31 mai 2008

Entre sable et ciel

Tandis que je crapahutais au mois de Mars dans le Sud Marocain, ma "soeur cosmique" (private joke) en faisait tout autant, un mois plus tard, mais dans le Sud Tunisien, elle. Et comme elle est bien plus douée que moi pour les photos, je vous laisse admirer.... et vous recommande surtout d'aller voir les autres photos, ça en vaut vraiment la peine. C'est là .


30 mai 2008

De Youtube à l'Ipod via Safari et Itunes

Petit exercice : récupérer une vidéo issue de Youtube, et la transférer sur l'Ipod, pour le fun, parce que ça n'a pas une réelle utilité, j'en conviens.

D'abord, télécharger la vidéo. Safari permet de faire ça tout à fait naturellement (merci Olivier). Ouvrir la page de Youtube, choisir la vidéo que l'on veut, aller au menu Fenêtre - Activité, double cliquer sur le lien de la vidéo (attention, c'est le premier, celui qui a un nom ésotérique..). La vidéo se télécharge, et arrive... là où on le lui a précisé dans Safari (par défaut, sur le bureau).

Première chose, la renommer en .flv et la visualiser avec VLC (merci Avosmacs), tout va bien ? Oui ? On passe à la suite.

Sachant que l'Ipod ne lit que les .mp4, il faut la convertir. Avec quoi ? Des outils, il n'en manque pas, mais il y a aussi un site Internet qui fait ça en ligne, gratuitement. ICI c'est très simple, et rapide (enfin, ça dépend aussi de la taille de la vidéo).

Voilà, on a un fichier .mp4 sur l'ordinateur, mais il faut le mettre sur l'Ipod maintenant. Déjà, transférer la vidéo dans la bibliothèque Itunes, pas trop compliqué. Puis synchroniser l'Ipod.. là, c'est un tout petit peu moins évident, parce qu'il ne suffit pas de brancher l'Ipod pour qu'il l'intègre, il faut aller dans la fenêtre de l'Ipod, onglet film, choisir celui que l'on veut (encore que quand il n'y en a qu'un....), dire à Monsieur Itunes qu'on veut transférer celui-là, et cliquer sur appliquer. Et là, sur l'Ipod, à la rubrique video, on retrouve son film ! Magique non ?

Toutefois il faut faire attention à la capacité de l'Ipod (un nano 4 Go dans l'exemple utilisé), et ne pas chercher à lui faire avaler un film de deux heures, même si l'image est d'excellente qualité... et puis, pour faire la manip, quand je pense que j'ai utilisé une vidéo de Richard Stallman, le Grand Prêtre du Libre, en la faisant transiter entre Safari et Itunes, lesquels ne le sont pas vraiment (libres), je me demande comment ça a pu marcher !!

27 mai 2008

Une résurrection ?

La petite famille

A force de vivre de si nombreuses heures en tête-à-tête, de veiller à ce qu'il soit toujours aussi propre extérieurement que clean dans sa tête et dans ses entrailles, de le protéger de tout mal, intérieur ou extérieur, de lui ranger soigneusement ses petites affaires, on finit par tellement s'y attacher que quand l'heure est venue de lui donner un petit frère, eh bien, c'est un crève coeur ! De le voir tout le temps éteint, de côté, câbles en berne et alim sombre, imaginant ce qui peut bien se passer entre ses couches inertes de silicium, et toute l'angoisse qu'il doit ressentir, d'être ainsi abandonné, lui qui participait à tout travail, à toute création, à tout plaisir.. on ressent comme un remord, une vive sensation de culpabilité, une mince pointe acérée de nostalgie.

Et de son côté... Le pire avait été l'arrivée du Mac, qui a tout balayé devant lui, rendant obsolète et inutilisables ses prédécesseurs, convertissant irrémédiablement sa propriétaire aux charmes d'OSX. Certes, l'arrivée du tout petit eee ne l'avait pas réjoui non plus, voyant que le rôle qu'il convoitait, celui de portable de secours, tout terrain, transportable sans risque, venait aussi de lui échapper, mais il se consolait en se disant qu'en fait, ils ne jouaient pas dans la même cour. Mais l'autre.. ce super Mac arrogant.... dont l'impérieuse présence l'avait relégué au placard...

Et puis un jour, on se dit qu'on pourrait peut-être donner une nouvelle vie à cet outil tant aimé et si vite abandonné (il n'a que trois ans), lui laisser son XP (on a toujours besoin d'un Windows quelque part), et lui mettre une nouvelle distribution Linux, pour s'amuser avec... et voilà comment Slimtux (qui a retrouvé son nom de baptême après une promenade de santé de sa maîtresse entre hosts et hostname..) a repris du service, s'est vu décoré d'un splendide fond d'écran représentant le Mont Mac Kinley, d'un xfce tout neuf, et nanti de quelques programmes indispensables, Emacs (évidemment), X-chat (ben voyons..), Thunderbird (intitulé Icedove sous Debian), Firefox, Gimp et Inkscape. Le reste viendra petit à petit... parce que, même si Slimtux est ressorti de l'ombre de sous l'étagère où il dormait, ce n'est pas pour autant qu'il a retrouvé sa suprématie, quand on a goûté au confort du Mac, c'est dur de s'en passer !

Quant à l'ancêtre, l'Athlon 1200, qui tient la place de trois fois les trois portables réunis, il dort depuis longtemps, sur l'épaule de son imprimante qui dort aussi.. mais il y a quelques projets le concernant, afin de le secouer de sa torpeur, et de lui donner une petite rémission avant départ définitif à la déchetterie.

20 mai 2008

Avalanche de clés USB

Autrefois, comme cadeau publicitaire, on donnait un porte-clé, ou un stylo, ou encore un pin's, maintenant, on récupère de partout des clés usb... Un abonnement à un journal ? Un gadget sur un salon ? Une prime pour un achat quelconque ? Voilà un super cadeau.. Du coup, on en a tout plein, des grandes, des petites, des rouges, des blanches, des en forme de tout (chien, bouteille, esquimau au chocolat, bûche, bijou avec strass, sushi, fruits divers, etc...) des de grande capacité, des de seulement 256 Mo, et bien entendu, on ne sait plus du tout ce qu'on a bien pu mettre dessus, quand encore on ne les perd pas au fond de son sac ou au fond d'un tiroir. Il est vrai que pour ne pas égarer de si petits objets, on a tendance à leur adjoindre un énorme porte-clé qui encombre, ou un long cordon qui s'emmêle partout.

Tout de même, en quelques années, les disquettes, puis les Zip ont été balayés par le raz-de-marée des clés usb dont les prix ont chuté à tel point qu'elles sont justement données en cadeau ! Mais, même si on les achète, on trouve des 2Go pour quelques euros, c'est devenu un objet banal, que l'on peut facilement avoir en plusieurs exemplaires (enfin, celles de chez Christofle ou de chez Cartier, serties de diamants, peut-être pas...).

Et quand on pense que ce petit machin de quelques grammes, de 5mm d'épaisseur et trois centimètres de long peut contenir exactement la même quantité de données que le disque dur de mon Compaq 486 DX2 66... ben, ça donne le vertige ! (ou un coup de vieux, selon l'humeur du moment).

15 mai 2008

Une innovation ?

Avec tous nos engins électroniques nomades, on est toujours à la recherche d'une source d'énergie pour les faire fonctionner de façon autonome. Ils ont des batteries, choses rétives qui ont la fâcheuse habitude de s'user et de se décharger à toute allure, malgré tout le soin que l'on prend d'elles. Il y a les partisans de l'économie : on coupe le wi-fi (et le bluetooth s'il y a lieu), on diminue la luminosité de l'écran, on n'utilise pas d'écran de veille mais plutôt, on active les économies d'énergie que l'on règle au maximum, et.... on s'enquiquine, parce qu'on n'y voit plus rien, parce qu'Internet est coupé, parce qu'il faut que le disque dur se relance, etc.. Pour une meilleure durée de la charge de la batterie à long terme, on prend soin de la décharger régulièrement, voire, pour certaines catégories, on l'ôte quand l'objet est sur secteur.. Mais quoi qu'on fasse, quel que soit le soin qu'on prenne de nos batteries, elles finissent toujours par vieillir, et tiennent de moins en moins longtemps la charge.

Alors, quelle est la solution ? Courir après les prises de courant dans les zones habitées ? Faire des pétitions auprès de la SNCF pour que "tous" les trains soient équipés avec prise à chaque place ? Trimballer tout un lot de batteries de secours (ce qui finit par être cher et encombrant) ? Mais non... il y a beaucoup mieux !

Il faut revenir à la manivelle, celle que nos aînés ont connue pour faire fonctionner les phonographes d'antan, ou au remontoir comme pour les montres et les réveils, voilà qui est écologique, simple, sûr, même qu'on n'a pas besoin de courant, et que c'est utilisable en plein désert !

Alors voilà, on prend son eee d'une main, on enclenche la manivelle de l'autre, et on tourne. Plus qu'on fait de tours, plus qu'on a d'autonomie, et si on sent que ça faiblit alors qu'on est en pleine conversation avec ses copains d'IRC, vite, quelques tours de manivelle et ça repart. On pourrait aussi prévoir une clé, si la manivelle tient trop de place, voire une sorte de pédalier, mais là, ce ne serait plus pour une utilisation nomade.

Elle n'est-y pas bonne mon idée ? D'ailleurs, d'autres ont pensé à quelque chose de similaire... l'OLPC est prévu avec un yoyo de rechargement.. regardez de ce côté . Donc, plein de pistes à creuser pour rendre nos indispensables compagnons totalement libres !

Et merci à Smeagoogle qui m'a donné cette idée de billet de blog, lors d'une conversation.. alimentée par courant électrique !

11 mai 2008

C'est l'histoire d'un mec...

C'est l'histoire d'un quidam qui, affolé, lance sur un forum un appel désespéré, parce que le seul fait de chercher à graver un DVD plantait totalement sa machine, et qu'il ne pouvait donc pas finaliser un projet de la plus haute urgence.

Quelqu'un réagit rapidement, en lui demandant de poster le contenu de la console. Sage conseil, certes, mais réponse sans doute trop laconique pour être comprise, puisque le quidam en question répond : " que veux tu dire ? gratuitement ?"... a-t-il pensé que pour être dépanné, il lui fallait envoyer une console (de jeu, je suppose..) en paiement ? Du coup, silence sur le forum, au grand dam de l'intéressé, de plus en plus angoissé, qui se met à vitupérer contre les participants, les accusant de ne point admettre qu'un système Apple puisse avoir des soucis comme les autres... Et là, comprenant que le malheureux n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être une console, chacun tente de le lui expliquer afin d'obtenir les renseignements souhaités.

Silence pendant un mois.. c'est vraiment très long de trouver une console sur Mac, et de mettre la main sur un fichier log... et le quidam revient à nouveau, ça y est, il a trouvé la chose, mais, demande-t-il, comment puis-je vous en copier l'image ? Eh bien, c'est pas gagné ! J'espère en tous cas qu'il ne va pas envoyer l'image de l'icône de cet utilitaire... On comprend mieux maintenant pourquoi le monsieur, à ce qu'il a dit dans un post précédent, avait changé quatre fois d'ordinateur en quatre mois ! Il y en a quand même qui feraient mieux de faire du tricot, parce que s'il n'arrive même pas à se servir d'un Mac, là, le cas est totalement désespéré.

Droit de réponse

Afin de répondre à mes deux petits camarades qui ont eu l'amabilité de commenter le billet ci-dessous, je voudrais seulement dire que l'eeePC n'a jamais été une machine fermée, verrouillée, à laquelle on n'ait absolument pas le droit de toucher, où l'on ne puisse rien modifier. Par exemple, Asus propose via les dépots Xandros, des versions particulières d'Ubuntu à y installer ; eeebuntu en est une, il y en a d'autres.. Et dans le fameux sources.list, d'origine, figurent les dépots officiels Xandros (c'est leur pauvreté qui oblige à modifier ce fichier). Asus, dans cette distribution, fournit aussi les outils apt-get, et synaptic, que l'on trouve par défaut. Et si l'on quitte le mode Easy pour le mode avancé on se retrouve sous un bureau KDE où, à ce que je sais, ces outils sont directement implémentés dans des menus.

Tous les sites officiels ou non qui parlent de cet ultra-portable expliquent la façon de procéder, il ne s'agit en aucun cas d'expériences exotiques pour geeks aguerris. La seule chose, c'est que, contrairement aux ordinateurs grand public avec lesquels on a l'habitude de cliquer sur un .exe (ou de draguer et dropper un .dmg), là, faut utiliser la méthode Linux, avec les outils Debian.

Vous me rétorquerez que ça ne figure pas sur le documentation papier livrée avec la machine, mais.... avez-vous déjà vu un PC sous Windows où la méthode d'installation d'un programme est indiquée dans la doc papier (quand il y en a une..) ? Ou un Mac ? Alors, où est la différence ?

Donc, installer un nouveau logiciel sur l'eee, ou en supprimer un installé d'origine, n'a rien d'un hacking hasardeux et non prévu par le constructeur, c'est seulement qu'il faut acquérir de nouvelles habitudes d'installation, ce qui n'est absolument pas différent du cas d'un utilisateur qui veut passer à Linux et cherche partout des .exe !

Ceci dit, installer Debian avec RatPoison, ou Ubuntu avec Compiz, dépassant largement mon seuil d'incompétence... avec toute la mauvaise foi du monde, je veux bien concevoir que ce soit là du domaine de hackers forcenés !

10 mai 2008

Amende honorable

Dans un billet précédent, j'avais osé dire qu'installer un programme sous Linux était bien compliqué.. ce qui me fut âprement reproché ! Eh bien, j'applique le vieil adage "errare humanum est, perseverare diabolicum" et fais amende honorable. Si effectivement la configuration du fameux sources.list n'est pas simple, surtout quand on est obligé d'utiliser un éditeur de texte inconnu, ensuite, une fois cette tâche préliminaire accomplie (et on ne le fait qu'une fois), le reste est limpide, lumineux, en résumé, aussi simple qu'avec Mac OS, c'est dire !!

Le but était d'installer Gimp sur l'eee. Il suffit d'ouvrir un terminal, et de lancer l'incantation magique : sudo apt-get install gimp. Quelques minutes après, Gimp est installé, et est parfaitement opérationnel ! Quelques phrases sybillines dans le terminal, juste pour raconter ce qui est en train de se passer, et c'est fini.

Le plus compliqué de la manoeuvre a été de se souvenir comment on mettait une icône dans un des onglets, avec l'utilitaire dont je ne me souvenais plus du nom... ce qui n'était pas très commode pour le lancer, ni du fonctionnement d'ailleurs, ne l'ayant utilisé qu'une fois, les interfaces graphiques, c'est toujours plus compliqué n'est-ce pas ?!?

Bon, vous me direz, qu'est-ce que tu vas faire de Gimp sur l'eee, avec un écran de 7 pouces ? Sans doute pas grand chose, à part m'amuser avec les scripts fu, mais là n'était pas le problème, le jeu, c'était de l'installer. Tiens, est-ce que ça ne va pas me donner d'autres idées ?

7 mai 2008

Le Musée Rodin

Un beau musée, dans un non moins beau cadre, au milieu de ses jardins, avec le dôme des Invalides en toile de fond. Il s'y déroule régulièrement des expositions temporaires, l'actuelle étant consacrée à Camille Claudel, la soeur de l'écrivain, amante, élève, et muse, d'Auguste Rodin.



De nombreuses sculptures de cette étrange artiste étaient présentées, et leur vue valait sans doute bien la longue queue qu'il a fallu faire pour accéder à l'exposition, les visages qu'elle sculptait sont si vivants, si expressifs.. Bon, on n'avait pas le droit de prendre des photos, alors, j'ai un peu triché pour vous faire profiter d'une des oeuvres parmi celles que j'ai préférées.


Quant à l'extérieur du musée, qui vaut aussi largement la visite, avec ses sculptures (de Rodin cette fois) au milieu de la verdure, comme il fallait ruser pour éviter les touristes fort nombreux, je ne puis que vous offrir un détail des portes de l'enfer !

6 mai 2008

On va chercher bien loin...

... ce que l'on a tout près ! Les ruines de l'abbaye de Jumièges, et celles de Château Gaillard aux Andelys, sont certainement les plus superbes ruines de France. Bien sûr, elles se trouvent en Normandie, et Château Gaillard, dominant la Seine sur son promontoire calcaire au milieu de la verdure locale, est dans l'Eure, qui, comme beaucoup trop l'ignorent, est un département plein de richesses touristiques. Donc, une petite visite aux Andelys, et l'escalade des chemins pentus qui serpentent autour de la forteresse, valent le déplacement.


2 mai 2008

Quelle galère....

... l'installation de programmes sous Linux ! Ce n'est pas un problème nouveau, je le rencontrais chaque fois que j'avais envie d'installer quelque chose à base de rpm sous Red-hat, et tous mes camarades Linuxiens de me dire qu'effectivement, sans gestionnaire de paquets, ce n'était guère pratique, que ce n'était pas la bonne façon de procéder, mais qu'il existait des outils qui rendaient la chose aisée. Ah bon ? Voyons voir ça... le eee est sous Xandros, Xandros est un debian-like, donc, faut utiliser apt-get, ou plutôt sudo apt-get. Elémentaire ? Euh... faut d'abord repérer le fichier sources.list, et le compléter : il y a des tutos pour ça, mais faut utiliser un terminal, et lancer un éditeur de texte parfaitement inconnu (nano en l'occurence). Bon, on copie-colle les lignes qu'il faut. Ensuite il faut faire sudo apt-get update... et là, il y a des choses mal reconnues, pour des raisons obscures de clé d'authentification. Bon, un second tuto, qui explique qu'il faut faire :
wget http://download.tuxfamily.org/eeepcrepos/key.asc,
suivi de sudo apt-key add key.asc
suivi de nouveau de sudo apt-get update......
voilà ! Ensuite, eh bien, il paraît qu'il faut seulement taper apt-get install le_nom_du_programme. D'accord mais... comment sait-on que ce programme existe dans les dépots ? En faisant sudo apt-get emacs, on se récupère un message disant que ce paquet, bien que figurant dans la base de données, est soit manquant, soit obsolète... Je m'indigne ! Emacs manquerait ? Ou pire, serait obsolète ? Quelle insulte !

Je tente une nouvelle approche, via Synaptic, en graphique. Là, ça ressemble à quelque chose de plus connu, enfin, tout du moins de déjà entrevu. Sauf que, comme avec toute interface graphique qui se respecte, il faut déjà apprendre à s'en servir, et ça prend tout de même un petit moment.. pour trouver "rechercher" et comprendre que pour installer, fallait faire "appliquer". Et là, on se croirait sous Vista : "êtes-vous sûr que vous voulez installer ce programme ? Il n'est pas authentifié, quelqu'un risque de prendre le contrôle de votre ordinateur..." Brrr... il s'agissait d'Emacs, pas d'un truc de peer-to-peer ou de cracker... en plus, la fenêtre de Synaptic, trop grande pour le petit écran du eee, ne permettait pas d'en voir le bas (impossible de la déplacer), et il m'a fallu aller sur un tuto de Synaptic pour voir la tête qu'elle avait sur un écran plus grand, et naviguer à l'aveugle entre tab et return pour pouvoir au pif, cliquer sur "appliquer".

Ensuite, eh bien, ça marche... On a fait le plus dur, les paquets se téléchargent et s'installent, et Emacs fonctionne !!! Oui, oui, oui... Ah, que ça fait plaisir de le retrouver !! Surtout l'indispensable mode Dired sans lequel toute gestion de fichiers m'est difficile.

Mais tout de même... quand je pense que sur le Mac, j'ai téléchargé Carbon Emacs, et l'ai installé en quelques secondes, sans rien d'autre à faire qu'un glisser-déposer dans le menu applications... Linux a encore bien du chemin à faire dans ce domaine pour devenir simple, intuitif et grand public !

Je précise aussi que sous Windows, si c'était un peu plus fastidieux que sous MacOS, c'était loin d'être aussi compliqué que sous Linux. J'imagine la tête d'un débutant windowsien qui voudrait installer quelque chose sur son eee... déjà que le mot terminal ou console doit lui paraître totalement saugrenu...

Ensuite, cerise sur le gâteau, on installe un petit utilitaire pour ajouter des icônes nouvelles aux programmes nouveaux, ou pour changer, déplacer, modifier les existantes. Celui-là s'est installé tout seul, à la Windows : "clic droit - installer comme fichier .deb", et voilà comment mon nouvel Emacs sur eee a une icône aussi superbe que règlementaire ! (faut quand même indiquer le chemin de l'exécutable, donc connaître la commande locate ou wich... pour le savoir).

Ouf !