26 août 2015

Communautés et groupes


Non, ce n'est pas un sujet religieux, ni politique, il s'agit seulement des communautés de joueurs sur Facebook. La plupart des jeux proposés sont basés sur les "amis", avec lesquels on échange des objets pour avancer dans le jeu. Donc, il faut trouver des "amis" pour pouvoir jouer. Comment ? Le mieux est de s'abonner à des groupes de joueurs. Chaque jeu en comporte plusieurs, puisque leur création est tout à fait libre. Donc, un joueur particulièrement assidu va créer un groupe, auquel Facebook, toujours à l'affût de ce que vous faites, vous proposera de vous abonner.

On va sur la page du groupe qui intéresse, on regarde les gens qui en font partie, on y voit des personnes que l'on croise sur le jeu, on demande à s'abonner, et l'administrateur vous accepte (enfin, j'ai toujours été acceptée..). Une fois que vous en faites partie, vous avez accès à différentes rubriques, des trucs et astuces, des annonces sur l'évolution du jeu, des noms de gens qui recherchent des "amis", auxquels on peut se joindre.

Ensuite, on reçoit les notifications des membres du groupe, et celles des personnes qui vous ont demandé comme "ami" et dont vous avez confirmé la demande. Alors, on se dit bonjour le matin, bonne nuit le soir, on apprend qu'une telle est malade et ne peut pas jouer, qu'une autre est partie en vacances (on voit des photos), ou que sa fille a eu un bébé (on voit des photos aussi...), ou encore que son chien s'est blessé en promenade ! Si on fait partie de plusieurs groupes, on a de quoi lire !!

De son côté, on peut demander par ce biais aux "amis" des objets dont on a besoin, signaler une astuce qui n'a pas encore été vue, râler aussi après ceux qui ne font pas ce qu'on veut, ou plaisanter sur n'importe quel sujet si on le souhaite. La plupart des personnes qui jouent ensemble ne se connaissent pas et ne se rencontreront jamais, mais il se noue toutefois une certaine complicité ou familiarité avec quelques uns, ce qui humanise toute cette virtualité.

Récemment (*), j'ai découvert un nouveau jeu de survie sur une île déserte, Coral Island, où il faut fabriquer de la nourriture, ramasser des bananes, couper du bois, et j'ai vite vu que je n'avais pas assez d'amis pour pouvoir jouer confortablement. Je me suis donc abonnée à un groupe de joueurs francophones (plus pratique pour discuter), et ai demandé des "amis". En une soirée, j'en ai eu une cinquantaine, à tel point qu'il m'a fallu arrêter de confirmer les nouvelles demandes qui pleuvaient ! Et là, ça va bien, je récolte des objets chez eux, ils en récoltent chez moi, j'envoie des cadeaux, ils m'en envoient, et le jeu avance bien.

Tout est bien dans le meilleur des mondes ? Pas toujours... Il y a comme dans la vraie vie de somptueuses querelles, dans le genre "si tu ne cliques pas sur mes cœurs, je te supprime", ou encore "dix fois que je demande des lianes, et personne ne m'en donne, j'en ai marre, je me casse", des mauvais joueurs de mauvaise foi, des profiteurs, des gens qui jouent perso, mais le gros avantage c'est que quand quelqu'un vous déplaît, on peut le supprimer de la liste de ses amis, et on n'entendra plus jamais parler de lui.. Ce qui n'est pas possible IRL, n'est-ce pas ?

En tous cas, ce monde virtuel est distrayant, on ne le soupçonnait pas il y a 20 ans. C'est un autre monde, une autre sphère d'activités, une vie parallèle... Qui a une certaine tendance (perverse ?) à largement empiéter sur la vraie vie !

(*) Bien sûr que je joue toujours à Supercity, mais comme l'été, il n'y a pas de nouvelles missions, c'est moins prenant, et on a le temps d'aller voir ailleurs. 



18 août 2015

Longs courriers et vols longs

Cabine classe affaires

La compagnie aérienne Emirates a annoncé qu'elle ouvrait un vol direct entre Dubaï et Panama, et que ce serait le plus long vol sans escale du monde, soit 17 heures.

Actuellement, les vols les plus longs sont :
* Dallas (Texas) --> Sydney (Australie) = 16h 55
* Johannesburg (Afrique du Sud) --> Atlanta (USA) = 16h 40
* Dubaï --> Los Angeles = 16h 35

17h dans un avion..... Même si la compagnie Emirates est réputée pour le confort des passagers, ça fait quand même bien long, surtout en classe économique, si en plus on est au milieu d'une rangée ! Le tout sans bouger, ou alors a minima sous peine de cogner dans ses voisins. Sans doute est-ce un peu mieux dans les classes intermédiaires, genre "confort" ou "premium", mais ça doit quand même être interminable. Enfin, il faut se dire que pour aller de Dubaï à Panama, il faut être un homme d'affaire (quel touriste serait amené à faire ce périple ??) et que celui-ci peut voyager dans la classe du même nom, puisque c'est sa boîte qui paye, et qu'il pourra au moins déplier ses jambes !

Il avait été question à une époque, d'aménager l'Airbus A 380 avec des escaliers, des boutiques, des endroits pour se détendre et changer de position, mais j'ignore si une compagnie a choisi ces options. J'ai pris une fois un Airbus A 380 (d'Air France), que j'ai trouvé particulièrement silencieux, mais je n'ai rien vu qui pouvait ressembler à une zone de loisirs (*) !

Les vols les plus longs que j'ai pratiqués allaient à Buenos Aires (13h 30), ou en Afrique du Sud et à San Francisco (11h), le nombre d'heures passé dans l'avion sont d'ailleurs variables, parce que si le temps de vol est à peu près constant, entre les attentes au décollage où on fait la queue sur la piste, et l'atterrissage où il arrive qu'on tourne longuement avant de se poser, et que l'on attende ensuite qu'une porte de débarquement se libère. Donc, quand on sort de l'appareil, que l'on prend un "tuyau" pour arriver à la zone des bagages et des formalités douanières, on a les jambes à la fois raides et flageollantes !!

Quand c'est possible (ou quand c'est inévitable), c'est nettement plus agréable de scinder le vol en deux étapes, avec deux ou trois jours d'arrêt entre les deux. Pour l'Alaska, c'est bien d'arriver d'abord à Chicago (9h de vol), d'y rester quelques jours, et de repartir ensuite pour Anchorage (7h de vol), d'ailleurs, il n'y a plus de vol direct depuis qu'Aeroflot a cessé de les assurer (**). Mais pour Buenos Aires, par exemple, comme on ne peut pas se poser en plein Atlantique et repartir ensuite...

En fait, quand on voyage dans les autocars qui traversent l'Europe, on reste bien plus longtemps dedans, 23h pour aller de Cracovie à Paris... Mais c'est très différent. Déjà, on est très confortablement assis, avec repose pieds, et sièges larges, et surtout, pour des raisons de sécurité, on s'arrête 20 minutes toutes les 3 heures (c'est une obligation pour le chauffeur), ce qui permet de faire le tour du car en petite foulée, de bouger ses bras, ou de boire un coup sans éborgner le voisin. Mais le temps n'est pas le même, il faut à peine trois heures pour aller en avion de Cracovie à Paris... Là, il en faut 20 de plus...

Quant au train, avec les TGV on perd la notion des distances, tout du moins en France et dans le voisinage immédiat. Du coup, quand la liaison existe, le train est souvent préférable à l'avion, plus facile d'accès (faut y aller à Roissy, et même à Orly alors que la gare de Lyon est à une encablure de métro), et voyager en première classe quand on est senior (avec la carte qui va avec), ne grève pas le budget comme de choisir une classe affaire en avion ! (***).

D'aucuns diront qu'on peut aussi rester chez soi...

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

En remplaçant la douceur angevine par la douceur normande !


Cabine classe économique
(*) Si, justement Emirates propose un coin bar, des douches, et autre connexion wi-fi, mais pour les passagers en classe Affaire ou en Première seulement, en fait, ceux qui ont le moins besoin de changer de position.....
(**) C'est mieux pour la sécurité, parce qu'Aeroflot.... 
(***) Oui, je sais, le TGV ne va pas encore au Cap ou à Anchorage !

15 août 2015

Amazon..... Never more !

J'avais envie d'un livre et décide de le commander chez Amazon, oubliant qu'il y a quelques temps déjà, j'avais eu des soucis avec la livraison. Eh bien, bis repetita...

La commande se passe très bien, je reçois le mail de confirmation, puis, un autre mail m'annonçant la livraison pour le vendredi 14 août. Jusque là, tout allait bien.

Le matin du 14, je reçois un SMS du transporteur me disant qu'il ne m'avait pas trouvée et que je me mette en contact avec le service téléphonique de Colisprivé en charge de cette livraison. J'essaye le téléphone... Attente d'un minimum de 3 minutes, j'attends une minute ou deux, et à nouveau attente estimée à 3 minutes... Je raccroche et vais sur le site de colisprivé où je demande à ce que mon colis me soit livré au relais le plus proche de chez moi. J'enrage, après moi-même d'abord, j'aurais du avoir meilleure mémoire, et me souvenir qu'Amazon, contrairement à la FNAC, utilisait un réseau de transporteurs privés qui trouvent bien plus confortable de prétendre ne pas trouver l'acheteur et ne se donnent pas la moindre peine pour, ne serait-ce que téléphoner afin qu'on puisse les aiguiller ; et ensuite après Amazon qui continue à utiliser ces services défaillants.

J'envoie donc un mail fort mécontent à Amazon. Au passage, ce n'est pas évident à trouver l'endroit où on peut se plaindre sur leur site, c'est bien caché, et il faut en dérouler des menus avant d'y parvenir. Donc, j'envoie un mail en leur disant que c'est la dernière fois que je commande quelque chose chez eux, et que la prochaine fois, j'irai à la FNAC qui, elle, passe par La Poste. Il n'était pas loin de 19h.

Il ne s'était pas écoulé deux heures que je recevais la réponse d'Amazon ! Navrés, désolés, toussa... On m'annonce que mon colis sera déposé le lendemain même au relais (sauf que le lendemain du 14 août, c'est l'Assomption, et c'est jour férié, le surlendemain étant un dimanche...) et que si je ne voulais pas me déplacer, ils peuvent remplacer l'article (qui arrivera comment lui ?), ou rembourser la commande... Le tout avec une somptueuse faute de grammaire : "J'ai contacté colis privé et il nous a confirmé que votre colis va déposer demain en relais"..

Tout ça n'est pas gravissime, si le livre arrive trois ou quatre jours après la date prévue, je n'en mourrais pas, mais c'est le principe qui me déplaît. Quand on fait appel à un sous-traitant, on s'assure au moins que le dit sous-traitant ne fait pas son boulot n'importe comment, parce que le résultat peut être très mauvais pour les affaires si la clientèle est mécontente.

Tiens, j'ai lu quelque part qu'Amazon voulait utiliser des drones pour livrer ses commandes. Peut-être que ces derniers n'auront pas la flemme d'aller déposer les colis jusque dans les campagnes ? Ça ferait des chômeurs en plus ? Ben parfois on se demande si ce ne serait pas mérité quand on voit autant de manque de conscience professionnelle. Oui, je sais, pas leur faute, l'entreprise exige des cadences infernales, ils font ce qu'on leur dit de faire, etc. etc...... Donc, comme je n'ai pas l'ambition d'améliorer les conditions de travail des salariés de colisprivé ni d'en devenir le manager pour optimiser la qualité de service, la prochaine envie de bouquin passera par la FNAC (le facteur lui au moins sait où j'habite), ou par le libraire local qui le commandera et qui se débrouillera avec ses sous-traitants !

11 août 2015

Ressemblances

Voilà trois photos qui représentent des paysages très similaires, et pourtant, si une a été prise à 3000 kms de Paris, l'autre à 9000 kms, la troisième vient d'environ 225.000.000 kilomètres.

Qu'est-ce qui les différencie ? Le ciel, oui ! Tout le monde n'a pas la chance dans le Système Solaire d'avoir un beau ciel bleu. La température aussi, on n'a pas vraiment besoin d'une petite laine au sud du Maroc ou à la Réunion, alors que sur Mars, fait plutôt frisquet. Et certainement la géologie locale....

Sinon, la ressemblance est frappante, non ?

Mars

La plaine des Sables (Île de la Réunion)

Au sud de Ouarzazate (Maroc)

10 août 2015

C'est pas ma faute

Dans le monde des jeux online, quand quelque chose ne va pas, ce n'est jamais la faute du joueur, mais toujours un bug du jeu. Par exemple, on clique sans faire attention, on perd des objets indispensables, et on pleure qu'on n'a rien fait, qu'il y a eu un bug, et on ajoute, sans réaliser qu'on s'enferre, que ce n'est pas la première fois que ça se produit... Quand on a le malheur d'expliquer gentiment, qu'il faut faire attention, qu'on a vite fait un clic malencontreux, qu'on s'est trompé de bouton à cliquer ou de case à cocher, on n'est évidemment jamais cru, puisque ça ne peut PAS être de sa faute !

Quand le jeu ne marche pas bien, et qu'aucune maintenance est en cours, là aussi, faut commencer par regarder du côté de sa machine, se demander si la carte graphique supporte ce genre de truc, si Flash Player est installé correctement et à jour, essayer avec un autre navigateur, lancer d'autres jeux pour voir si c'est toujours pareil, avant de crier au bug que c'est une honte de ne pas pouvoir jouer à un jeu gratuit, qu'on se demande ce que font les développeurs !

Rien n'a changé depuis le temps de la réponse célèbre de l'Administration (n'importe laquelle d'ailleurs) : "c'est l'ordinateur qui s'est trompé". Ou aussi dans le cas où on essaye d'aider quelqu'un aux prises avec quelque chose qui ne fonctionne pas ou plus sur sa machine. A la question : "tu faisais quoi quand c'est arrivé ?" la réponse attendue était : "Moi, je ne faisais rien, et tout à coup, ça ne marche plus...". "Tu n'aurais pas, par hasard ou inadvertance fait..." "Oh non, pas du tout, j'ai juste voulu..." Et là, parfois, pas toujours, on arrive à comprendre l'erreur commise par l'interface chaise-clavier. La lui faire admettre est une autre paire de manches !!

Faut pas non plus tomber dans l'excès inverse et se dire que si "ça ne marche pas" (son ordinateur, sa voiture, sa machine à laver, etc.) c'est qu'on ne sait pas s'en servir, ou qu'on fait de mauvaises manœuvres, il arrive aussi que ces objets n'en fassent qu'à leur tête et prennent un malin plaisir à faire n'importe quoi ! Que celui qui n'a jamais été aux prises avec une imprimante rétive et capricieuse me contredise....

9 août 2015

Twitter est malade

Une progression d'à peine 2% du nombre de ses utilisateurs annoncée en juillet, soit 316 millions, alors que Facebook en a près d'un milliard et demi.. Le niveau le plus bas atteint des actions depuis son entrée en Bourse en 2013... 3,6% des recettes publicitaires seulement aux USA contre 18% pour Facebook et 36% pour Google... Un PDG qui démissionne et un ancien patron, co-fondateur, qui revient à sa place en attendant de trouver quelqu'un.. Enfin, toutes nouvelles pas très encourageantes pour la pérennité de ce réseau social si novateur à sa création.

Qui s'en sert actuellement ? Aux dires des observateurs, Twitter est surtout utilisé par les adolescents et les professionnels des media. Transmettre une réflexion plus ou moins profonde (plutôt moins que plus d'ailleurs, avec 140 caractères autorisés), un flash publicitaire, un lien vers une nouveauté de site, une actualité brûlante ? Oui, tout ça, mais d'autres le font aussi, qu'il s'agisse d'une sorte de communauté comme sur Facebook, ou d'interactions entre les membres comme dans d'autres réseaux semblables. Alors, quel modèle choisir pour se démarquer et retrouver l'aura d'antan ?

L'ogre Google lorgne sur Twitter, d'autant plus que son réseau Google+ a été un échec et qu'il aimerait bien lancer un harpon dans cette direction ; d'autres aussi sans doute auraient certainement l'envie, sinon les moyens, de se l'offrir.

Et l'utilisateur lambda ? Qu'est-ce qu'il va y chercher ? Qu'est-ce qu'il lui reproche ? Tout dépend des sources d'intérêt que l'on a. L'un voudra connaître les moindres détails de l'actualité quotidienne, et s'abonnera aux tweets des grands journaux par exemple. L'autre sera plus attiré par les programmes télé, les people, le sport. Et certains ne seront abonnés qu'aux tweets de leurs amis. Dans tous les cas, la limite des 140 caractères est pénalisante, le système des hashtags peu clair, et certains dysfonctionnements de l'interface web sont agaçants.

Alors, le petit oiseau bleu continuera-t-il encore longtemps à gazouiller ? Ces choses là évoluent si vite de nos jours... Perso, je pourrais facilement me passer de Twitter, alors que ce n'est pas le cas de Facebook, qui est ma cour de récré, mon terrain de jeu favori depuis (trop ?) longtemps ! 

8 août 2015

Grandeur et décadence


Autrefois, enfin, il y a à peine plus de 10 ans, je fabriquais des sites web en HTML, avec un éditeur de texte d'une main, et un client FTP de l'autre, avec des CSS en plus.. Et maintenant, j'utilise des moteurs de blog tout faits d'avance, avec une préférence pour les plus simples d'entre eux, comme Blogger.

Autrefois, enfin, il y a à peine plus de 10 ans, je faisais affiches, textes, journaux associatifs en LaTeX et PsTricks... Et maintenant, pour les rares textes que je dois éditer, j'utilise Page, parce que c'est d'origine sur l'IMac, où j'ai même eu la flemme d'installer Open Office.

Autrefois, enfin, il y a à peine plus de 10 ans, je faisais de l'image de synthèse en 3D avec PoVRay, avec un script tout écrit à la main dans Emacs, et un rendu lancé en commande shell... Et maintenant, je ne fais plus du tout de 3D (tout oublié), et n'utilise The Gimp que pour améliorer quelques photos.

Autrefois, enfin, il y a à peine plus de 10 ans, j'utilisais Emacs pour tout, gestion de fichiers, textes, scripts LaTeX et PoV, shell, et même IRC et musique... Et maintenant, c'est tout juste si je me souviens de C-x k et C-x C-c, les rares fois où je l'utilise, le trompant avec le basique TextWrangler (*).

Autrefois, enfin, il y a à peine plus de 10 ans, je prônais les logiciels libres, je participais à des forums sur le sujet, à des expositions... Et maintenant, bientôt 10 ans que j'utilise MacOS et que je ne suis pas prête d'en changer, les outils Google et autres vilenies vilipendées à une autre époque (**).

Alors ? Dans un peu plus de 10 ans ? On verra bien du moment qu'il y a du wi-fi à la maison de retraite !!!



Les images d'illustration représentent deux images de synthèse non figuratives, parmi les dernières créées il y a..... Presque 10 ans !

(*) J'ai quand même toujours besoin d'un éditeur de texte sous le coude, que ce soit sur la machine de bureau ou sur la tablette, ça, ça ne m'a pas passé... Ça me sert à tout, de brouillon, de post-it, d'anti-sèches, etc.
(**) Je ne suis quand même pas retournée sous Windows, faut pas pousser ! Mais après des années informatiquement enrichissantes mais fort stressantes passées sous Linux, je suis trop bien dans mes confortables pantoufles de Mac User pour les quitter.

7 août 2015

Du pain au mois d'août ?

Ah les boulangeries au mois d'août ! C'est toujours la course pour en trouver une d'ouverte. On la repère d'ailleurs en voyant une longue queue inhabituelle qui s'étire sur le trottoir. Quand sur tous les boulangers du bourg il en reste 2 d'ouverts aux environs du 15 août, on se pose des questions... Il est vrai qu'un commerçant local m'a dit que ses confrères ne lui communiquaient pas leurs dates de congé, ou s'ils les communiquaient, ils donnaient des dates fausses ou au mieux approximatives. Mauvaise langue ?? Je n'en sais rien, mais en attendant, faut calculer son coup pour trouver son pain quotidien !

Heureusement que les congélateurs existent, et qu'il suffit de deux minutes quinze secondes pour décongeler une demi-baguette, mais il faut prévoir, ou alors, faire comme tout le monde, partir en vacances au mois d'août !!

Avec tout ça, faut que j'aille acheter du pain....

4 août 2015

Les nouveaux rurbains

Un maire breton, du Finistère, pour enrayer la fuite des habitants de sa commune, a mis en vente à 1 euro le mètre carré, un pré communal qu'il a fait lotir. Et les offres d'achat ont afflué à tel point que l'école qui était menacée de fermeture va sans doute être sauvée, et que des petits commerces envisagent de s'y installer à nouveau. Quelles sont les motivations des acheteurs ? Qui viennent pour la plupart de grands centres urbains ou des périphéries des villes comme Marseille, Lyon, Paris ?

Une vie plus calme, moins agitée, moins polluée, une meilleure qualité de vie en un mot. Mais aussi les prix de l'immobilier qui atteignent des sommets dans les grandes villes et ne permettent plus aux classes moyennes de se loger convenablement. Enfin, l'attente d'une atmosphère plus chaleureuse, plus conviviale. Et sans doute de nombreuses autres raisons.

Toutefois, sans souffler sur l'enthousiasme de ces nouveaux ruraux, il faut qu'ils aient conscience de petits détails dans la vie quotidienne qui n'ont pas grand chose à voir avec les fleurs du jardin et les petits oiseaux le matin...

Déjà, il faut pouvoir se déplacer de façon autonome, les campagnes étant quasiment dépourvues de transports en commun, donc, il faut une voiture voire deux, selon le nombre d'habitants en âge de conduire. De toutes façons, comme il faut aller faire les courses au bourg le plus proche, et qu'on ne peut pas rapporter le contenu d'un caddie à pied (le vélo étant souvent impossible passé un certain âge), ou qu'il faut aller chercher le train pour aller travailler en ville parce que trouver du boulot dans un bled de moins de 1000 habitants est une gageure, sauf à être médecin... Justement, à ce propos, il faut prévoir au moins 15 jours à l'avance qu'on va être malade, compte tenu de la pénurie de généralistes en zone rurale, il faut attendre son tour ! Sauf à aller aux urgences, parfois à une trentaine de kilomètres, donc, on en revient à la case voiture.

Côté nouvelles technologies, le téléphone fixe va partout, certes, mais le mobile, c'est une autre histoire. Les fournisseurs d'accès se vantent de desservir 98% des habitants, mais ne pipent pas mot sur la desserte du territoire, où l'habitat est disséminé, et pour cause.. Quant à la 4G, c'est un doux rêve pour bon nombre de gens des campagnes, qui sont déjà si contents de capter, de temps en temps, la 3G. Pour Internet, ça s'est quand même amélioré depuis quelques années, il y a de moins en moins de gens qui ont un très faible débit, incompatible avec la majeure partie des applications, mais il en reste encore, ceux qui ont la malchance d'habiter loin du DSLAM, quant à la fibre optique, on rigole.... Qui va avoir envie d'équiper des petits villages ou des habitats isolés ? C'est pas rentable du tout !!

Donc, il ne faut pas se lancer à l'aveuglette. Habiter la campagne est un privilège, une chance, un plaisir, ce n'est pas moi qui ai fait ce choix il y a fort longtemps qui vais dire le contraire, mais il y a un surcoût non négligeable à prévoir, et quelques inconvénients aussi.. En plus, comme dans les nouveaux lotissements communaux, pour des raisons de prix mais aussi d'écologie (il ne faut plus gaspiller le terrain), les surfaces dépassent rarement les 1000 mètres carrés, on est quand même assez près les uns des autres, ce qui peut entraîner quelques nuisances, chiens, tondeuses, gamins qui braillent, lève-tôt ou couche-tard, etc.. pas très différentes de celles que l'on peut déplorer en ville.

Mais si les voisins sont loin, si on a encore la possibilité physique de conduire sa voiture, si on est à moins d'un kilomètre du DSLAM, si Internet sur mobile n'est pas une priorité, si on n'est pas hypocondriaque, alors faut pas hésiter, parce qu'on est rudement bien, et ça n'empêche pas d'aller faire du tourisme à Paris, Lyon ou Marseille quand on en a envie ! On est si content, le soir, en rentrant d'une exposition ou d'un trekking urbain, de retrouver la verdure et le calme de sa campagne.


N'est-elle pas belle ma campagne ? Même en automne ou en hiver !