocuteur (**).

(*) Qui n'est d'ailleurs pas forcément originaire de Tafraoute, jolie ville du sud du Maroc réputée pour le nombre de ses ressortissants qui sont commerçants de proximité en France (où on trouve de tout, et qui sont ouverts tard le soir), et ... Pour son artisanat de magnifiques babouches brodées !

(**) Le premier mot appris en arrivant à l'aéroport de Buenos-Aires en Argentine a été "Equipajes", parce qu'en sortant de l'avion il fallait suivre cette indication pour récupérer..... ses bagages ! Une traduction "littérale" m'aurait sans doute amenée ailleurs !!


22 nov. 2013

Et pour finir... Buenos Aires

Point d'arrivée en Argentine, c'est une immense capitale aux influences architecturales variées, aux quartiers fort différents les uns des autres, avec ses immeubles modernes, ses rues quasi hausmaniennes, mais aussi ses lieux populaires et sa périphérie où la pauvreté et les bidonvilles sont encore bien présents. Pas grand chose en commun entre l'avenue du 9 de Julio (la plus large du monde) et les rues ombragées de Palermo, entre l'architecture européenne voire parisienne de La Recolata et la tôle ondulée peinte de La Boca, sans oublier un des aéroports, l'Aeroparque, au bon milieu de la ville, où les avions décollent et atterrissent entre la voie de chemin de fer et une rue à forte circulation.... (*)

Quelques facettes :

La cathédrale où l'actuel pape François, ancien archevêque de Buenos Aires officiait. Elle ressemble plus, à l'intérieur, à une basilique qu'à nos cathédrales gothiques, et est entourée à la fois de buildings modernes, et d'immeubles qui pourraient aussi bien se trouver à Paris.

La Casa Rosada, le siège du gouvernement, leur Elysée en quelque sorte, tout en bas de la place de Mayo.

La Plaza de Mayo, connue par les défilés silencieux des Mères de Mai, à l'époque noire de l'histoire du pays.

Le pittoresque quartier de La Boca, berceau du tango, lieu d'arrivée des immigrants qui venaient travailler sur le port, avec ses façades colorées, le stade fameux des footballeurs de La Boca Juniors, ses ruelles animées, ses touristes et son insécurité dès la tombée du jour....

Les jacarandas en fleurs (eh oui, novembre pour eux, c'est le printemps..), au nord du quartier de Palermo.

Et voilà un citoyen en liberté au zoo : le lièvre de Patagonie, ou Mara, qui se ballade avec ses copains, ses copines et ses petits dans les allées au milieu des visiteurs !

(*) à propos des voies ferrées, il y a 16 passages à niveau en pleine ville, et de nombreux trains de banlieue qui passent, ce qui n'arrange pas vraiment la circulation automobile !!

21 nov. 2013

La péninsule Valdes

Une excroissance de terre située à environ deux heures de vol au sud de Buenos Aires, sur l'Atlantique, célèbre par sa faune : manchots, baleines, éléphants de mer, oiseaux.

Mais faut y arriver ! Déjà, il faut rouler sur cent cinquante kilomètres depuis l'aéroport de Trelew jusqu'à la petite ville de Puerto Piràmides, sur une route qui traverse une steppe monotone, et une fois arrivé là, il n'y a plus qu'une méchante piste caillouteuse de 75 kilomètres pour arriver à Punta Delgada où vivent d'immenses colonies d'éléphants de mer.

Ensuite, pour les amateurs d'étendues sauvages et ventées, qui ne craignent pas les secousses et dont la voiture est solide, on peut faire le tour de la presqu'île, avec de splendides points de vue sur la mer. Attention toutefois, tout au long des deux cents kilomètres, passé Puerto Piràmides, il n'y a pas la moindre pompe à essence, et ce ne sont pas les guanacos rencontrés qui pourront vous dépanner !!

On arrive à Puerto Piràmides, accueillis par le drapeau argentin

Puerto Piràmides, une jolie station balnéaire (oui, l'eau n'est pas chaude, mais les baleines sont proches)

Les "machins" que l'on voit au bord de la plage ne sont pas des cailloux, mais des éléphants de mer qui se prélassent au soleil en grognant, grommelant, eructant...

Les mêmes, de plus près... L'eau est bonne ? Pour eux, certainement !
(à suivre...)

18 nov. 2013

Entre lac turquoise et glaciers bleus

Aux marches de la Cordillière des Andes, entre lacs immenses et neiges éternelles, la région d'El Calafate en Patagonie est riche en paysages extraordinaires. On navigue sur le lago Argentino, au milieu des icebergs d'un bleu intense, avec les montagnes en toile de fond, on s'approche du glacier Upsala en zigzaguant entre tous les blocs de glace qui s'en détachent et vont flotter dans le lac.

Au départ de Punta Bandera sur le Lago Argentino

le glacier Upsala et ses icebergs

D'accord, la photo n'est pas droite, mais ce n'est pas l'abus de Malbec, c'est que le bateau d'où elle a été prise penchait....
.

En prenant une autre direction, terrestre celle-là, on parvient au clou du spectacle, le glacier Perito Moreno, tout proche des spectateurs, immense, dont le départ se perd dans les brumes des montagnes qui lui donnent naissance. Et là, on n'a plus qu'à contempler et à attendre qu'un bloc s'en détache, dans un fort grondement de tonnerre et des gerbes d'eau glacée. Un judicieux système de passerelles permet de contempler le front du glacier à différentes hauteurs et sur différents points de vue, on ne s'en lasse pas....

Le glacier Perito Moreno vu de près

On guette la chute d'un pan de glace !
Au passage, ce glacier, contrairement à bon nombre de ses semblables, ne regresse pas, au contraire. Actuellement, son front est d'environ 5 kilomètres, et sa hauteur de 170 mètres dont 75 sont émergés. Son épaisseur atteint 700 mètres à certains endroits..... Un monstre ! Mais qui n'est pas le plus grand de la région, même si c'est le plus accessible pour les touristes. 

(à suivre...)


17 nov. 2013

La fin du monde ou le bout du monde ?

Aller jusqu'au bout du monde c'est un très long voyage, mais qui en vaut la peine : environ 13 heures d'avion pour rejoindre Buenos Aires depuis Paris, et ensuite, 3h 30 pour arriver à Ushuaïa, qui est, aux dires des habitants, la fin du monde, ou plutôt, la fin del mundo.

Un cadre exceptionnel, même si les montagnes ne sont pas très hautes, mais la latitude leur garde leurs neiges éternelles, une ville importante en population, construite un peu de bric et de broc, qui ouvre sur le canal de Beagle, au sud du détroit de Magellan, à 150 kms environ du Cap Horn, et à un peu plus de 1000 kms de l'Antarctique.

A proximité, le Parc National de la Terre de Feu, avec ses paysages étonnants, très différents de ceux d'Alaska. En effet, la fin de la Cordillière des Andes qui s'incurve à cet endroit n'a pas des sommets très élevés, et la végétation ne ressemble pas à celle de l'Amérique du Nord, mais le côté sauvage de l'ensemble est tout à fait fascinant, malgré le vent, permanent, qui malmène les arbres (les gens aussi...).

L'Argentine est un pays immense, et la Patagonie, qui n'en est qu'une partie, oblige, pour aller d'un point à un autre, à prendre un avion pour rallier les quelques villes qui s'y trouvent tant les distances sont grandes et la civilisation... clairsemée ! Quelques photos d'Ushuaïa et de la Terre de Feu, la suite dans un prochain billet de blog...

Le Parc National de la Terre de Feu

Le port d'Ushuaïa, au fond, le Canal de Beagle

La rue San Martin (le libérateur, pas le saint) à Ushuaïa

Le centre ville d'Ushuaïa (qui a dit qu'il y faisait toujours mauvais temps ? La preuve que non....)

(à suivre...)

30 oct. 2013

En partance


Donc, sur le point de m'envoler de l'autre côté de l'océan atlantique et dans l'autre hémisphère, vous savez bien, là où les gens marchent la tête en bas... A la découverte d'un pays lointain et inconnu, où la langue habituelle n'est même pas l'anglais, et à 14h d'avion de Paris. Beaucoup de curiosité pour découvrir cet immense pays si différent du nord au sud, qu'il faut sillonner en avion parce que les distances en voiture seraient trop longues, pour aller d'un bout à l'autre, d'autant plus qu'il n'y a pas les ressources hôtelières que l'on peut trouver au fil de la route dans l'Ouest Américain.

Curiosité de la découverte effectivement, d'un pays qui n'a pas une origine anglo-saxonne (ou un passé lié à l'Angleterre) comme ceux que j'ai plus l'habitude de fréquenter, d'une culture inconnue en dehors de ce que j'ai pu en lire, avec une langue que je ne parle pas du tout en plus !

Curiosité des climats divers : des températures plutôt chaudes du nord au climat quasi antarctique du sud, ce qui nécessite d'emporter autre chose qu'un jean, un T-shirt et un blouson léger, curiosité de comparer les glacier des Andes à ceux des Rocheuses ou d'Alaska... Et surtout, ne pas oublier de vérifier si la viande bovine est aussi bonne qu'on le dit, et si le vin est de qualité !

Donc, de Buenos-Aires à Ushuaïa, en passant par El Calafate et la Péninsule Valdès, on va voir si le sud de l'Amérique du Sud est aussi fascinant que le nord de l'Amérique du Nord.

Hasta pronto !

Evidemment que j'emporte la tablette, mais ça ne veut pas dire pour autant que je trouverais de quoi me permettre de publier des photos en cours de route... 

L'image d'illustration représente le glacier Perito Moreno, depuis l'article de Wikipédia , pas sûr que je puisse faire une si belle photo !

26 oct. 2013

Tablette ?, ordinateur ?, tablette ?, ordinateur ?......


Les experts qui scrutent le marché high-tech observent que depuis quelques temps les ventes de PC en volume (ordinateurs portables et fixes de bureau) ont reculé de 7,6%, passant de 341 millions à 315 millions d'exemplaires (*) et que la tendance s'affirme de plus en plus dans ce sens. Ils ajoutent : "il ne s'agit pas d'une tendance conjoncturelle, temporaire, due à l'environnement économique austère : cela reflète un changement de comportement de long terme". Ce sont les tablettes qui taillent des croupières à leurs vénérables prédécesseurs, elles dont les ventes explosent.

En se plaçant uniquement du côté du marché des particuliers (**), on peut se demander pourquoi les gens achètent plutôt une tablette qu'un ordinateur, portable ou de bureau. Déjà, les ventes des portables dépassaient largement celles des ordinateurs de bureau pour un usage domestique, question de place, de mobilité, par exemple, ce qui fait qu'à part un gamer acharné, qui a besoin d'une tour pour héberger sa carte graphique haut de gamme, son énorme disque dur et ses ventilateurs adequat, le simple quidam dont les besoins ne sont pas les mêmes, choisissait un portable plutôt qu'un outil aussi encombrant. Et pourquoi ce citoyen lambda se tourne-t-il maintenant plutôt vers les tablettes ? Plusieurs raisons sans doute..

Ses besoins ne sont pas les mêmes qu'il y a quelques années. Internet est incontournable, et plus encore, Internet partout, pour chercher un renseignement, faire un achat en ligne, participer aux multiples réseaux sociaux, etc.. Donc, il faut un objet qui se connecte en Wi-Fi (ou 3g), qui tienne dans le sac, qui permette d'envoyer et de recevoir mails et notifications, de surfer, et tout ça, une tablette le fait très bien, pour un kilo seulement. La bureautique qui a fait les beaux jours de l'informatique il y a vingt ans n'est plus du tout une priorité, pour un particulier, j'entends, il lui suffit de pouvoir consulter ses documentations .pdf ou d'étudier ses documents Word dans le train avant la réunion où il se rend, s'il a l'usage de ce genre de chose, et ça aussi, les tablettes, qui comportent une suite bureautique basique, le permettent parfaitement.

Sûr que l'infographie surtout poussée, s'accomodera mieux d'un grand écran et d'un ordinateur portable ou de bureau qui en est pourvu, mais pour envoyer la photo de vacances ou celle du petit dernier sur Facebook les logiciels fournis (ou acquis gratuitement sur l'Apple Store ou Google Play) sont amplement suffisants.

La tablette permet donc de rester en contact avec ses activités personnelles, où qu'on se trouve, sous un faible volume et un faible poids. Elle est peut-être le signe de l'évolution de l'utilisation de l'informatique par les particuliers, qui jongle entre sa tablette, son smarphone, et bientôt sa montre connectée ! De plus les tablettes sont volontairement simples d'emploi, l'installation des applications évidente et immédiate, leur suppression aussi, rendant l'outil utilisable par n'importe qui sans fastidieux pré-requis.

Les tablettes utilisent trois systèmes d'exploitation : IOS pour les Ipad, Androïd, et Windows 8, ce dernier ayant quelques difficultés à passer devant ses deux challengers. D'ailleurs, le grand perdant de cette mutation ne serait-il pas Microsoft ? Une étude Gartner l'observe :

"En 2008, le marché de l'informatique atteignait 92 millions d'unités avec 90 % pour Windows. En 2013, alors que le marché est estimé à 269 millions d'unités, Windows ne représente plus que 32 %. Quand le marché de l'informatique est multiplié par trois, la part de Windows est divisé par trois".

Alors, cette émergence, cet engouement, cette mainmise sur le marché signerait-il le déclin d'un des géants de l'informatique qui a un peu tardé à prendre le train en marche, et qui s'est fait doubler par Androïd et Apple ? Comme dans ces domaines les choses vont très vite, et pas forcément dans le sens que l'on prévoit, l'avenir seul le dira.


(*) La Tribune
(**) Je précise bien que je ne parle aucunement ici de l'utilisation de l'informatique dans une entreprise, les besoins sont très différents de ceux du particulier, encore qu'avec le cloud ou la facilité de transfert des fichiers de l'ordinateur vers la tablette, on puisse doter certains professionnels itinérants de cet outil en plus de leur machine de bureau.

24 oct. 2013

Pearl's Peril (*) rien ne va plus !


Les joueurs acharnés sont mécontents. En effet, pour accéder au prochain nouveau chapitre, il faut attendre plusieurs jours, quatre environ quand on a fini le chapitre précédent et même si on a toutes les fleurs demandées, et les trois amis nécessaires pour passer l'étape. Certes, on peut "acheter" son passage avec des billets, mais seulement quand il ne reste plus qu'un jour, donc, tant qu'à avoir attendu on peut attendre un jour de plus sans dépenser ses billets.

En fait, il semble que l'éditeur, Wooga, sans doute dépassé par son succès, diffuse le jeu au fur et à mesure qu'il le réalise, pénalisant certainement involontairement ses joueurs les plus assidus, ceux qui ont joué le plus ou depuis le plus longtemps et qui ont donc avancé trop vite dans l'histoire. Si le joueur est frustré, l'éditeur peut aussi y laisser des plumes, parce que quand on perd l'habitude de pratiquer un jeu (et il y en a tant d'autres), on finit par l'abandonner, et s'il y a moins de joueurs, le jeu perd en notoriété, donc, en ressources financières et publicitaires.

Les joueurs rouspètent en commentant l'annonce de l'éditeur, et les remarques dans le genre "frustrant, injuste, inadmissible, marre d'attendre.." pleuvent ! D'autant plus qu'il y a certains joueurs qui bénéficient de "bonus", comme la possibilité d'aller voir des voisins pour récupérer pièces et énergie (j'en fais partie, tant mieux), et d'autres pas, sans que l'on sache vraiment pourquoi, l'éditeur restant muet sur ce genre de demande. Seuls ceux qui viennent de découvrir le jeu ne râlent pas, et pour cause, puisqu'ils sont encore très loin des chapitres en gestation, par contre, certains n'ont pas encore compris que sans amis, ils n'iraient pas bien loin, alors que ce n'est pas très difficile d'en trouver.. De même que ceux, du genre à qui on ne la fait pas, crient bien fort qu'on ne peut pas jouer si on ne paye pas (avec du vrai argent), qu'ils le savent bien, eux... Alors qu'il suffit de bien gérer ses avoirs (virtuels ceux-là). On se marre !

Tout ça est 'achement important n'est-ce pas ? Bon, c'est pas tout ça, mais le chapitre va être débloqué dans peu de temps, et avec mes réserves en énergie, en pièces et en billets, accumulées depuis plusieurs jours, je vais pouvoir continuer à jouer un certain temps !


(*) Ah oui au fait, Pearl's Peril est un jeu d'objets cachés sur Facebook.

23 oct. 2013

Les navigateurs

Ben quoi, moi aussi je suis un navigateur
Quand un ordinateur est connecté à Internet dès qu'il est allumé, le programme le plus utilisé est le navigateur. Par lui, on se promène partout sur la toile, qu'il s'agisse d'y faire des achats, d'y prendre des renseignements sur tous sujets, de jouer sur Facebook, de tenter d'y écrire des articles encyclopédiques, d'y alimenter sites et blogs personnels, etc..

Et des navigateurs, il n'en manque pas ! Tous fonctionnent correctement (l'époque d'Internet Explorer d'antan est révolue, tout du moins je l'espère), ou à peu près. Chacun a ses défauts, ses qualités, son ergonomie, et surtout bénéficie de l'habitude qu'en a l'utilisateur. Et chacun a son caractère !!

Par exemple, Safari (version 5.1.10) perd souvent la connexion, et indique péremptoirement : "Vous n'êtes pas connecté à Internet, Safari ne parvient pas à ouvrir la page...". Ah bon ? Et pourquoi Chrome ou Camino le peuvent, eux ? Pour la même page évidemment. Il suffit alors d'attendre qu'il ait retrouvé ses esprits...

Firefox (version 24.0) est plus fidèle, s'il ne trouve pas la page, c'est qu'elle est introuvable (temporairement ou définitivement), mais il est très gourmand en ressources et tend à s'essouffler après plusieurs heures d'utilisation, ce qui le ralentit au point de le rendre quasi inutilisable. Il suffit alors de le fermer, d'attendre qu'il ait bien rangé ses octets à leur place, et de le relancer. Certes, le fait d'avoir une tripotée d'onglets ouverts, et de l'obliger à faire tourner le script LiveRC (pour la surveillance de Wikipédia), en permanence ne l'aide pas, pas plus que ma RAM un peu famélique.

J'ai aussi sous le coude Camino, un Firefox pour Mac, pas vraiment à jour, qui est là en dépannage, pour faire, comme on dirait en médecine, un diagnostic différentiel quand on constate un dysfonctionnement de ses deux grands aînés. Quant à Chrome, fraîchement installé, outre que son icône n'est pas très assortie à celles qui sont sur le dock du mac, je ne l'utilise pas encore assez pour me faire une idée. Il paraît qu'il est bien, rapide.... A voir à l'usage.

Où est le temps où l'on pouvait encore utiliser Mozaïc ou W3 sous Emacs ?

21 oct. 2013

Impressions d'automne


Quand il fait beau, doux, que le ciel est bleu pâle et les feuillages jaunes et dorés, on a plaisir à rêver dans les chemins... Mais Guillaume Apollinaire l'exprime beaucoup mieux que moi !

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

L'image d'illustration est un pot-pourri qui se veut impressionniste, un mélange de plusieurs photos prises dans la campagne locale. Merci à Gimp qui permet ce genre de création, et à Olivier dont je n'ai pas oublié les cours patients d'infographie.

20 oct. 2013

La tour Montparnasse

Ah qu'elle en a fait couler de l'encre et de la salive ! Construite à la place de la vénérable et vétuste ancienne gare Montparnasse, dominant Paris de toute sa hauteur, elle semblait incongrue dans ce quartier d'artistes, de petits restaurants et de lieux plus proches de la tradition, de l'histoire que de la modernité. On s'y est habitué depuis, et si elle n'a pas l'élégance de certaines tours de la Défense, elle a quand même un intérêt, on peut y monter, et se promener sur la terrasse extérieure, à quelques 210 mètres au-dessus de la ville.

Certes, ce n'est pas la Sears Tower, et encore moins l'ancien World Trade Center qui était à peu près deux fois plus haut, mais du 56ème étage, on a une vue circulaire sur Paris, sur les monuments, le métro aérien, les avenues, les toits des immeubles, les jardins que l'on ne voit pas depuis la rue.

Encore faut-il que le sommet ne soit pas noyé dans le brouillard ! Par contre, si on y monte alors que le ciel est bouché, on paye moitié prix... Et il n'y a plus qu'à faire des prières pour que la brume se dissolve petit à petit, et que l'on puisse découvrir le paysage urbain qui s'étale en contrebas.

Un ascenseur très rapide, tout fier d'annoncer qu'il lui faut seulement 38 secondes pour arriver au sommet, mène au niveau 56, et un escalier (heureusement intérieur) conduit sur la terrasse, entourée de vitres (heureusement aussi), qui ont aussi l'avantage de protéger du vent.

Monter en haut de la tour Montparnasse ? Oui, et pas seulement comme l'a dit un humoriste, parce que c'est le seul endroit de Paris d'où... On ne la voit pas !

Le cimetière de Montparnasse émerge de la brume

La gare Montparnasse vue d'en haut

La rue de Rennes

Haro

Haro sur ces bons apôtres qui s'indignent et fustigent ceux qui refusent l'accueil des Roms mais qui pour rien au monde n'accepteraient même une seule caravane dans leur propriété personnelle, ou un groupe de gens du voyage dans le champ à-côté de chez eux.

Haro sur ces bons apôtres qui critiquent au nom de la solidarité humaine l'expulsion d'une famille étrangère mais n'inviteraient pour rien au monde la dite famille à habiter chez eux pendant le temps des études des enfants.

Haro sur ces bons apôtres qui entravent et pénalisent la circulation et le stationnement des automobile dans les villes mais qui pour rien au monde quitteraient leur voiture de fonction pour prendre le métro aux heures de pointe.

Haro sur ces bons apôtres qui préconisent des taxes énormes sur les combustibles mais n'accepteraient pour rien au monde de baisser la température de leur appartement de quelques degrés.

Haro sur ces bons apôtres qui critiquent l'expansion des finances communales mais qui pour rien au monde  reviendraient sur l'interdiction de tout licenciement des personnels absentéistes et inefficaces.

Haro sur ces bons apôtres qui préconisent de prendre son vélo plutôt que sa voiture mais qui, pour rien au monde, ne proposeraient à une personne âgée d'aller lui faire ses courses.

Haro sur ces bons apôtres qui défigurent les villages avec des constructions écologiques imposées, dans lesquelles pour rien au monde ils habiteraient, et qui se font retaper un mas provençal dans une région naturellement ensoleillée.


Et c'est pas nouveau, puisqu'il y a plus de 2000 ans que Jésus a dit : "...ils disent et ne font pas ; mais ils lient des fardeaux pesants et difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes, tandis qu'eux-mêmes, ils ne veulent pas les remuer du doigt" Amen !

19 oct. 2013

Un musée injustement méconnu


Aux pieds de la tour Montparnasse, dans une petite rue tranquille, se trouve un musée étonnant, le musée Bourdelle. Là, ce sculpteur de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème (il est mort en 1929) a vécu et travaillé. On y voit de très nombreuses oeuvres de cet artiste aux talents foisonnants, qui vont de la pièce monumentale jusqu'aux plus fines têtes, en passant par des commandes académiques qui ne manquent toutefois pas de panache. Certes, on ne mettrait sans doute pas ça dans son jardin (déjà faudrait qu'il soit assez grand pour contenir chevaux et allégories), mais il représente toute une époque, même s'il est nettement moins connu et moins apprécié que Rodin, avec lequel il a travaillé.

Le musée présente aussi son atelier, avec d'intéressantes explications sur les techniques de sculpture qu'il employait, et c'est très compliqué, entre les plâtres, les moules, les bronzes... Il faut être autant artisan qu'artiste dans cette discipline. En plus, c'est un musée calme, tranquille, assez peu fréquenté, et l'entrée est gratuite ! Même s'il y a toutefois une préposée pour vous donner un billet dont le boulot consiste à vous dire ... que c'est gratuit !

Appartenant à la Ville de Paris, comme le musée Cognac-Jay, le musée d'Art Moderne, et la maison de Victor Hugo à Guernesey (ainsi qu'une dizaine d'autres), il mérite le détour, par ses cours et jardins, par ses étonnants bronzes expressifs ou monumentaux, par son côté pédagogique, et aussi, pour découvrir ou redécouvrir un artiste auquel le grand Rodin a fait de l'ombre, peut-être injustement.

L'atelier du sculpteur

Têtes fort expressives