31 déc. 2014

Saint Sylvestre ?


Paix, joie, harmonie, sérénité, plein de projets, plein de soleil dans le ciel et dans le cœur, plein d'amour dans la vie quotidienne, du pain frais, du bon vin, des enfants sages et des aïeux en forme, de beaux paysages à contempler, de nouveaux jeux amusants, un ordinateur et une connexion internet qui pédalent, tout un stock de livres, et du bon café ! 

28 déc. 2014

Sourires de Provence

Il est bien agréable de quitter la Normandie sous les nuages depuis le début du mois, pour arriver en Provence et de voir enfin du ciel bleu ! Les photos ont été prises aux abords de l'aqueduc de Roquefavour, dans le département des Bouches du Rhône, non loin d'Aix-en-Provence. C'est un monument historique toujours utilisé pour acheminer les eaux de la Durance vers Marseille, c'est aussi le plus haut aqueduc en pierre du monde (deux fois la hauteur du Pont du Gard).

Il est situé non loin du pittoresque village de Ventabren, dans une zone moins urbanisée que le reste du département, ce qui ajoute encore plus de plaisir à une promenade dans ce coin.




21 déc. 2014

Joyeux Noël


Je vous souhaite à tous de belles fêtes de Noël, c'est la fête de l'espérance, de la paix, de la joie ! Alors, que vous soyez seul, en famille ou avec des amis, que ces quelques jours un peu hors du temps vous soient agréables, et que vous ayez des étoiles plein les yeux.

18 déc. 2014

Vive nous !


La Normandie est le second nom de région le plus connu dans le monde après la Californie ! Et, depuis que nous avons annexé (*) les trois départements de la Basse Normandie, nous disposons de nouvelles richesses touristiques. D'accord, on avait déjà Giverny, Château Gaillard, le donjon de Gisors, les monuments de Rouen, et maintenant on récupère le Mont St Michel, ce qui n'est pas rien, les plages du Débarquement, l'abbaye aux Hommes à Caen et... Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, née à Alençon (Orne) et ayant vécu à Lisieux (Calvados).

Côté gastronomie, on avait déjà le Neufchâtel, un fromage délicieux d'appellation d'origine contrôlée, et le Boursin qui est fabriqué chez nous, et on va pouvoir s'approprier le Livarot, le Pont-Lévêque, sans oublier le Camembert, le tout arrosé de Calvados ou de cidre. N'oublions pas, en vrac, les agneaux de pré-salé, le beurre d'Isigny, la crème fraîche, les huîtres de Saint-Vaast, la Bénédictine, les tripes à la mode de Caen, etc.

Avec le port de Dieppe, le pays d'Auge, la vallée de l'Eure, le val de Saire, le phare de Sainte-Adresse, les vastes prairies de l'Orne où paissent les chevaux de course, il y a de quoi se promener dans de vertes campagnes.

Et plus prosaïquement, il y a l'autoroute A 13 pour se déplacer plus rapidement, quelques centrales nucléaires pour fournir de l'énergie, des industries, de l'agriculture, il me semble que la prochaine étape devrait être l'indépendance non ?

En tous cas, c'est un des rares endroits en France où la fusion de deux régions n'a pas suscité de polémiques ni d'empoignades entre les élus. Maintenant restera à savoir quelle sera la "capitale" régionale, entre Caen et Rouen (parce qu'Alençon, trop petit, et Cherbourg, trop excentré, ne devraient pas être sur les rangs), et si, pour l'instant, les deux présidents de région ont l'air de s'entendre comme cul et chemise, quand il n'y aura qu'un seul siège pour deux paires de fesses, peut-être qu'il y aura des soucis...

(*) Ah bon, ce n'était pas une annexion ? Juste une conquête pacifique alors ! 

16 déc. 2014

Ah si j'étais riche !


Voilà le voyage que j'aimerais faire, il est déjà tout prêt dans ma tête !

On part de Roissy en direction de Chicago, je peux me contenter de la classe premium d'Air France, c'est très bien et tout à fait suffisant. Arrêt à Chicago, on descend à l'Inn of Chicago Magnificent Mile qui est bien placé, proche d'un excellent restaurant américain pour breakfast et lunch, et d'un très bon italien pour le dinner. Quelques jours sur place pour voir et revoir ma ville américaine préférée.

Départ pour Anchorage, arrivée au Comfort Inn ship creek, qui a le gros avantage d'être tout près de la gare de chemin de fer, et dont les chambres sont immenses. Un jour ou deux à Anchorage, dont le cadre est splendide.

On prend l'Alaska Railroad, train panoramique qui remonte au nord au milieu de somptueux paysages fort différents de ceux que l'on peut admirer quand on fait le trajet par la route. Arrêt à Kantishna lodge au fond du Denali National Park, où une navette privée conduit directement en traversant le parc, et qui se trouve juste aux pieds du mont Mac Kinley. Qui sait, il ne sera peut-être pas dans le nuage ?

On reprend le train jusqu'à Fairbanks, ville improbable, aussi mal foutue qu'Ushuaïa, mais tout aussi fascinante, où on longe au Marriott , avec une chambre donnant sur la Chena River évidemment.

Une fois arrivée là, la suite est plus floue dans ma tête. Rentrer à la maison en faisant le chemin inverse ? Par exemple en passant par Tok, Glenallen, Valdez pour rejoindre Anchorage et de là, pourquoi pas vers New-York ? Faire une excursion vers Barrow histoire de passer le cercle polaire même s'il n'y a pas grand chose à voir ? Revenir au sud par le Yukon, Dawson, White Pass, cette fois en voiture, mais ça fait une longue route, surtout pour rejoindre un aéroport qui n'oblige pas à de multiples escales ? Il faut bien qu'il y ait un peu d'improvisation dans toute aventure !

Et puis, ce n'est pas pour demain, il y a d'autres projets à court et moyen terme, des proches et des plus lointains ; sachant que c'est quand on n'a plus de projets que l'on est vraiment vieux, il faut en profiter tant qu'on ne l'est pas encore trop...


Très belle photo (pas de moi...) prise entre 2001 et 2013 puisque les tours du World Trade Center n'y sont plus et que la nouvelle tour à leur place n'y est pas encore. 


12 déc. 2014

Livreurs et livraisons

Dans un livre pas très récent (1995) de Nicholas Negroponte, celui-ci parlait (déjà) des transactions commerciales par internet. Il disait à peu près ceci, que s'il était facile de commander quelque chose d'un clic, il était encore impossible de dématérialiser la marchandise pour qu'elle soit livrée au client par téléportation.

Actuellement, quand on fait une commande sur un site marchand, un livre par exemple, le colis attendu est livré soit par la Poste, soit par un transporteur privé. Si c'est le facteur qui l'apporte, il n'y a pas trop de soucis, mais si c'est un autre mode de transport, là, ça se corse.

En effet, contrairement au préposé qui connaît bien sa tournée et les personnes qu'il dessert, le transporteur privé découvre des lieux inconnus, des rues dans des hameaux dont son GPS n'a jamais entendu parler, comme il ne sait plus lire une carte Michelin, qu'il n'a ni le temps ni l'envie de regarder un plan ou de demander à un commerçant local, et que, même s'il a le numéro de téléphone du client, il ne prend pas la peine de s'en servir, il ne trouve pas, et rentre au dépôt avec le colis.

Le client reçoit alors un sms, doit téléphoner pour s'expliquer, et finit par faire livrer son livre dans un point relais situé à quelques kilomètres, ce qui n'est pas très positif ni pour ses finances ni pour l'écologie...

Donc, quand on habite la campagne, et qu'on commande quelque chose sur internet (*), il faut s'attendre à un parcours du combattant pour récupérer son colis, alors qu'étant plus loin des commerces que les gens des villes, on serait encore plus à même d'apprécier ce mode d'achat.

France-Loisirs passe par la Poste, il n'y a jamais de soucis ; la FNAC aussi, mais leur système pour créer son compte est particulièrement ch****, je veux dire enquiquinant ; par contre Amazon passe par un transporteur privé, colisprive.com, dont les livreurs ne sont guère performants. Et c'est pareil pour d'autres systèmes de vente par correspondance, via DHL ou similaire, dans le meilleur des cas, faut piloter le livreur par téléphone, s'il veut bien se donner du mal pour trouver, sinon... ça devient fort compliqué !

Des solutions ?
* Apprendre aux livreurs à lire une carte !! Mais peut-être aussi ne pas leur imposer un rendement si élevé que ça les empêche de faire correctement leur travail...
* Utiliser les services de la Poste, ils connaissent tellement mieux le terrain et ne sont pas tout le temps en grève quand même !
* Sur les sites de vente, ne pourrait-on pas prévoir une carte interactive où le client pourrait indiquer précisément où il se trouve ? On géolocalise bien les téléphones mobiles.
* Habiter une grande ville, avec rue évidente, numéro de rue, étage, ascenseur, et rester chez soi le jour de la livraison.....


(*) Ailleurs aussi, dès qu'il s'agit d'un transporteur privé qui ne connaît pas le coin, c'est le même cirque. 

11 déc. 2014

Cohérent ? Incohérent ?

Aucun rapport avec le sujet du billet
Les gens qui ont de grands principes ne sont pas tous bien cohérents avec leurs idées profondes. Quelques exemples :

* Refuser au nom de la régression du progrès social le travail du dimanche, mais être bien content qu'il y ait médecins et infirmières qui soient présents ce jour là à l'hôpital pour s'occuper de vous...

* Vitupérer contre la voiture dans les grandes villes renvoyant les usagers aux transports en commun alors qu'on n'a pas mis les pieds dans le métro depuis des décennies puisqu'on a une voiture de fonction avec chauffeur.

* S'indigner de la vente de légumes non naturels sans envisager une minute ce qu'était autrefois l'épluchage des haricots verts quand ils étaient remplis de fils et du tri des lentilles mélangées à des petits cailloux.

* Edicter des lois contre la fraude fiscale et augmenter les impôts tandis qu'on va planquer ses économies en Suisse ou en Asie.

* Imposer l'usage du vélo au lieu de la voiture en oubliant que les plus de 70 ans ne peuvent plus monter les côtes.

* Demander vigoureusement aux pouvoirs publics qu'ils fassent enfin quelque chose pour le respect de la vie privée sur Internet tout en continuant à publier les photos de toute la famille sur Facebook.

* Vociférer en bon apôtre de l'égalité et de la justice pour réclamer à grand bruit la construction de logements sociaux en oubliant de préciser qu'ils doivent se trouver le plus loin possible de sa résidence personnelle.

* Exiger de la municipalité la pose de ralentisseurs dans la rue, et ceux-ci une fois installés, venir se plaindre que, quand un camion passe dessus, ça fasse un bruit intolérable.

Si on veut être crédible, il faut être cohérent ! Et il n'y a pas que les hommes politiques, qui le sont rarement, il y a aussi le commun des mortels qui met un peu trop souvent en pratique le célèbre adage :

Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais !

Ou alors, dit autrement, ne me demandez pas de mettre les idées que je préconise en pratique, ou alors, que ça ne dérange surtout pas mon confort quotidien ou encore, les choses désagréables, c'est pour les autres, moi, je ne donne que des idées, c'est déjà pas mal non ? ...

Comment ça, je suis de mauvaise humeur ? Ah bon, ça se voit tant que ça ??? Normal, c'est l'effet du mois de décembre ! 

10 déc. 2014

Le meilleur de l'année !


Dans le classement des meilleurs jeux de l'année 2014 par Facebook, le jeu Cookie Jam arrive en première place, avec 5 millions de joueurs ! C'est vrai que dans le genre "line three", il est vraiment tout à fait réussi. Pas toujours facile, certains niveaux sont très ardus, surtout quand il y a des chronomètres, et même si la "règle" du jeu n'est pas très compliquée, c'est prenant ! En plus, si les "amis" peuvent donner des points d'énergie qui aident à avancer, il n'y a jamais de blocage, de passages impossibles à moins d'avoir des dizaines d'amis qui y jouent et qui répondent. Et, cerise sur le gâteau, depuis que j'y joue, je n'ai jamais vu le jeu en panne !

Pour l'instant, j'en suis au niveau 227, je ne sais pas jusqu'où j'irai avant de bloquer irrémédiablement sur un niveau que je ne parviens pas à franchir. Pour Monsters Busters, j'étais quand même arrivée au 538 avant d'en avoir marre de buter toujours au même endroit.


Et Super City est dans le top 10 aussi et c'est amplement mérité. J'ai rarement vu un jeu aussi abouti dans les moindres détails. Ce Sim City like est superbe, même si certaines quêtes sont longues et aléatoires. Dans le genre "construction de ville", c'est quand même de loin le meilleur, et j'en ai essayé beaucoup ! Par contre, je ne vois pas comment on peut y jouer sur une tablette ou, pire, sur un téléphone : dès que la ville prend un peu d'ampleur, même en mettant en grand écran, il faut scroller sur un 27 pouces, alors, sur une tablette.....

Et vous croyez que pour fêter ces belles classifications, ils nous ont filé des boosters ou des billets gratuits ? Même pas ! Pourtant, si ces jeux ont autant de succès, c'est quand même grâce aux millions de joueurs qui s'y adonnent...

8 déc. 2014

Accros ?


Lu dans un tweet du Figaro que, selon une étude OpinionWay, plus d'un Français sur deux (52%) serait accro à Internet. Sachant qu'être accro signifie passer au moins 3 heures par jour pendant 3 mois sur Internet.

Qu'y font-ils ?

* Accéder à leurs mails (80%)
* Visiter les sites d'actualité (44%)
* Regarder le bulletin météo (40%)
* Surveiller leurs informations bancaires (39%)

Et aussi, en vrac :
* Aller sur les réseaux sociaux
* Jouer à des jeux
* Regarder des films, des résultats sportifs.

Mais encore ...

Le numéro de téléphone d'un artisan local ? Vite les pages jaunes.. Un hôtel à choisir dans une ville inconnue ? On se promène dans la rue pour choisir celui qui est dans le quartier le plus agréable.. Une lecture passionnante sur le château de Versailles ? On se précipite pour voir plus de photos, des titres d'autres livres, et aussi le plus court chemin pour s'y rendre.. Il y aurait tant d'autres exemples qu'on finit par se demander comment on faisait avant !

Un commentaire de cet article disait : "Je suis tout le temps en ligne. C'est mon premier réflexe du matin quand je me lève". Je le comprends tout à fait ce monsieur (ou cette dame d'ailleurs), j'ai l'habitude de boire mon café en regardant l'évolution de mes jeux favoris laissés en cours la veille : voir si mes amis m'ont apporté les objets demandés, si j'ai beaucoup de pièces à récupérer, si telle ou telle quête est achevée... Et ensuite, je passe sur Twitter pour... y entendre parler des accros à Internet !!

Bon, je lis beaucoup de livres aussi, tiens, d'ailleurs, faut que j'aille sur le site de la FNAC pour commander un bouquin qui m'intéresserait fort et que je ne vais pas trouver dans ma campagne ! Accro, vous avez dit accro ?? Oh, vous croyez..... ???

5 déc. 2014

Pourrait-on encore vivre au château de Versailles ?

Escalier étroit,
pas pratique avec de larges robes
Dans l'excellent "Dictionnaire amoureux de Versailles", Franck Ferrand consacre un long chapitre à la vie des courtisans qui habitaient le château, citant l'ouvrage de Newton (non pas celui de la pomme ! Un historien américain qui a fait des études très poussées sur le château) intitulé "Derrière la façade". Et l'envers du décor est édifiant...

Si la famille royale habitait dans des lieux somptueux (*), 226 appartements hébergeaient en plus un bon millier de personnes, c'est dire la promiscuité, surtout qu'il s'agissait d'un labyrinthe étriqué de pièces minuscules, de couloirs étroits, d'escaliers qui ne l'étaient pas moins. Leurs inconvénients seraient rédhibitoires de nos jours, et feraient hurler les défenseurs du droit au logement si on les appliquait actuellement à l'hébergement des personnes, même les plus démunies :

La lumière : tout était uniquement éclairé à la bougie, et on imagine la clarté des logements qui se trouvaient dans les bas étages du côté des cours intérieures, par temps gris...

Le froid : comme unique moyen de chauffage, des cheminées qui tiraient mal et fumaient beaucoup baignant les pièces dans un brouillard permanent. Or, on sait que les hivers étaient particulièrement rudes au début du XVIIIe siècle, avec le vin qui gelait dans les verres et on imagine la douce température qui pouvait régner dans ces appartements, sans parler, pour ceux qui vivaient près des combles, l'insupportable chaleur de l'été !

Les odeurs : déjà, il fallait faire monter l'eau à bras d'homme (certes, il y avait une armée de domestiques) pour une toilette sommaire, si tant est qu'on ne lui préfère quelques frictions parfumées, mais surtout, il n'y avait pas ou peu de sanitaires, hormis quelques épouvantables latrines vidangées rarement, la pestilence engendrée par les vases de nuit et autres chaises percées devait être épouvantable.

1m 75 de hauteur de plafond, même si nos ancêtres étaient plus petits que nous,
c'était quand même limite !

Et dans ce microcosme surpeuplé s'agitaient de grandes dames aux robes volumineuses, des beaux messieurs aux perruques poudrées, des valets, des suivantes, des cuisiniers, et toutes sortes de gens aux fonctions variées, dans la pénombre enfumée et glaciale, dormant pour certains dans des soupentes d'1m 75 de hauteur de plafond, à tel point qu'on se demande comment il n'y a pas eu plus d'incendies entre les bougies, les feux ouverts et les lourdes tentures sensées protéger du froid !

De nos jours, on a l'eau courante et l'électricité pour s'éclairer et se chauffer, au moins sous nos climats et on ne saurait plus vivre sans. Il suffit d'une coupure de courant un peu longue qui vide les châteaux d'eau et ne permet plus de les remplir, qui oblige à ressortir les bougies, et qui empêche le chauffage de fonctionner pour que l'on réalise que, si on peut supporter ces inconvénients "un certain temps", on ne pourrait plus, on ne saurait plus vivre au quotidien pendant des années ainsi. 

Je vous recommande la visite de ce site d'où j'ai tiré les illustrations de ce billet, c'est très intéressant.

(*) Même si leur sens du confort n'était pas le même que le nôtre.

1 déc. 2014

Et revoilà décembre !


J'aime pas le mois de décembre, c'est le pire mois de l'année ! En novembre, on a encore quelques belles couleurs d'automne, en décembre, ce n'est que brume et grisaille, arbres dénudés et herbes sèches. Les jours sont si courts que pas plutôt levé, le pâle soleil, quand il y en a, se recouche aussitôt, on vit dans le sombre, on a l'impression de tomber au fond d'un trou.

Et que dire des illuminations des rues, souvent criardes et agressives, quand il n'y a pas en plus de la musique, sans doute pour stimuler la consommation et donner envie de se précipiter sur les étalages de cadeaux aussi rutilants qu'inutiles et de nourritures dont la profusion en devient indécente.

Alors, quand on n'est pas un ours et que notre métabolisme ne nous permet pas d'hiberner, que faire ? Eh bien ça dépend... Si on est chrétien, on voit la route vers Noël d'un tout autre regard, plus tourné vers l'espérance que vers la dépression ; si on a beaucoup de temps et de sous, on peut envisager de partir aux antipodes, là où c'est l'été en ce moment ; si on est assez opportuniste pour ça (ou résigné), on peut jouer le jeu, préparer la fête, choisir les cadeaux, concocter ses menus.

Mais de toutes façons, dès la mi-janvier, on sera déjà un peu sorti du trou, les jours auront imperceptiblement rallongé, on saura qu'on va dans la bonne direction, et tout ira mieux. Eh oui, c'est chaque année la même chose ! Et ça ne sert strictement à rien de se lamenter tous les ans...

P.S. On peut aussi aller aux Fêtes de la Lumière à Lyon (Cf illustration) mais il paraît qu'il y a énormément de monde, et qu'il est très difficile de trouver une chambre d'hôtel à un prix raisonnable. Par contre, éviter l'Alaska, pas pour une question de température, on peut toujours se couvrir, mais parce que là-bas, si en juillet les jours font environ 20h, et les nuits 4 seulement, en décembre, c'est l'inverse, alors c'est pire que chez nous !