31 janv. 2015

Il était une fois.... Le Train Bleu

Imaginons... En 1900, quand, de beaux messieurs et de belles dames partaient passer l'hiver sur la Côte d'Azur, avant de prendre le train à la Gare de Lyon, accompagnés de leurs domestiques et de leurs malles, venaient dîner au restaurant Le Train Bleu... Là, au milieu d'un décor de fresques ensoleillées leur donnant un avant goût de leur prochain séjour, sous les dorures et les angelots en stuc, assis sur des banquettes aux cuivres étincelants, devant leurs tables nappées de coton damassé d'un blanc immaculé, ils dégustaient quelques mets fins égayés de bonnes bouteilles.

Maintenant, en trois heures d'horloge, on arrive à Marseille par le TGV, et on roule sa valise soi-même le long du quai, mais... On peut toujours aller manger au restaurant célèbre de la gare de Lyon, monument historique qui plus est, le Train Bleu. Une grande variété de menus est proposée, du plus modeste, un plat et un café, au repas dégustation de fête tout au Champagne. On sera assis sur des banquettes confortables, et on n'aura plus assez de ses deux yeux pour regarder à la fois le décor extraordinaire, le contenu de son assiette, et les mouvements des gens et des trains sur les quais de la salle Méditerranée.

C'est vrai que ce ne sont pas les mêmes prix que dans les brasseries alentour, mais ce n'est pas le même type de restauration non plus, et si ça ne peut pas devenir la cantine habituelle chaque fois qu'on prend le train à la gare de Lyon, pour d'évidentes raisons, c'est bien agréable d'y aller de temps en temps et de voyager ainsi dans le temps, celui de la Belle Époque.




30 janv. 2015

Saint-Germain des Près

Un quartier de Paris qui n'a sans doute plus l'aura d'antan, quand Sartre et Beauvoir le hantaient, ou quand Juliette Greco y chantait, mais qui a quand même gardé un certain charme.

On passe devant de vénérables grands café, le Flore ou les Deux-Magots, on se promène dans les ruelles étroites bordées de hautes maisons anciennes, on déambule sur le boulevard Saint-Germain..

L'église, elle, est un des plus anciens sites chrétiens de Paris. Elle a été remaniée à différentes époques, mais les fresques et autres tableaux du XIXe siècle auraient grand besoin d'être rafraîchis. La chapelle Saint Symphorien, impressionnante par sa hauteur sous plafond, et sa sobriété toute monastique, est le plus vénérable vestige de ce qu'était l'abbaye bénédictine du Moyen-Âge.

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27 janv. 2015

Yéti en panne et autres (graves) soucis

En ce beau matin d'hiver, vers 7h du matin, heure française, Facebook a été en panne pendant un peu plus d'une heure ! Panique générale ! l'interruption a été constatée dans plusieurs pays, dont les États-Unis, l'Australie et la France. Instagram a été aussi touché. Et voilà la communauté des joueurs désemparée, d'autant plus que quand c'est revenu à la normale, quelques dysfonctionnements persistaient dans les jeux, par exemple, plus de fenêtre de bonus pour certains, pour d'autres plus d'amis visibles, etc. Affolement total !! Comment allait-on pouvoir finir ses missions, achever les différentes quêtes, récupérer les gaufrettes données parcimonieusement par le yéti (*) ? Tout ça était terriblement préoccupant, le monde s'arrêtait de tourner en quelque sorte !!

Qu'a dit Facebook ? « Nos ingénieurs ont identifié la cause de la panne et le site est revenu en ligne rapidement ». Alors, piratage par un groupuscule ? Bête problème technique ? Va savoir ! Facebook ne donnera jamais d'explications, ce n'est pas leur intérêt d'avouer qu'ils peuvent être en panne comme n'importe quel site, ou qu'ils sont vulnérables, et les éditeurs de jeu qui croulent sous le nombre de joueurs se moquent bien de faire des mécontents et des frustrés.

C'est là qu'on voit l'addiction créée par Internet et tout ce qui y gravite, au moindre petit pépin (ça n'a duré qu'une petite heure quand même), on a l'impression que tout s'écroule. Une panne d'électricité due, par exemple, aux intempéries, est infiniment plus grave pour la vie quotidienne ; une longue coupure d'eau aussi (il n'y a plus de fontaines publiques de nos jours) ; quant à l'essence, si elle vient à manquer, pour toute raison imaginable, c'est la paralysie garantie.

En fait, nous vivons avec des béquilles technologiques, et sans elle, la vie s'arrête. Comment faisaient nos ancêtres ? Ils n'utilisaient pas d'électricité, ni d'essence (avant le XXe siècle tout du moins), ils allaient chercher l'eau à la pompe, et a fortiori, ils ne jouaient pas sur Internet !!!

Étaient-ils plus heureux que nous ? C'est un tout autre débat ! Quant à réaliser la vulnérabilité des fondements de cette nouvelle société virtuelle (bien pire qu'un poteau électrique tombé par la tempête), ça donne le vertige....

(*) Ouais, je sais, faut comprendre.... 

26 janv. 2015

Brèves quotidiennes

Entendu à la pharmacie :

- Je voudrais du dentifrice pour une enfant de 10 ans
- J'ai celui-ci à la fraise
- Et il a quel goût ?

***

A lire plusieurs fois pour comprendre (vocabulaire facebookien inside) :

je mettre ce petit message car il y a des gens sur Facebook qu'ils se font passer pour des gens qui ne sont pas sur r Facebook est qui prenne les noms des autres moi je pense que ces Brouteurs de merde car tous les gens sur Facebook nous ont n'est la pour jouer entre nous j'ai manqué de ne plus avoir mon compte car une personne malhonnête voulez ce fait passer pour moi alors mes amis fais très attention a votre compte bonne journée a vous tous (*)

***

Echanges à propos d'un soi-disant piratage de compte sur un réseau social :

- Bon bref tu n'as toujours pas compris ou je voulais en venir lol t'es blond et pissétout!!
- Verifier koi cet pas marquer que ces des hackers mdrrr t blonde non

Précision : il s'agit de gens de plus de 50 ans..... Qui ne sont pas des cassos du 9-3 (pour parler comme y causent là-bas).

***

Et celui-là veut rédiger un article dans une encyclopédie !

- Xxxx de son vrai nom Kxxx Pxxx est un futur artiste qui souhaite réussir par les américains la musique est sa passion âge de 15 ans vit à Montréal nationalité débutera sa carrière de musique à New York en 2016 ...


(*) à titre d'excuse, il y a des gens non francophones qui utilisent Google translate pour s'exprimer, ça doit ressembler à ça quand je m'exprime en anglais....

22 janv. 2015

Être en couple cordialement

J'ai horreur de cette expression, due aux nouvelles formes d'unions entre humains sans doute, "être en couple". Je ne peux pas m'empêcher de penser à la basse cour, ou à un élevage canin ou aviaire. On va acheter un couple de perruches pour la reproduction, on a un couple de pigeons qui vient de faire des petits, j'ai fait reproduire mon couple de bergers allemands (*) pour vendre les chiots, etc... Or dans le cas de peoples qui sont "en couple", ce n'est pas faire des petits leur préoccupation première, souvent, c'est plutôt le contraire ! Je trouve que ça ravale l'homme et la femme à l'état bestial.

Autrefois, on disait pudiquement qu'ils étaient fiancés, plus récemment qu'ils sortaient ensemble (alors qu'ils rentraient plutôt...), encore avant, on ne disait rien, ces choses-là se faisaient mais ne se disaient pas. Tout ça pour ne pas dire la réalité des rapports des personnes en question.

Il y a comme ça de ces expressions devenues banales qui ne sont pas toujours très judicieuses. On pense à "cordialement", qui termine bon nombre de mails ou de publications sur divers forums. On remarque que dans ces derniers cas, c'est justement parce qu'on ne veut absolument pas faire preuve de la moindre cordialité et que l'on préfèrerait dire "allez vous faire.... (**)", que l'on termine par cordialement.

Si on rajoute ces mots qu'il est devenu tout à fait injurieux de prononcer, infirme, race, nègre (quid de l'art nègre ?), cancre (pour un écolier-qui-n'est-pas-adapté-à-la-vie-scolaire) ou similaire, on se demande dans quel monde on vit, un monde où il faut parler en "politiquement correct" sous peine d'être taxé de racisme, intégrisme, bourgeoisisme, anti-jeunisme, etc.

Tiens, et si on revenait au XVIIe siècle avec Boileau ?

J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon

Si le Rollet (***) en question avait été, par exemple, un jeune délinquant.... Mais l'interpellé n'aurait sans doute pas su la signification du mot fripon.....


(*) Il est évident que je parle ici de la race de chien, pas du mariage homosexuel entre gardiens de troupeaux de moutons de Bavière !
(**) Ce que vous voudrez, en fonction de votre degré de colère, de vulgarité ou de richesse de vocabulaire !!
(***) C'était un magistrat que Boileau n'aimait pas ; qui se souviendrait de lui si cet auteur n'en avait pas parlé ?

18 janv. 2015

Hiver ?

Quand on passe une longue période sous un ciel lourd de nuages où tout est sombre, sous de la pluie permanente ou en luttant contre le grand vent qui casse les branches des arbres, on a plaisir à aller musarder dehors dès qu'un rayon de soleil rend les paysages plus beaux, même les plus simples et les plus proches.

Entre vallons et halliers

Une simple petite graine, sous le soleil, devient une fleur exotique

Qu'elle était verte ma vallée !


Photos prises hier samedi 17 janvier, et aujourd'hui, de nouveau sous le couvercle nuageux....

17 janv. 2015

L'Histoire est un perpétuel recommencement

Julien Green (1900-1998)
En relisant avec délectation un tome du journal de Julien Green, celui qui court de 1972 à 1976, certains événements relatés, alors que trente ans se sont écoulés depuis, semblent faire partie de l'actualité quotidienne. Un exemple :

Le 20 janvier 1975, alors qu'il venait d'accompagner un ami qui prenait l'avion à Orly : "... l'aéroport a été jeté dans la confusion et la panique par deux fedayins armés de mitraillettes. Ils ont lancé des grenades sur un groupe de voyageurs, en blessant vingt, se sont emparés d'otages et ses sont réfugiés dans les toilettes. Un grand désordre a suivi ; des négociations, finalement la libération des otages et la fuite des bandits en avion. L'aéroport a été évacué dans la plus grande confusion... Ainsi il a suffi de deux hommes armés pour désorganiser un aéroport de l'importance d'Orly. Cela montre la totale insuffisance es gouvernements devant le problème grandissant de la violence."

Qui s'en souvient à part les gens qui hélas se trouvaient là à ce moment ?

Un peu avant, il parlait des attaques de voyous dans le métro, de la grève générale qui paralysait le pays (novembre 1974), des démêlés politiques orageux en Palestine, etc. et citait un article paru dans un hebdomadaire dont il ne donne pas le nom, qui disait : "Les pronostics des gens les plus raisonnables sont tellement sombres qu'on n'entrevoit aucun espoir ni de possibilité de bonheur pour l'homme de l'an 2000. La courbe démographique est affolante, la famine nous menace, la destruction de tout ce que nous admirons le plus semble certaine.  C'est peu de dire que nous allons vers la fin du monde, nous y sommes, notre monde est fini, nous sommes déjà dans le monde de demain, avec toutes ses horreurs, et demain, c'est maintenant". Même si lui n'y croyait pas vraiment, et s'il n'était guère optimiste sur l'évolution des vingt-cinq prochaines années.

Alors, faut-il se souvenir du carnage des guerres de religions au XVIIe siècle, des milliers de morts des campagnes napoléoniennes, des famines en Afrique, et de tout ce qui a pu faire douter de l'humanité, pour se désespérer définitivement, ou encore se dire que l'histoire est un perpétuel recommencement et qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil ou enfin observer que trente ans à l'échelle de l'univers, c'est à peine plus que rien, et qu'on est encore dans le présent ?

Même si de nos jours on est noyé dans un flot d'informations permanentes qui empêchent toute analyse en profondeur..

En attendant la fin du monde, n'hésitez pas à lire ou relire les volumes du Journal de ce grand auteur qu'est Julien Green, c'est remarquable ! (*)


(*) J'aime nettement moins ses romans.... 


13 janv. 2015

Ecologie mal comprise

Tafraoute (Maroc)

Voici un texte trouvé sur Facebook (mais il figure ailleurs aussi), je ne sais pas qui l'a écrit (*), mais ce n'est pas mal vu.

A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:

" Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! "

La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
-Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps."

Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps".

Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

Elle ajoute :
De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs.

On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. (**)
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On ne connaissait pas les couches jetables :
On lavait les couches des bébés.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde
On avait un réveil qu'on remontait le soir.

Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ;
on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.

Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées :
On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon.
On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif.
On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.
On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue,
Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !

On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes comme vous, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel…(pensent même que c’est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc. mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur ignorance !

.......

Un peu exagéré certainement, mais à méditer par tous ceux qui donnent des leçons aux autres et seraient totalement incapables de vivre comme on y était bien obligé il y a cinquante ans et qui daubent sur ces facilités qui ont rendu la vie quand même plus confortable à bon nombre d'entre nous.

Tout ça, ce sont des discours de vieille baderne (ce que je suis), qui déplore qu'il n'y ait pas plus de transports en commun dans sa campagne afin de lui éviter d'avoir à utiliser sa voiture pour faire ses courses (il est un âge où le vélo devient difficile...), que les nouvelles ampoules soient si longues à éclairer, et qu'il fasse si chaud dans les lieux publics. Mais qui apprécie les escaliers roulants dans le métro, les haricots verts qui n'ont plus de fil et mon bien-aimé ordinateur, même s'il a besoin de courant électrique pour fonctionner !

(*) Ce n'est pas très récent, et comme ça a été repris partout, chacun signant de son nom (ah la propriété intellectuelle sur internet...), je l'ai repris aussi.
(*) Parce qu'il y avait encore des "épiceries du coin", maintenant, heureusement qu'il reste les épiciers marocains (de Tafraoute, il paraît que beaucoup viennent de cette jolie ville, d'où l'illustration de ce billet), ouverts tard le soir et où l'on trouve tout, avec le sourire du marchand en plus.

12 janv. 2015

Une galette ?

Tradition oblige, encore que je me demande toujours si tous savent d'où elle vient, en janvier, on mange de la galette. Donc, on va chez le boulanger en acheter une, et là, les bras tombent... devant les prix de cette spécialité ! Voyons voir quelques uns des tarifs pratiqués par les artisans du bourg le plus proche :

- 3 à 3.50 euros pour la galette 1 personne
- De 6 à 8 pour celle pour deux, ou un s'il a bon appétit
- A partir de 10-12 euros pour 4
- On monte à 20 euros pour 6
et bien au-delà pour des tailles supérieures, sans oublier celles qui grimpent à des sommets vertigineux chez les grands pâtissiers, de 30 à 60 euros....

Elles sont fourrées à la frangipane, à la pomme, la framboise, le chocolat, et quand on en veut une pour six, la bouteille de cidre est offerte. Par contre, si on préfère la galette "sèche", il faut la commander, elle coûte seulement 6.50 euros pour deux parts, mais on n'a pas droit à une couronne...

Certes, la pâte feuilletée, ce n'est pas évident à faire, pour un particulier tout du moins, parce que pour un professionnel, ça ne doit pas être plus compliqué qu'autre chose (*), en plus, ça ne nécessite pas d'ingrédients bien onéreux, et quand on voit la queue dans les boulangeries avec tous ces gens qui en sortent avec leur galette, on se dit que le boulanger doit faire... son beurre !!

Allez, pour ceux qui ont oublié les "racines chrétiennes de l'Europe", mais qui ne manquent pas de manger la galette en ne sachant plus trop pourquoi, un petit rappel de l'origine de la tradition (**) :


Alors, merci Melchior, Gaspard et Balthazar, pour cette jolie et bonne galette, même si les noms qui vous ont été attribués sont totalement légendaires !


(*) Sans parler de ceux qui l'achètent toute faite.
(**) Oui, je sais, on peut aussi dire que c'est la récupération, par les premiers chrétiens d'une ancienne fête païenne, mais ça fait quand même presque 2000 ans que la galette correspond à l'épiphanie et plus du tout aux saturnales !

6 janv. 2015

De l'entraide virtuelle

La page d'accueil
d'un groupe d'entraide sur Supercity
Dans toute communauté, même virtuelle, il y a toujours une certaine forme d'entraide entre les participants. Les anciens aident les nouveaux, leur font part de leurs expériences et de leurs "trucs", répondent à leurs questions sur différents forums. Les plus "anciens" sont contents de pouvoir aider et les "nouveaux" le sont aussi d'avoir des réponses à leurs interrogations.

Les communautés de joueurs sur Facebook ont aussi leurs groupes d'entraide pour chaque jeu, même souvent plusieurs, selon les langues pratiquées par les joueurs, ou selon des critères encore plus précis (recherche d'amis, par exemple). Il suffit de s'abonner au groupe qui intéresse, et d'y participer, en posant des questions, ou en répondant à celles des autres. On peut aussi y poster des copies d'écran pour mieux expliquer (une image vaut souvent mieux qu'un long discours qui ne sera pas toujours bien compris). Des râleurs ? Il y en a toujours, qui trouvent que leurs amis ne sont pas fidèles dans le jeu, qu'ils ne cliquent pas là où on le souhaite, qui ne répondent pas assez vite à leurs demandes d'objets divers, mais c'est pareil dans n'importe quelle communauté humaine !

Sachant que certains jeux rassemblent plus d'un million de joueurs de par le monde, on trouve toujours le groupe qui convient, et c'est rudement pratique. Dans le jeu Supercity par exemple, où l'on construit une ville, les amis sont indispensables, puisque certains objets ne peuvent être récupérés que par leur intermédiaire, et qu'il est possible (et fortement souhaitable) d'aller tous les jours visiter les villes de ses amis dans lesquelles, en cliquant sur certains bâtiments, on peut accélérer leur construction ou leur production, faisant gagner un temps précieux lors des quêtes chronométrées. On peut ainsi, par l'intermédiaire du groupe, faire des demandes précises et utiles (*). On peut aussi y trouver des "amis" quand on en manque.

Tout le monde y trouve son compte. Les joueurs qui peuvent ainsi s'entraider, l'éditeur évidemment aussi qui augmente la visibilité de son jeu (donc, les éventuels achats de bonus et diverses publicités (**) qui leur apportent des sous). Sans oublier la maison Facebook qui fait son miel avec ses jeux addictifs !

C'est amusant d'observer cette nouvelle forme de "sociabilisation" virtuelle, où des gens qui ne se connaissent pas (et qui ne se rencontreront jamais) s'amusent ensemble, chacun devant son écran d'ordinateur, aux quatre coins du monde. Autrefois, on se retrouvait au bistrot d'en face avec quelques copains connus de longue date (et dans d'autres lieux pour des vieilles copines), on se serrait la main, on s'embrassait "pour de vrai" ou on se tapait dans le dos. Maintenant, on se fait des bisous virtuels entre gens qui pratiquent la même activité par l'intermédiaire d'une ligne ADSL ou de la fibre optique... Faut-il pleurer ou faut-il en rire ?

(*) Du genre "vous pouvez cliquer sur mes confiseries s'il vous plaît ? C'est urgent, ma quête se termine dans trois heures" (les joueurs, eux, comprennent très bien, même si c'est fort obscur pour un non-pratiquant !!)
(*) Encore que, quand on joue en plein écran, ce qui est bien plus confortable, on ne voit pas les publicités....

3 janv. 2015

On rêve ?!?

Une classe Economique, de je ne sais quelle compagnie, mais il y en a de bien pires.....

Ah, les longs voyages en avion, c'est inévitable si on veut aller loin, mais c'est souvent la corvée. On est tassé sur un siège dur et étroit, entre deux voisins qui peuvent être un peu corpulents, on ne peut pas faire beaucoup de mouvements, et on somnole comme on peut, plié en deux ! Mais si on est riche, on peut grandement améliorer ça, voyez plutôt :

La compagnie nationale des Emirats Arabes Unis offre une nouvelle cabine, d'une superficie totale de 11 m², ultra-luxueuse, qui dispose d'une salle de bain privée, d'une pièce à vivre pour recevoir un invité lors d'un déjeuner ou d'une réunion de travail ainsi que d'une chambre qui peut accueillir un couple. Le prix ? Une broutille voyons, entre 20.000 et 25.000 euros pour un aller simple. Pour aller où ? L'article ne le dit pas.....

Singapore Airlines offre (c'est une façon de parler..) des suites privées, qui peuvent s'isoler du restant des passagers, et des repas d'exception. Presque 60 plats disponibles, accompagnés par des vins ou champagnes grands crus. Les billets coûtent 4.500 euros pour un aller simple Paris - Singapour. Et comme il faut bien revenir, on arrive à 9000 euros !

Et chez nous ? La nouvelle cabine "Première", présentée par Air France comporte quatre suites de trois mètres carrés qui ont fort belle allure, sans oublier les repas conçus par un grand chef étoilé. Pour aller à Singapour il faudra débourser 5300 euros pour un aller simple, mais Singapour, c'est loin, donc, les passagers auront le temps d'en profiter !!

Pas mal hein ? Mais si on est deux, pas facile de communiquer !
Inutile de préciser que ce genre de prestation ne s'adresse qu'à une minorité, footballeurs, gens du show bizz, et autres émirs du pétrole ; le vulgum pecus, qui a déjà la chance de pouvoir voyager, se contentera de la classe éco ! Ou ... de la classe Premium, qui est un excellent compromis entre la classe économique (si inconfortable pour un vol de plus de quatre heures) et la classe affaire (inabordable elle aussi), certes plus chère, mais qui permet de faire de longs trajets dans les meilleures conditions possibles (sièges plus larges, plus de place d'avant en arrière, repose pieds réglables, écouteurs de qualité), et pour le porte-monnaie (*) et pour les jambes (**).

Classe Premium, un bon compromis
Alors, on fait des économies pour la prochaine escapade lointaine ?



(*) Oui, je sais, dépenser ses sous dans un billet d'avion ou ailleurs, c'est affaire de choix quand on calcule un budget pour un voyage, chacun fait ce qu'il veut ou qu'il peut avec son argent et on n'a pas les mêmes priorités à 20 ans qu'à 70....
(**) Appréciable aussi les couloirs prioritaires d'enregistrement, de contrôle de sécurité, et d'accès à bord qui évitent les longues queues fastidieuses et épuisantes.