31 janv. 2009

Google malade ?

Aujourd'hui, 31 janvier, 16h heure française, en faisant une recherche banale sur Google, on voyait ça sous chaque lien proposé :

Ce site risque d'endommager votre ordinateur !!!

Et si on cliquait sur le lien malgré l'avertissement, on arrivait là :

Ce n'étaient pas les sites qui étaient inaccessibles, mais ils l'étaient via Google, lequel étant le moteur de recherche le plus utilisé sur la planète, eh bien, ça en a surpris plus d'un !!

Mais comme ça avait toutes les chances d'être vite réparé et oublié, vite, j'ai fait quelques copies d'écran...

Effectivement, moins d'une demi-heure après, tout refonctionnait normalement ! D'après un petit camarade plus calé que moi, il y aurait eu un problème avec StopBadware.org, qui appartient à Google, et gère leur liste de bad sites. Le gestionnaire de StopBadware.org ayant eu un problème, tous les sites se sont retrouvés dans la bad liste, d'où le message...

Fragilité de la technologie.......

28 janv. 2009

Faire ses devoirs on line ?

Autrefois, quand un professeur donnait un devoir à ses élèves, il les prévenait quelques jours en avance, les élèves rédigeaient leur texte proprement à l'encre sur une feuille de papier, puis rendaient leur devoir, lequel était corrigé (à l'encre rouge) par le prof qui donnait des notes. C'était tout du moins ainsi que l'on pratiquait de mon temps. Mais les temps, justement, ont bien changé...

Avant hier, nous voyons surgir sur Wikipédia un article concernant la vénérable Savonnerie Pollet, fondée au 18ème siècle. Pourquoi pas ? Mais cet article était bizarrement écrit, l'auteur avait fait des titres de chapitre avec des sortes de wordarts, il essayait d'importer des images sans licence, et ne répondait absolument pas aux questions qui lui étaient posées sur son travail. Avec mon petit camarade Garfieldairlines , nous étions perplexes, partagés entre le désir de supprimer cet article, et celui de tenter de le remettre dans une forme acceptable. J'essaye de mon côté de mettre un peu d'ordre dans ce texte et de demander aussi quelques explications.

Ce n'est que le lendemain que nous avons découvert le pot aux roses, quand Garfieldairlines a eu l'explication. La voici, dans le texte :

« En fait, notre prof de Francais nous a demandé de trouver un sujet et de l'expliciter sur Wikipédia, donc l'article doit être mit vendredi sur wikipédia et notre prof lira notre article et le cotera ... ;) »

Eh bien voilà, fini le papier, le stylo, les tâches d'encre, les sylos rouges, on fait ses devoirs directement on-line, le prof se connecte, lit la page, corrige (onglet modifier), et... oui, au fait, comment il donne la note ?

En tous cas, c'est économique comme méthode, mais peut-on encore parler de travail personnel dans ce cas, sachant que plusieurs personnes sont passées sur cette page (dont moi), et y ont apporté des modifications ?

Enfin, c'était une histoire belge... si si, je ne blague pas, c'était l'initiative d'un(e) enseignant(e) belge... Tiens, peut-être voudriez-vous en savoir plus sur cette fameuse Savonnerie Pollet ? Son jeune auteur semble y travailler avec assiduité, je ne sais pas s'il aura une bonne note à son devoir, mais au moins, lui et ses autres camarades de classe (parce qu'ils étaient plusieurs, avec des articles différents) auront appris à écrire un article dans l'encyclopédie !

26 janv. 2009

De ma fenêtre un soir d'hiver


Photo prise lundi 19 janvier, vers 17h30, de ma fenêtre, pas mal les couleurs du ciel n'est-ce pas ?

Et si la photographe avait été plus douée, on aurait encore mieux vu les étangs près de la rivière....

23 janv. 2009

Un ego surdimensionné

Dans la saga wikipédienne, on rencontre assez fréquemment des gens qui veulent à tous prix faire parler d'eux, des romanciers qui n'ont pas encore trouvé d'éditeur, des musiciens qui aimerait bien être connus un peu plus loin que près de chez eux, des chercheurs isolés qui ont fait la découverte du millénaire et qui sont seuls à le savoir. Mais on rencontre aussi d'autres personnages, des quidams comme vous et moi, qui veulent à tous prix faire connaître les détails de leur vie au monde entier.

Témoin ce jeune homme qui avait écrit un article mentionnant tous ses diplômes et les détails de son parcours professionnel, tout surpris que j'ai supprimé son article. Comme je lui faisais gentiment remarquer que sa notoriété était, euh, disons... enfin qu'elle ne répondait pas aux critères en vigueur, il m'a répondu que : ... je ne pense pas que des millions de personnes sont diplomes en Leadership ou ont ete stagiaires dans un cabinet de chef d'etat americain ni Secretaire general de la fondation du premier groupe bancaire et financier du.... Ben, sans doute que si, mais comment le lui dire en restant patiente, aimable, non méprisante et ferme à la fois ? Surtout quand l'individu commence à parler d'abus (de confiance, de pouvoir, etc...). Pour lui, on a fini par trouver un compromis acceptable : sur mon conseil, il a réclamé la restauration de la page (qu'il n'obtiendra pas, mais lui permettra d'avoir d'autres avis que le mien... identiques, je présume..), et accepté d'être parrainé pour mieux comprendre les fondements de l'encyclopédie. Mais je n'ai pas trop d'illusions quand même pour la suite... il recommencera.

Autre exemple, dans les pages des communes, il y a une section concernant les Personnalités liées à la commune. Là, aussi, il m'a fallu un certain temps pour faire comprendre que la webmestre du site municipal n'était pas une personnalité célèbre, au même titre qu'Aristide Briand (oui, on prend ses exemple au bout de son chemin), pas plus que le maire de ce village de moins de 1000 habitants qui n'a rien fait de plus que ses 35000 autres collègues.

Que dire enfin de cet enseignant-écrivain-auteur-journaliste, outré qu'on ait osé (c'est pas moi) supprimer sa page autobiographique dont les informations étaient pourtant attendues par le monde entier, et d'une importance capitale pour la connaissance universelle, et qui clame l'injustice dont il a été victime, avec menaces à l'appui, dont il a été l'objet sur toutes les pages de discussion wikipédiennes qu'il rencontre...

Eh oui, l'ego est sûrement surdimensionné chez pas mal de gens, et la prétention l'une des caractéristiques humaines les plus courantes. Bon, alors, si je faisais un article sur moi ? Après tout, j'ai un blog tout de même, comment ça, comme des millions de gens.....

19 janv. 2009

Les neiges du Haut Atlas

Nous n'étions pas plutôt arrivés à Ouarzazate, où il y avait un beau soleil même s'il faisait moins de 10°, qu'on nous signalait les risques pour repartir par la route qui mène à Marrakech, où nous reprenions l'avion, parce que s'il n'y a que 200kms, cette fort belle route traverse de hautes montagnes, et passe par le col Tizi n' Tichka à 2260m, souvent fermé à cause de la neige. Nous alertons le voyagiste, et après quelques échanges téléphoniques (les téléphones portables marchent partout, mieux que dans l'Eure), il est décidé de laisser la voiture de location à Ouarzazate et de repartir le lendemain avec un chauffeur et un 4x4.

Le jour du départ, nous quittons donc la vallée et le désert, au lever du soleil, et circulons au travers d'un paysage de roches rouges et de sable, sans végétation à part quelques maigres buissons, jusqu'ici, pas de problèmes, mais... dès le début de l'ascension du col, on rencontre la neige. Certes, le spectacle était étrange, les palmiers et les figuiers de barbarie tout blancs, c'est surprenant, les montagnes sont magnifiques, mais pas question de s'arrêter pour prendre des photos, il y avait un avion à prendre, et la route risquait d'être coupée un peu plus haut.

Effectivement, on croise quelques camions qui n'avaient pas pu aller plus loin, des gardes qui incitaient les véhicules non équipés à s'arrêter, des gens à pieds qui tentaient d'avancer sans glisser. La chaussée devient de moins en moins praticable, le temps s'obscurcit, on ne distingue plus trop les sommets, et le col semble encore bien loin... le chauffeur, habitué de la route, et les quatre roues motrices du Toyota permettent d'avancer quand même et de dépasser des véhicules immobilisés. Le col ! On le passe, on se dit qu'on a fait le plus dur... eh bien non, il se met alors à neiger et la chaussée glissante disparaît sous une épaisse couche blanche. On descend quand même, en ne croisant plus que des chiens qui se promenaient dans la neige, et, plus bas, quelques véhicules téméraires qui tentaient de suivre le chasse neige qui, lui, tentait de monter. On roule tout doucement, en regardant l'heure qui tournait... Et quand enfin, on arrive en bas du col, c'est la pluie et le brouillard qui nous attendaient ! Dans la plaine de Marrakech, le brouillard cesse, mais pas la pluie, et c'est ainsi que nous aperçevons au loin le minaret de la Grande Koutoubia noyé sous des trombes d'eau ! Pas ordinaire...

Enfin, nous arrivons à l'aéroport de Marrakech, quatre heures après, ce qui est méritoire compte tenu de ce temps hivernal et de cette route en lacets quasi impraticable, en tous cas pour un véhicule normal. On a même eu le temps de traîner dans les boutiques duty free avant d'embarquer, tandis qu'il pleuvait toujours sur Marrakech. Mais quelle différence avec l'année dernière où nous étions au même endroit, deux mois plus tard environ. J'avais même pris une photo d'un panneau indiquant Risque de verglas tant il semblait incongru dans un tel environnement désertique et inondé de soleil, comme quoi, on sait maintenant qu'il n'y a pas que des neiges éternelles sur les sommets du Haut Atlas pour faire joli dans le paysage, mais que les routes peuvent aussi être coupées par les chutes de neige et le verglas.

Mais c'est une bénédiction pour les marocains toute cette eau qui va remplir les oueds au printemps, offrir à boire aux palmiers, et faire verdir les oasis. Et si vous allez de Ouarzazate à Marrakech, ne manquez pas cette superbe route (c'est la seule d'ailleurs, l'autre trajet fait le double en distance), mais empruntez là un peu plus tard en saison !!

18 janv. 2009

Impressions marocaines

Un mur en pisé, une oasis dans la vallée, et les neiges du Haut Atlas à l'horizon

Contrastes entre nuages, ombres et lumières, une route qui mène vers la montagne, et le désert

La ville de Ouarzazate, ses palmiers, ses montagnes à l'horizon

La vallée des roses, oliviers, cailloux, et montagnes aux couleurs changeantes

Quelque part, une ruelle dans un ksar, entre ombre et lumière

7 janv. 2009

En partance !


Pour le soleil ! Toujours le même plaisir de rassembler ses petites affaires en vue d'un départ plus ou moins lointain. Cette fois, on ne s'en va pas au bout du monde, au sud du Maroc seulement. Voilà un pays facile à visiter et agréable à fréquenter : d'abord, ce n'est pas trop loin, trois heures d'avion, ça passe vite, et sur place, comme tout le monde parle français, on n'a pas à faire trop d'efforts pour comprendre et se faire comprendre. Il n'y pleut pas beaucoup, et les gens sont chaleureux, donc, c'est plutôt une destination confortable et sans souci.

Même pas de choc thermique, fait pas bien chaud ici, mais à Ouarzazate, c'est pas la canicule non plus, de 11° à 18° le jour, et de 0° à 3° la nuit, je devrais survivre ! Sûr que pour dénicher des saints oubliés de tous, ou pour faire des photos d'églises anciennes, ce n'est pas le bon endroit, ça changera un peu, à la place de l'angélus, on aura, à l'heure de laudes, l'appel du muezzin auquel je ne comprends que Allah Akbar... mais c'est l'essentiel, non ?

Alors, à dans quelques jours sur ces pages, parce que si l'eee est du voyage, trouver une connexion Internet entre Zagora et Ouarzazate, entre palmiers et montagnes, ne sera pas ma priorité !

5 janv. 2009

Neiges normandes




D'accord, ce n'est ni Québec ni Anchorage, mais c'est l'hiver aussi ici.....

4 janv. 2009

Cartes de Noël, cartes de voeux

Il fut un temps où la Poste avait une intense activité de transmission de courrier aux environs de Noël et du Jour de l'An. On écrivait des cartes, on en envoyait, on en reçevait, on répondait, je me souviens qu'on allait les acheter par paquets de 10, ou à l'unité, en les choissant soigneusement. Ensuite, on écrivait dessus des mots plus ou moins stéréotypés, on fermait l'enveloppe, on collait un timbre, et on allait poster tout ça... Et maintenant ? Plus aucun rapport ! Les voeux arrivent par sms et par mail, assortis souvent de jolies cartes virtuelles, animées ou sonores, on y répond par retour, d'un clic, c'est rapide, pas cher, ça préserve l'environnement (plus de papier-carton qu'on finit par jeter), ça évite de devoir prendre sa voiture pour aller à la poste, ça évite aussi d'oublier et de réaliser, à la fin de janvier, qu'il faut aller racheter des cartes parce qu'on n'avait pas pensé à répondre à x...

C'est là qu'on voit qu'Internet, et ses différentes facettes, sont devenues parties intégrantes de notre vie quotidienne, les convocations, invitations, transmissions de fichiers divers, voeux, et même condoléances passent par là. Du coup, on n'est plus à la merci d'une grève des postiers, mais d'une panne de modem !!

2 janv. 2009

Aventures wikipédiennes


Merci à Nojhan pour sa geekscotte empruntée sans sa permission...

Le principal boulot d'un administrateur sur Wikipédia, disons plutôt le travail de base, le premier qu'il apprend à exécuter, c'est la lutte contre le vandalisme. Et là, ceux qui écrivent sur l'encyclopédie ne manquent jamais d'imagination, même si celle-ci tient aussi de la maladresse, et pas toujours de la malveillance.

Il y a le vandalisme grossier, stupide, qui consiste à ajouter des sottises dans un article, dans le genre "Louis XVI, ce gros con, né le 23 août...", ou d'en effacer un autre en écrivant à la place "j suis le king of king alor allez vous faire inculé bande de bouffon".

Il y a le vandalisme plus subtil, qui consiste à changer, par exemple, une date, du genre, pour en rester à Louis XVI, écrire : né en 1756, mort en 1793, alors qu'il est né en 1754. Est-ce que ça saute aux yeux du citoyen moyen ? Pas forcément.. alors qu'il y aurait eu 1954, là, ça aurait pu faire tilt. (qui a dit que j'avais encore des illusions sur la culture générale ?)

Il y a le vandalisme naïf, où un article est créé à la gloire de la copine préférée : "c'est la plus belle et je l'aime", ou au détriment du prof détesté : "X est prof de maths et elle met toujours des mauvaises notes", apanage des collégiens, mais d'autres aussi, footeux et autres catcheurs.. hélas..

Il y a le vandalisme prosélyte, que l'on retrouve surtout dans les articles religieux ou politiques, où un contributeur balance de gros pavés de texte, exprimant avec vigueur son idée personnelle sur la question, idée qu'il est souvent seul à partager vu l'absence de sources fournies. Lutter contre ce personnage est difficile, ardu, chronophage, et débouche sur de farouches empoignades idéologiques la plupart du temps.

Il y a le vandalisme promotionnel, celui qui va de l'entreprise machin, bien connue dans son village, jusqu'au chanteur truc, dont la notoriété n'a jamais passé les portes du lycée, en passant par l'écrivain qui va sortir son premier livre en 2012. Là, il n'est pas toujours simple de faire comprendre à la personne qui a écrit que son sujet manque de notoriété... l'ego étant une chose si importante ! Il y faut une certaine dose de pédagogie et de patience pour tenter de faire admettre que Wikipédia, ce n'est pas Facebook !

Ces deux derniers types de contributeurs ne sont pas à proprement parler des vandales, les premiers étant persuadés qu'ils détiennent la Vérité, et les seconds qu'il n'y a aucune raison qu'ils ne bénéficient pas d'une publicité gratuite dans un des media les plus consultés.

Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on rencontre ce type de contributions plus ou moins saugrenues ? Eh bien, ça dépend.. parfois, on reverte, on avertit, on explique et ça s'arrête là ; parfois, ça engage un long processus de discussion qui parvient (quelquefois) à un consensus acceptable. Quant aux différents cacaboudinprout, et autres élucubrations sur la mort de Louis XVI, il arrive qu'on ait la patience d'attendre une ou deux récidives (ou la fin du cours d'info du collège), ou qu'on bloque immédiatement ce contributeur, pour ne pas perdre son temps à surveiller des gens qui ne valent pas le temps qu'on leur consacre !!

Allez, un petit canular pour conclure. Bien sûr qu'il a été supprimé, mais ça en est presque dommage !

La côte de boeuf, pièce de viande assez massive, que l'on déguste généralement entre amis ou seul (ce cas étant bien évidemment médicalement déconseillé). La côte de boeuf, comme toutes les viandes (à l'exception du lapin, est-il nécessaire de le rappeler ?), pousse sur les arbres, à savoir, les Côte-De-Boeufier (du latin, Cotus-De-Boeufis), espèce dérivée du filet avec un os en plus, cultivé principalement dans le sud de la France, en Europe du Sud et en Europe de l'Est, bien que les amateurs pensent que l'Italie est leader mondial dans la culture de cette variété.