31 déc. 2006

Souvenirs, souvenirs...

Tout en faisant, un peu machinalement, la mise à jour de mon site de lecture ce matin, je me souviens de ma première connexion Internet, en RTC bien entendu, sous Windows 95, un soir de la fin août 1997, le téléphone d'une main, en communication avec le fort aimable technicien d'Infonie, la souris de l'autre, toute tremblante, et fort désemparée devant les réactions bizarres d'un OS qui n'avait pas vraiment été conçu pour ce genre de communications, et soudain... alors qu'il était 21h passées (la hot-line de l'époque ne rechignait pas aux heures supplémentaires) après avoir tapé une url dans... Internet Explorer 3.x, j'ai vu apparaître.. le Système Solaire (enfin, le site a du changer depuis...). Ah, la joie ! Et qu'importait la rapidité de connexion, c'était déjà si merveilleux ! D'ailleurs, on ne connaissait pas autre chose, donc on trouvait déjà ça fabuleux ! Ensuite, le mail (avec le système propriétaire d'Infonie), puis les newsgroups, puis... (l'IRC est venu beaucoup, beaucoup plus tard : été 2005), et enfin, quelques semaines après "je veux faire mon site web" !!

A cette époque (vous avez noté le ton "ancien combattant" ?), il n'existait ni blogs, ni CMS, ni même de logiciel d'aide, ou ils étaient encore confidentiels, le seul moyen était de "mettre les mains dans le cambouis", d'acheter un bouquin d'html, et de s'y plonger dedans. Ce que je fis, avec un éditeur de texte dédié, qui n'était pas encore Emacs, s'appelant TextPad, il me semble, lequel permettait entre autres de créer des macros, pour, par exemple, codifier les entités automatiquement, histoire de ne pas s'emmêler les pieds dans les & plus ou moins acute; et autres, les navigateurs de l'époque étaient pointilleux là-dessus. Et c'est ainsi qu'en octobre 1997, mon premier site de lecture est né, à la sueur de mes doigts sur le clavier !

Quelques années plus tard, il s'est "amélioré", enfin, à l'aune des moeurs de l'époque, avec des frames... brr... voilà bien un truc dont je ne saurais plus me servir ! Et plein de gifs animés.. Eh oui, c'était la mode ! Il avait aussi quelques lignes d'utilitaires en javascript bien commodes, mais tout à fait obscures pour moi, donc, je les respectais hautement, sans oser en déplacer une lettre.

Puis vint l'apprentissage de php ! Et là, plein d'idées me sont venues, sauf que pour les mettre en oeuvre, il m'aurait fallu un autre cerveau, enfin, en s'acharnant, et avec beaucoup d'aide (merci Antoine), toute une série d'utilitaires bien pratiques sont venus se greffer sur l'ensemble : un compteur de visite, qui m'évitait de passer par un prestataire externe, des citations qui changeaient avec l'heure, un journal de log, un test de navigateurs, etc... tandis que des pages étaient supprimées, ne servant plus à rien, et que le design général était... euh... allégé.

Toutefois, il n'y avait pas vraiment d'unité dans ces pages, assemblées les unes aux autres au fil du temps, chacune répondant à une logique différente de l'autre, ce qui ne facilitait pas la mise à jour.. Donc, quand le webmestre lui-même ne s'y retrouve plus, faut faire quelque chose ! Et vinrent les css... Ah, les feuilles de style, déjà faut apprendre comment ça marche, et au début, entre les div, les span, les margin left ou right, on ne sait plus où on en est. Pour ça, le côté wysiwyg de nvu est bien pratique, pour corriger et peaufiner en "direct live", mais ensuite, il faut ruser pour que les styles utilisés soient lus par tous les navigateurs (et le plus utilisé d'entre eux est de loin le pire dans ce domaine). Et puis, on bascule de l'ancien au nouveau et on uploade les fichiers avec tout de même un léger serrement de coeur.. Ouf, ça marche, la sobriété était le but recherché, ainsi que la simplicité de navigation. Quant aux mises à jour, depuis, quelques rajouts dans un éditeur de texte (cette fois, c'est évidemment Emacs), quelques fichiers à uploader, et ça roule !

Donc, en octobre 2007, faudra que je rajoute un gâteau d'anniversaire, avec 10 bougies dessus !

27 déc. 2006

Des nouvelles des Luniens

Voilà, le décor était planté, il ne manquait plus que les habitants. J'ai l'honneur de vous présenter une famille de Luniens. Je reconnais qu'ils ont quelques points communs avec certains Martiens d'une ancienne image.. sans doute qu'il y a eu des échanges entre les astres du système solaire, et des chromosomes qui sont arrivés avec les météorites !
Et pour les ceusses qui me feraient remarquer qu'il y en a deux qui flottent, je me permets de faire observer qu'ils sont en train de sauter, d'ailleurs, il y a du motion_blur dans ressort podal, ah mais..
Alors, qu'est-ce qu'ils font ces Luniens ? Ils regardent partir la soucoupe, ou ils attendent son arrivée ? Je n'en sais rien, ne parlant pas (encore) le Lunien, je n'ai pas compris ce qu'ils se disaient !

26 déc. 2006

Tiziano Vecellio, dit Titien

Une intéressante exposition se déroule en ce moment au Musée du Luxembourg à Paris : intitulée Titien, "le pouvoir en face" , elle regroupe de nombreuses oeuvres de Titien, évidemment, mais aussi d'autres portraits, réalisés par des artistes de son temps, afin d'avoir une vision différente et parallèle de ce genre d'oeuvre.

On a donc à la fois une vision "artistique" et une vision "historique" en rencontrant tous ces personnages, Charles Quint, François 1er, Isabelle d'Este, Franceso Della Rovere, le Doge Nicolo Marcello, l'Aretin (reproduction ci-dessus) etc... Ce dernier portrait, criant de vérité et de naturel, n'a paraît-il pas été apprécié de son modèle, qui lui reprochait, justement, sa trop grande ressemblance !

Vous en saurez plus sur le site du Sénat , et ça vous donnera peut-être envie d'aller vous promener dans le Cinquecento vénitien ! Et si vous voulez en savoir plus sur Titien, il suffit d'aller sur Wikipedia bien entendu !

24 déc. 2006

La création d'une image par association d'idées

Ça a commencé par une fonction, offerte un soir sur le chan #povray-fr, par l'ami gRRosminet (qui s'appelle Thierry pour l'état civil), simulant un sol neigeux. On essaye, ça marche bien et on se dit : tiens, mais, ça pourrait faire une image "nordique" ça... Comme le ciel était noir pour l'essai (pas mis le moindre ciel, évidemment), ça fait penser à quoi, ce sol blanc avec ce ciel noir ? Eh bien, à la Lune bien entendu ! Sur la lune, il y a des reliefs, donc, en avant les height_fields faits avec Gimp. Bon, d'accord, les cratères du premier plan, ce sont de "vieux" height_fields recyclés, qui ont sans doute été créés avec HFLab, autrefois, du temps où je savais encore m'en servir...
La Terre vue de la Lune ? Pas très compliqué, il ne manque pas d'images de notre planète sur Internet, et une image_map fera l'affaire. Le ciel ? Il restera noir bien entendu, mais n'est-ce pas là une excellente occasion de mettre en pratique les boucles de répartition aléatoire d'objets étudiées en atelier POV ? Facile (une fois qu'on a pigé le truc) ! Quel objet ? Un glow ? Non, ce genre de truc est assez rétif.. j'ai choisi un dodécahèdre (include shapes.inc), même que, de si loin (ah, les distances galactiques), autre chose aurait pu aussi bien faire l'affaire, avec tout de même pas mal d'ambient, une étoile, faut que ça brille !
Le décor est planté. Alors, on y met quoi dedans ? La fusée de Tintin, j'y ai bien pensé, mais ai buté sur le damier rouge et blanc avec lequel elle est peinte. En fait, scaler un checker sur une surface courbe fait des choses étranges, qui ne me convenaient pas. Le LEM ? Euh.. un peu trop compliqué à modéliser, donc, une toute bête soucoupe volante ! Avec pour les hublots... une boucle tournant sur l'axe y bien entendu ! C'est que, faut bien mettre en pratique ce qu'Olivier prend la peine de nous enseigner.
Un éclairage dans la soucoupe ? C'est ce que j'avais fait en premier, avec une sphère hollow, des cylinders open, et une light_source à l'intérieur, ça le faisait, mais ça faisait aussi des ronds colorés sur les montagnes, qu'on se demandait ce que c'était... et les area_lights n'arrangeaient rien. Tant que je n'ai pas encore compris comment fonctionne scattering, pour "matérialiser" les rayons lumineux.. les cylinders avec un ambient maximum ne me convenaient pas non plus, donc, on supprime cet éclairage, et on prend un glow pour faire une lueur (pléonasme ?) sous la soucoupe. Pas de problème, sinon que le glow est un truc rétif, je l'ai déjà dit, il refuse d'intégrer une "union" (Fabien l'explique très bien sur son site) donc, il faut lui donner une position "absolue", comme on dirait en Excel, et si on bouge l'objet dont il dépend, faut le bouger aussi... Pas grave, il n'y en a qu'un.
Voilà, on en est là, mais c'est loin d'être achevé. Maintenant, faut que je fasse des Luniens, j'ai une petite idée... Donc, à suivre !

21 déc. 2006

Mozart addiction

Quand on aime, on ne compte pas, dit-on, et quand un Père Noël avec quelques jours d'avance apporte l'intégrale de la musique de Mozart, on jubile !

Il y a déjà un peu plus d'un an, un éditeur de musique, Brilliant sortait un coffret de 170 CD à un prix défiant toute concurrence, moins de 100 Euros. Ce qui faisait le CD à environ 0.50 Euros ! Appréciable, quand on connaît le prix du moindre CD de musique classique. Mais, qu'en est-il des orchestres, des interprêtes, de la qualité technique ? Au rabais, comme le prix ? Pas du tout, excellente qualité, remarquable en tout points. J'ignore comment Brilliant a négocié ça, à une époque où droits d'auteur, et autres DRM sont choses qui suscitent polémiques et arguties juridiques, mais je constate que le résultat est une réussite : excellents musiciens, et parfaite qualité acoustique.

Alors, depuis... c'est le nirvana ! Des journées entières passées en compagnie de Wolfgang et de son immense talent. On se régale de réécouter des airs connus, de somptueux arias, des pièces si belles qu'on ne s'en lasse pas, mais aussi, on découvre des pièces inconnues (qui peut se targuer de tout connaître de cet inépuisable musicien ?), fort séduisantes aussi. Par contre, avant de tout découvrir, faudra du temps : à raison d'environ une heure d'écoute par CD, combien d'heures faut-il pour avoir tout entendu ? Euh... ça, je le laisse à ceux qui savent compter !

Donc, si votre lettre au Père Noël n'est pas encore partie, et que vous aimiez la musique de Mozart, n'hésitez pas.. sinon, il y a la même chose qui vient de sortir, pour l'intégrale de Bach, chez le même éditeur, 155 CD, au même tarif. C'est quand mon anniversaire ??

18 déc. 2006

Résurrection !

Mais non, je ne confonds pas Noël et Pâques ! Mais si hier, on observait une poignée de Poviens désemparés, errant dans les méandres du cyber espace à la recherche d'un toit, d'une étable, d'un appentis... Ce soir, tous ces pauvres hères abattus sous le poids de la fatalité ont relevé la tête ! Grâce à qui ? A Luis... notre Gandalf !

Tout de même, il y a des gens doués : concevoir, installer, configurer, mettre en service un serveur de newsgroups en une nuit, faut le faire ! Et ça marche du tonnerre en plus. Donc, nous voilà à nouveau hébergés, et même qu'il y en a des qui savent où se trouve physiquement (géographiquement si vous voulez) notre "maison".

Donc, si vous voulez avoir des nouvelles de la petite communauté POVienne, il suffit de configurer Thunderbird avec un nouveau serveur de newsgroups (même qu'il y a un assistant pour ça, comme Outlook, oui, oui..*) avec www.lightning-generator.org et s'abonner au forum Povray. Deux groupes sont ouverts, l'un pour les communications textuelles, l'autre pour les images. Donc, on va pouvoir continuer à commenter les images du calendrier de l'Avent, il en reste encore quelques unes, ce sera qui (quoi) demain matin à 0h01 minute ?

* En fait, n'ayant pas utilisé Outlook Express depuis de nombreux lustres, je n'en suis pas si sûre que ça...

Les POViens sont à la rue !

Tristesse... nous avons appris ce matin, que notre forum, sur zoo-logique, allait fermer à midi, définitivement, son concepteur-créateur-mainteneur jetant l'éponge devant quelques attitudes nauséabondes qui l'ont découragé. Bon, c'est pas nous, bien sûr, mais tout le monde, coupables et innocents mélangés, se retrouve à la rue ! Sauf que sur Internet, il n'y a pas beaucoup de rues, et même pas de ponts sous lesquels s'abriter !

Voilà la poignée de POViens francophones se retrouvant tout désemparés, essayant de se rejoindre et de trouver une solution à leur solitude et leur éparpillement. Bien sûr, il y a le chan #povray sur Undernet, mais peu le fréquentent, et ce n'est pas le moyen le plus pratique pour se transmettre nos créations. C'est tout de même sur ce canal que les premières réactions se sont fait entendre. D'abord, il fallait prévenir les webmestres des deux portails les plus importants de la communauté, le pov-monde de Martial, et le site de Luis , afin qu'ils fassent une annonce pour avertir ceux qui arriveraient sur le newsgroup et le trouveraient fermé, et puis, c'est là aussi que les premières idées pour une alternative sont nées.

Un newsgroup sur Usenet ? Oui, mais la procédure est lente et rigide, il faut une proposition, des votes, et ça peut demander de longues semaines.

Un serveur mis à la disposition par un des POViens ? Déjà il faut que ce soit techniquement possible (machine configurée pour ça, allumée 24h/24, bande passante large, etc..) et puis, il faut s'en occuper, et pour ça, savoir le faire, tout le monde n'est pas né administrateur de serveur Web.

Passer par un hébergeur ? Les problèmes quant à la compétence du futur administrateur sont les mêmes que dans le cas d'un serveur personnel, avec en plus un coût qui est, certes, modique, mais qui va le payer ?

Effectivement, la communauté francophone des utilisateurs de Povray n'est pas une association, au sens loi 1901, mais une communauté totalement virtuelle, faite de gens venus d'un peu partout, qui pour la plupart ne se sont jamais vus.. Pas facile de constituer un bureau, de faire une assemblée générale, etc..

Donc, pour l'instant, quelques heures après l'annonce, Luis Gomes fait le forcing, pour essayer d'installer un serveur NNTP sur son propre serveur, en dépannage et en attendant de trouver une solution plus confortable, mais ce n'est pas facile, d'autant plus que, comme c'est bien souvent le cas, ce ne sont pas les mêmes qui ont à la fois les compétences et le temps pour les utiliser !

Voilà où on en est, une poignée de Pov'gars et filles transformés en SDF de la toile ! En attendant qu'on ait retrouvé un hébergement bien au chaud, au fond d'un disque dur confortable, le seul moyen que nous ayons pour se réconforter mutuellement est le canal IRC, donc, c'est là que vous retrouverez le noyau errant des POViens tout tristes... (Serveur Undernet canal #povray-fr).

12 déc. 2006

Sur la musique

Une nouvelle musique ? Quelque chose entendu à la radio, ou un CD emprunté à la Médiathèque, quelque chose qu'on n'a encore jamais écouté, comment le reçoit-on ?

Première réaction, primaire, épidermique, physique presque : on tourne le bouton, ces sonorités agressent l'oreille, crispent, font un effet très désagréable ; c'est le cas (pour mes oreilles) de certaines compositions du XXe siècle, dans lesquelles, au bout de cinq minutes, on se demande si les musiciens vont bientôt avoir fini d'accorder leurs instruments, quand on réalise qu'en fait, le morceau est déjà commencé !

Seconde réaction, plus calme : on n'entend rien, ou plutôt on n'écoute pas, on pense à autre chose, l'attention se retire de l'appareil auditif pour s'épanouir ailleurs, la musique n'existe plus, elle a disparu.. c'est le cas de pièces ennuyeuses, qu'aucun trait ne fait ressortir, quelque chose d'indifférent, d'insipide. On serait parfaitement incapable de dire de quoi il s'agissait tant l'air est passé comme un souffle sans éveiller le moindre intérêt.

Et puis, parfois, c'est l'inverse qui se produit, la musique prend le pas sur tout le reste, devient omniprésente, presque addictive, on ne peut pas s'empêcher d'écouter, elle pénètre partout, dans les moindres pores de la peau et c'est, comme qui dirait, une révélation. Là, il faut de toute urgence se procurer ce morceau, pour se le garder comme un trésor, pour l'écouter, le savourer, en jouir, pour... l'emporter sur une île déserte ! En se demandant comment on a pu faire pour vivre sans connaître ça avant !

Quelques exemples ?
- Le miserere d'Allegri
- L'aria de Zaïde de Mozart (à peu près tout Mozart en fait...)
- Les concertos Polonais de Telemann
- La petite messe solennelle de Rossini
Mais il y en a bien d'autres !

7 déc. 2006

Trois musées sinon rien !

Intéressante exposition au musée Rodin à Paris , sur "Les figures d'Eros - Dessins et aquarelles érotiques". Déjà, rien que le bâtiment dans lequel est installé ce musée vaut la visite. L'hôtel Biron, aux pieds du dôme des Invalides est superbe, et les immenses jardins où l'on peut admirer la Porte de l'Enfer, et d'autres sculptures de ce maître valent le détour. Et l'exposition ? Riche et étrange tout à la fois : des dessins, au coup de crayon sûr, avec des touches d'aquarelle, des femmes alanguies, dans des positions presque plus gynécologiques qu'artistiques, un monde saphique et impudique tout à fait étonnant. Il y a un tel relief dans ces coups de crayon géniaux qu'on dirait... des dessins en trois dimensions ! Ce qui est normal, après tout, pour les oeuvres d'un sculpteur !

Autre présentation, à la Bibliothèque historique de Paris située dans l'hôtel d'Angoulême Lamoignon, en plein coeur du Marais, tout près de la Place des Vosges et du musée Carnavalet. L'exposition, riche de très nombreuses photographie, évoque "Les parisiens du temps de la Commune, 1871", vue au travers de l'objectif d'un photographe amateur de l'époque, Hyppolite Blancard. D'intéressants panneaux racontent l'histoire, du siège de Paris, de la naissance de la Commune, et de sa fin tragique. De bien belles photos, surtout quand on voit le matériel qui a servi à les faire ! Beaucoup de ruines, bien sûr, mais aussi des visages de contemporains, et tout un pan de l'histoire de France souvent bien oublié, qui réapparaît à nos yeux. Une bonne idée aussi, en sourdine, l'audition des chants de l'époque.

Enfin, quand on est à deux pas de la Place des Vosges, il ne faut pas manquer d'aller saluer Monsieur Victor Hugo , dans l'appartement qu'il loua de 1832 à 1848. Si le premier étage de la maison est consacré à des expositions temporaires, actuellement, sur Juliette Drouet, le second étage, où il habitait réellement, est libre d'accès. Un peu moins "pire" qu'Hautville House à Guernesey, quant à la lourde décoration d'époque, on y voit des réalisations étonnantes de cet homme qui savait tout faire, et pas seulement écrire de la façon qu'on sait.

3 déc. 2006

La vie des POVeurs francophones

Les participants du forum 3D.Pov-Ray (sur zoo-logique) qui sont aussi, pour la plupart, des fidèles du chan #pov-ray (serveur undernet.org) ont décidé cette année, de faire un calendrier de l'Avent, sur le modèle de ceux qu'on achète aux enfants, où l'on ouvre une petite fenêtre pour faire apparaître un objet, un chocolat, ou une image, et ceci du 1er au 25 décembre.

Bien sûr qu'ici, il ne s'agit pas d'un morceau de carton imprimé, avec une encoche pour chaque jour, il s'agit de pages Web, conçues par Thierry et François (gRRosminet et Wozzeck si vous préférez). Et on n'y découpe pas des petits carrés de carton pour trouver des friandises, on cherche sur un ciel étoilé quelle étoile correspond au jour, on clique sur l'étoile en question, et on découvre... des images POV bien entendu, ou des "cadeaux" comme des scripts, des macros, donc, des "friandises" pour POViens.

Ce calendrier se trouve ICI . Promenez votre souris sur toutes ces étoiles, certaines ne seront accessibles qu'au jour J... A l'heure où j'écris ces lignes, deux images ont été vues (dont une de celles que j'ai faites celle qui illustre ces lignes), et un script a été offert par Gilles Tran. On attend fébrilement la suite !


Juste à signaler que la navigation en plein écran, choisie par le concepteur des pages ne me semble pas très confortable... mais c'est que je ne suis pas très douée (dans les touches de fonction de Firefox)!

Au passage, les POVeurs ne font pas que POVer, et alimenter des calendriers de l'Avent avec le fruit de leur travail, ils s'alimentent aussi eux-mêmes, et dans la joie en plus. Tous les ans, rassemblement des POVeurs francophones, dans l'habituel restaurant de la rue Mouffetard à Paris : cette année, 12 personnes s'étaient retrouvées, dont un Suisse qui avait fait le voyage de Genève exprès pour ça ! Vous voulez voir des photos de nos agapes ? c'est ICI