12 déc. 2006

Sur la musique

Une nouvelle musique ? Quelque chose entendu à la radio, ou un CD emprunté à la Médiathèque, quelque chose qu'on n'a encore jamais écouté, comment le reçoit-on ?

Première réaction, primaire, épidermique, physique presque : on tourne le bouton, ces sonorités agressent l'oreille, crispent, font un effet très désagréable ; c'est le cas (pour mes oreilles) de certaines compositions du XXe siècle, dans lesquelles, au bout de cinq minutes, on se demande si les musiciens vont bientôt avoir fini d'accorder leurs instruments, quand on réalise qu'en fait, le morceau est déjà commencé !

Seconde réaction, plus calme : on n'entend rien, ou plutôt on n'écoute pas, on pense à autre chose, l'attention se retire de l'appareil auditif pour s'épanouir ailleurs, la musique n'existe plus, elle a disparu.. c'est le cas de pièces ennuyeuses, qu'aucun trait ne fait ressortir, quelque chose d'indifférent, d'insipide. On serait parfaitement incapable de dire de quoi il s'agissait tant l'air est passé comme un souffle sans éveiller le moindre intérêt.

Et puis, parfois, c'est l'inverse qui se produit, la musique prend le pas sur tout le reste, devient omniprésente, presque addictive, on ne peut pas s'empêcher d'écouter, elle pénètre partout, dans les moindres pores de la peau et c'est, comme qui dirait, une révélation. Là, il faut de toute urgence se procurer ce morceau, pour se le garder comme un trésor, pour l'écouter, le savourer, en jouir, pour... l'emporter sur une île déserte ! En se demandant comment on a pu faire pour vivre sans connaître ça avant !

Quelques exemples ?
- Le miserere d'Allegri
- L'aria de Zaïde de Mozart (à peu près tout Mozart en fait...)
- Les concertos Polonais de Telemann
- La petite messe solennelle de Rossini
Mais il y en a bien d'autres !

1 commentaire:

cajera a dit…

Oui, Mylène Farmer
Eddy Mitchell
Eddy Louiss
Didier Lockwood
..............