1 déc. 2014

Et revoilà décembre !


J'aime pas le mois de décembre, c'est le pire mois de l'année ! En novembre, on a encore quelques belles couleurs d'automne, en décembre, ce n'est que brume et grisaille, arbres dénudés et herbes sèches. Les jours sont si courts que pas plutôt levé, le pâle soleil, quand il y en a, se recouche aussitôt, on vit dans le sombre, on a l'impression de tomber au fond d'un trou.

Et que dire des illuminations des rues, souvent criardes et agressives, quand il n'y a pas en plus de la musique, sans doute pour stimuler la consommation et donner envie de se précipiter sur les étalages de cadeaux aussi rutilants qu'inutiles et de nourritures dont la profusion en devient indécente.

Alors, quand on n'est pas un ours et que notre métabolisme ne nous permet pas d'hiberner, que faire ? Eh bien ça dépend... Si on est chrétien, on voit la route vers Noël d'un tout autre regard, plus tourné vers l'espérance que vers la dépression ; si on a beaucoup de temps et de sous, on peut envisager de partir aux antipodes, là où c'est l'été en ce moment ; si on est assez opportuniste pour ça (ou résigné), on peut jouer le jeu, préparer la fête, choisir les cadeaux, concocter ses menus.

Mais de toutes façons, dès la mi-janvier, on sera déjà un peu sorti du trou, les jours auront imperceptiblement rallongé, on saura qu'on va dans la bonne direction, et tout ira mieux. Eh oui, c'est chaque année la même chose ! Et ça ne sert strictement à rien de se lamenter tous les ans...

P.S. On peut aussi aller aux Fêtes de la Lumière à Lyon (Cf illustration) mais il paraît qu'il y a énormément de monde, et qu'il est très difficile de trouver une chambre d'hôtel à un prix raisonnable. Par contre, éviter l'Alaska, pas pour une question de température, on peut toujours se couvrir, mais parce que là-bas, si en juillet les jours font environ 20h, et les nuits 4 seulement, en décembre, c'est l'inverse, alors c'est pire que chez nous !

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