30 janv. 2013

Des expressions françaises

Un gros bouquin (taille et poids d'un dictionnaire) recense plus de 1000 expressions courantes, de celles que l'on utilise tous les jours sans pour autant en connaître la provenance. Et c'est très intéressant, on y découvre plein de choses ignorées (par moi en tous cas). Voici quelques exemples :

Boire un coup, ou un canon
Tout le monde sait ce que ça veut dire, mais pourquoi un coup, ou un canon ? Tout simplement parce que le "coup" était une mesure de capacité en vigueur au XIVe siècle, et qui représentait la quantité (d'alcool) que l'on pouvait boire d'une traite. Quant au "canon", c'était aussi une mesure de capacité, au XVIe siècle, qui représentait 1/16 de pinte, et qui était employée pour les vins et spiritueux.

En deux manches et la belle
Expression bien connue des joueurs de pétanque ou de cartes, qui a une origine très ancienne. En effet, durant les tournois au Moyen-Âge, il était de coutume qu'une dame offre ses "couleurs" à un des participants. Pour ce faire, elle délaçait une des manches de son vêtement pour la remettre au chevalier. Si deux d'entre eux, portant chacun la manche de leur belle respective, ne parvenaient pas à se départager, on faisait un troisième tournoi, et celui qui l'emportait, avait le droit d'aller embrasser la belle !

C'est le chien de Jean de Nivelle, qui s'en va quand on l'appelle
Ce pauvre Jean de Nivelle avait donc un chien bien peu obéissant ? Point du tout ! Mais qui était-il ? Il était né en 1422, fils de Jean II de Montmorency, et avait catégoriquement refusé d'aller rejoindre Louis XI qui combattait Charles le Téméraire. Son père, et le roi Louis, qui n'était pas réputé pour sa grande mansuétude, l'avaient alors traité de chien ! Donc, aucun rapport avec un canidé récalcitrant...

Il y en a plein d'autres, que je découvre tous les jours, et dont j'ignorais totalement l'origine. Voyons voir, la fameuse expression de la lutte contre l'alcoolisme en 1984 : "un verre ça va, trois verres bonjour les dégats", si nos descendants l'utilisent encore dans un siècle ou deux, sauront-ils encore quelle en est l'origine ?

29 janv. 2013

Une mésaventure des temps modernes

C'était un beau lundi du mois de janvier, au milieu de l'après-midi, alors que j'étais en train de discuter tranquillement sur IRC avec les copains tout en surveillant Wikipédia entre deux parties de jeu en ligne... Et là, tout d'un coup, plus d'accès internet ! Bon, ce sont des choses qui arrivent, même si c'est rarissime, je reboote le modem, une fois, deux fois, rien à faire. On allume le second ordinateur de la maison, sous un autre OS, et le résultat est semblable : plus moyen d'ouvrir une page web, ni de recevoir le moindre mail. Les deux étant reliés au modem par un câble ethernet, pour tenter un diagnostic différentiel, j'allume les deux autres outils (tablette et téléphone) qui, eux, se connectent en wi-fi, rien à faire non plus... Et pourtant, les quatre outils annonçent qu'ils sont bien connectés à Internet, les lumières du modem sont dans leur configuration normale, mais aucune page ne s'affiche dans le navigateur. Perplexe...

Appel à la hot-line d'Orange. Un monsieur fort sympathique (*) qui, après avoir écouté mes explications, me dit que la première chose à faire était de tester la ligne téléphonique (**). J'attends une minute et le monsieur me dit : "c'est au niveau de la ligne qu'il y a un problème, il n'y a pas eu de travaux par chez vous récemment ? Parce que ça ressemble à un coup de pelleteuse qui aurait endommagé un câble, on va envoyer un technicien pour réparer". Bon, déjà le modem n'est pas en cause, ni notre matériel, mais le technicien, il passera quand ? Eh bien, me dit mon interlocuteur, le plus rapidement possible, mais au plus tard jeudi. Que faire d'autre sinon attendre ? On reçoit dans la foulée un SMS de confirmation et un numéro pour suivre l'avancement des travaux. Et on se retrouve.... tout nu en attendant !!

Et c'est là qu'on s'aperçoit de la place qu'Internet tient dans la vie quotidienne, plus de messages, plus de bavardages sur IRC, plus moyen d'éditer Wikipédia pour continuer les articles alaskiens, plus de consultation possible de tout ce qu'on a l'habitude d'aller chercher spontanément sur la toile, impossible de mettre à jour les sites et blogs dont on s'occupe, plus moyen de jouer non plus, quand on utilise des petits jeux en ligne..... C'est vrai qu'il reste le téléphone malgré la 3g souvent aléatoire dans nos campagnes, ça permet quand même de récupérer les mails, d'y répondre, de twitter, de regarder quelques sites, à condition que les pages soient adaptées, de ne pas être totalement coupé du monde !

M'enfin, on peut faire plein de choses avec un ordinateur même s'il n'est pas connecté à Internet ! Regarder un DVD, comme le film qu'on se dit qu'il faudrait le revoir mais qu'on ne prend jamais le temps de le faire, écouter un CD de musique, réapprendre à se servir d'Inkscape, s'amuser à faire des créations graphiques avec Gimp, préparer des billets de blog, et même jouer, avec les quelques jeux installés sur son poste.

ET..... Le lendemain vers midi, la connexion Internet refonctionnait parfaitement.... Mystère de la technique ? Réparation hyper-rapide d'un matériel défaillant ? Mauvais diagnostic de la hot-line ? Va savoir ! Mes compétences techniques sont trop limitées pour avoir une idée précise et comme je n'ai aucune idée de la tête que peut avoir un dslam, je ne saurais jamais si un chevreuil s'y est assis dessus ou si un camion de chantier l'a percuté ! En tous cas, on peut reprendre l'addiction...........



(*) avec un fort accent du Midi, j'ai bien dit du midi de la France, pas du sud de l'Asie....
(**) Je précise que j'ai deux lignes téléphoniques fixes, l'une qui sert pour l'ADSL et le fax, l'autre pour les appels vocaux (même si on peut téléphoner avec la première aussi).

27 janv. 2013

Comment choisir un hôtel ?


Quand on passe par un voyagiste pour organiser un périple, même en individuel, c'est lui qui propose des hébergements, en fonction du genre que l'on souhaite, et du prix que l'on veut y mettre. Mais quand on veut partir par ses propres moyens quelque part, dans un endroit inconnu, on doit faire soi-même un choix.

Direction Internet et ses possibilités infinies ; des sites d'hébergement, il y en a à la pelle, donc, il faut déjà faire un premier tri, en fonction de la destination. Par exemple, si on va dans une ville, il est souvent préférable d'être logé au centre, pour visiter plus facilement les monuments et les musées, quand on est arrivé en train et qu'on n'a pas de voiture sur place (surtout quand il n'y a pas ou peu de transports en commun). Alors que si c'est la mer ou la montagne qui attirent, là, on privilégiera la vue. Autre tri, en fonction des prix, le palaces à plus de 1000 euros la nuitée ne convient pas à toutes les bourses !

On se retrouve donc, avec quelques possibilités à étudier de plus près. Les disponibilités, évidemment, inutile de fantasmer sur un hébergement impossible, Ensuite on regarde les prestations, sur le site de l'hôtel, et sa localisation. Là, Google Street Map est fort utile, puisqu'on peut se promener virtuellement alentour, et voir si l'établissement donne sur une voie rapide a fortiori bruyante, sur une ruelle, s'il se trouve à un carrefour ou au fond d'une impasse. Cette visite permettra aussi de se repérer quand on sera sur place, puisqu'on "y sera déjà allé".

On peut aussi regarder les avis des gens qui y ont déjà séjourné, mais là, il faut se méfier. Un excellent article de 01net dans le dernier numéro (février 2013), explique très clairement que ces soi-disant avis d'usagers ne sont souvent que des faux, organisés par les sites comparatifs, ou les propriétaires des hôtels concernés. Donc prudence, lire tous les avis, faire une moyenne, et ne pas leur accorder une trop grande confiance. D'ailleurs, ce n'est pas du tout évident de laisser un avis (honnête et non commercial) sur Tripadvisor ou Booking.com, la démarche n'est pas simple, faut déjà trouver où cliquer, et là, certains identifiants ne sont pas pris en compte, et l'avis n'apparaît jamais (même s'il est élogieux) ou alors plusieurs jours après une fois que la modération est passée.

Une fois le choix final effectué, il n'y a plus qu'à téléphoner, ou passer par une centrale de réservation, ou encore faire la réservation en ligne, et attendre de voir, si on ne s'est pas trompé !

Une fois sur place, c'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel environnement, surtout si on doit y rester plusieurs jours. D'accord, c'est bien fini le temps où un employé montait les valises (*) et ouvrait la porte, même dans des hôtels de bon standing, on vous remet les clés (ou la carte) à la réception, et on vous indique étage et numéro de chambre, à vous de faire le reste, trouver la porte, et découvrir s'il faut poser la carte magnétique devant le truc, ou l'insérer dans la fente, rapidement, ou plus longtemps, et dans quel sens... parce qu'il n'y en a pas deux de semblables. Ensuite, on allume la lumière, ou on ouvre les rideaux, on regarde par la fenêtre si ça donne sur une rue, un autre immeuble, sur la mer ou la campagne, on visite la salle de bains, pour voir s'il y a quelques produits de toilette ou un seul petit bout de savon, on range ses affaires, on vérifie la qualité de la connexion wi-fi, et s'il y a assez d'oreillers. Il sera temps plus tard de tester le petit déjeuner, et les abords de l'hôtel.

Alors, c'est bientôt les vacances ?


(*) C'est vrai qu'elles roulent maintenant, ça aide.

L'image d'illustration représente un hôtel pittoresque d'Anchorage où j'ai séjourné à mon dernier périple là-bas. Choisi par l'organisateur du voyage, il était pittoresque, confortable, et pas trop loin du downtown local. 

22 janv. 2013

Une mine de petits jeux ?


Bon, d'accord, je n'ai jamais rien compris à Facebook, ni à son intérêt, ni à son fonctionnement. L'interface me semble fort obscure, et je me dis que je dois être rudement bouchée pour ne rien piger à ce que des millions de gens utilisent à longueur de journée ! C'est donc tout à fait par hasard qu'en ouvrant mon compte Facebook -- oui, j'en ai un, sous une fausse identité, créé par pure curiosité, et qui n'a jamais évolué depuis, et pour cause, je n'ai jamais su quoi en faire.. -- j'ai découvert, dans la colonne de droite, une multitude de petits jeux, du genre de ceux que j'aime, jeux de bulles, bejeweld etc.. Et j'ai voulu aller voir ça de plus près.

Donc, j'en ai essayé plusieurs, des simples, des compliqués, des marrants, des trop faciles, des originaux et dans l'ensemble, je me suis bien amusée. Les graphismes sont soignés, l'ergonomie est impeccable, le temps de chargement court, et la musique est désactivable, ce qui est toujours un plus.

Mais tout n'est pas parfait, faut pas oublier que ce sont des jeux faits "pour" Facebook, donc, qui répondent à la philosophie locale (enfin, si on peut parler ici de philosophie..). Par exemple, après chaque niveau, il est demandé de partager son score à la "communauté", et d'inviter des amis, avec lesquels on pourra échanger de l'or, des points, des vies, etc... Et comme je n'ai évidemment pas "d'amis", je zappe ces demandes. Autre point plus contestable : pour avancer dans le jeu, ou pour passer une difficulté particulière, il est immédiatement proposé "d'acheter" des sorts, ou des bonus. J'ai bien dit "acheter", avec sa carte bancaire, pas en améliorant ses résultats sur le jeu.... Et comme on n'a bien sûr jamais assez de "vies" (ou de bulles, ou de pièces d'or), on ne peut pas continuer... Ce qui n'est quand même pas très "sain".... De frustrer les joueurs en agitant sous leur nez la tentation de dégainer leur carte de crédit ! Il y a un autre moyen de "gagner" des vies, c'est d'accepter de regarder une vidéo publicitaire de quelques secondes, c'est moins coûteux, mais....

On a quand même la liberté de chercher si le jeu n'existe pas ailleurs, en dehors de Facebook ou d'en choisir un autre (*). Avec tout ça, va falloir que je regarde quelles sont les propositions facebookiennes concernant les jeux de Zuma, mais pour ça, faudrait que je comprenne comment fonctionne cette gr*$% d'interface...  Et ça, c'est pas joué !

(*) Ou de continuer à s'éclater avec l'inépuisable LBreakout2 qui lui, est un logiciel libre, gratuit, multi-plateformes, et multi-OS.

21 janv. 2013

Envahie ! Submergée ! Noyée !

... Non, la rivière n'a pas débordé, c'est sous les livres que je suis noyée ! En effet, j'en ai tellement que j'ai beau acheter des bibliothèques, installer des étagères, utiliser le moindre recoin pour les caser, il y en a toujours davantage, et c'est le foutoir le plus complet. Le drame a plusieurs causes, facilement identifiables à défaut d'être curables :

- Je lis énormément, et ne peux pas vivre sans être entourée de nombreux livres lus et à lire. C'est une véritable addiction.
- Je ne peux pas m'empêcher d'en acheter, dans des librairies, dans des foires à tout, par correspondance, je ne sais pas résister.
- Je ne sais pas jeter un livre, même un vieux livre de poche, c'est pour moi comme jeter un bout de pain pour ceux qui "ont fait la guerre", c'est moralement impossible. Je peux le donner, mais ça n'intéresse pas grand monde, et je sais que je vais ensuite le regretter, ce qui est un comble...

Donc, c'est l'impasse, les livres s'accumulent, grimpent les uns sur les autres, se chevauchent, se poussent de la tranche pour se faire une petite place, s'écroulent sous le poids des nouveaux arrivants, et la maison a beau être grande, il y en a partout. Corollaire, je n'ai plus aucune notion de ce que j'ai, et si je me souviens que j'ai un volume, je n'arrive pas à mettre la main dessus rapidement, parce que, bien entendu, il n'y a aucun classement (sinon par la taille, en fonction de la hauteur des étagères).

Et pourtant, je vais régulièrement à la Bibliothèque locale chercher ma drogue, et je lis aussi des e-books, mais.... Faut croire que ça ne suffit pas, et que j'ai aussi besoin de ressortir d'une librairie avec un livre tout neuf dans les mains, ou un d'occasion d'ailleurs, du genre que-je-voulais-avoir-depuis-longtemps supputant déjà le plaisir que je vais avoir à en tourner les pages. Et comme ça dure depuis..... plus d'un demi-siècle, ça donne une petite idée de tout ce qui a pu s'entasser chez moi !

18 janv. 2013

C'était mieux (ou moins bien) avant ?

Quand ERDF fait des travaux sur un équipement éléctrique local, il coupe le courant, et c'est tout à fait normal de faire des travaux quand c'est nécessaire, et de couper le courant, on ne saurait le leur reprocher. Ce qu'on pourrait leur reprocher par contre, c'est de ne pas prévenir, sous prétexte que ça ne concerne qu'une toute petite poignée de personnes, et que la coupure est inférieure à une heure. Parce que là, on se retrouve tout con... Enfin, je veux dire, tout désemparé ! Plus de lumière, en ces périodes de ciel gris et de jours courts, plus de chauffage, plus de téléphone, et le portail électrique fermé ! Pas moyen d'aller voir ce qui se passe puisqu'on ne peut pas sortir, ni de se faire chauffer un café pour patienter quand on n'a pas le gaz.

Tout ça n'est pas vital tant que la coupure est de courte durée, on attend que ça revienne, et la seule contrariété est de ne pas savoir ce qui se passe, donc, de ne pas savoir pour combien de temps on en a. Parce que, sans électricité, on est complètement paralysé. Pour avoir subi, autrefois, des coupures de courant sur plusieurs jours, on réalise combien on est tributaire de cette source d'énergie pour tous les actes de la vie quotidienne.

  • Pas d'électricité = pas de chauffage, la chaudière, même si elle fonctionne avec du fuel ou du gaz est quand même tributaire du courant pour démarrer et faire fonctionner ses ventilateurs.
  • Pas d'électricité = pas d'eau chaude, le ballon d'eau chaude n'étant plus... chauffé ; et d'ailleurs, pas d'eau tout court si la panne s'éternise, parce qu'alors, le château d'eau n'est plus alimenté, donc, pas de toilettes, pas d'eau pour se laver, ni pour faire cuisine ou lessive.
  • Pas d'électricité = pas de lumière ; certes, on a bien quelque part une ou deux lampes à pétrole et quelques bougies, mais faut leur mettre la main dessus, et faut avoir du pétrole en réserve aussi.
  • Pas d'électricité = pas de cuisine possible, sauf à avoir une cuisinière à gaz, sinon, four micro-ondes, cafetière, et autre cuisinière tout électrique ne servent plus à rien.
  • Pas d'électricité = pas de réfrigérateur (pas trop grave en hiver) et pas de congélateur non plus, plus grave, parce qu'on perd ses provisions.
  • Pas d'électricité = pas de téléphone ; sauf à avoir conservé un vieux combiné dans un coin, les récepteurs sans fil ont besoin de courant. Et le téléphone mobile ne fonctionnera que tant que sa batterie pourra l'alimenter, ensuite, il sera muet.
  • Pas d'électricité = pas d'ordinateur, le portable, à l'instar du téléphone mobile, ne tiendra que le temps que sa batterie pourra l'alimenter, et le modem lui, ne fonctionnera plus, donc, plus de connexion internet non plus.
  • Pas d'électricité = le portail électrique ne s'ouvre plus, enfin si, on peut utiliser un machin mécanique dont bien entendu, on ne sait plus comment on s'en sert...

Donc, on se retrouve dans une maison glacée, sans pouvoir lire (on n'y voit pas assez clair), sans pouvoir manger chaud, sans pouvoir écouter de la musique (sauf à jouer d'un instrument, mais avec les doigts froids, ça ne va pas très bien), à se laver les mains à l'eau froide, avec comme seul recours de se réfugier devant la cheminée (quand on en a une et qu'on a du bois pour l'alimenter) à méditer sur notre civilisation trop tributaire d'un fil électrique .....

Comment faisaient nos ancêtres ? Parce que tout de même, à l'échelle de l'Histoire, il n'y a pas si longtemps que ça que tous les foyers français sont équipés à l'électricité.. Avant guerre, dans les campagnes, il y avait encore bien des maisons qui n'avaient ni eau courante ni courant. Et ils ne mourraient pas pour autant. Alors ? La cheminée servait à la fois au chauffage et à la préparation des repas, les plus "modernes" ayant une cuisinière à bois/charbon. On vivait à la lumière du jour, ou de la lampe à pétrole, et on ne lisait le journal que quand il faisait assez clair. On n'avait pas besoin de lire ses mails en permanence ni d'envoyer des SMS, on ne regardait pas la télé, et pour cause, on n'avait pas le téléphone. On allait chercher de l'eau au puits ou à la source, et on ne prenait pas une douche chaude tous les jours non plus.

Etait-ce mieux ou moins bien ? Je n'en sais rien, je ne l'ai pas vécu (sauf en cas de longues pannes de courant), je sais seulement que si on prenait un individu actuel, même un écologiste dans l'âme, même le plus "rousseauiste" qui existe, même le plus "retour-à-la-nature-parce-que-c'était-bien-mieux" et qu'on le transporte tiens, par exemple, dans le centre de la France (*), au début du XXe siècle, je parie qu'il serait rudement empoté au milieu de tous ses principes devant la dure réalité qu'il doit affronter !


(*) Il n'y a sans doute pas que dans le fond du Cantal qu'on pouvait encore voir, il y a une trentaine d'années, des maisons qui n'avaient pas guère évolué depuis le début du XXe siècle. Il faut reconnaître que s'il n'y avait pas le chauffage central, et que le seul moyen d'avoir chaud était la cheminée, l'isolation naturelle était remarquable : grosses pierres pour la construction, étable attenante pour transmettre la chaleur animale, réserve de paille dans le grenier. Par contre, une seule toute petite fenêtre pour éclairer la pièce commune (parfait pour l'isolation, moins bien pour la lumière). Toutefois, la maison à laquelle je pense avait l'eau (sur l'évier uniquement, pas de salle de bains ni de W-C, et par une source) et l'électricité.

L'image d'illustration est sortie de Google Image, elle figurait sur un blog, je n'avais pas ce genre d'outil à la maison.... Dommage d'ailleurs, ça aurait pu me servir.... à faire réchauffer le café !

16 janv. 2013

De la publicité ciblée

J'avais bien ri quand j'avais voulu créer un compte Facebook bidon, par curiosité (et qui ne me sert strictement à rien qu'à... jouer, parce qu'il y a des petits jeux sympas sur Facebook, mais ça, c'est une autre histoire), avec une fausse identité, et une fausse date de naissance. Enfin, pas très éloignée de la vraie, ce qui m'a valu, quand je suis retournée le lendemain sur la page, d'avoir des pubs pour des crêmes anti-rides !!

Par exemple, si je fais une recherche sur un hôtel à Marseille, je suis sûre de retrouver dans les jours qui suivent, sur les pages web où il y a des publicités, des annonces de promotion pour les hébergements dans cette ville. Récemment, je voulais lire un livre, je regarde sur Amazon combien il coûtait, et le lendemain, je voyais des pubs pour Amazon et des offres pour des livres similaires.. Finalement, je l'ai acheté à la Maison de la Presse du coin, faut bien faire vivre le commerce local, et tant pis pour Amazon, qui avait pourtant fait des efforts !!

Enfin bon, je ne m'étais pas documentée sur les sex-toys non plus, sinon, j'imagine déjà ce que j'aurais vu ensuite....

Quand c'est sur Internet, on comprend facilement pourquoi et comment, et on voit rapidement le lien entre une recherche et une pub ciblée. C'est plus difficile dans le cas de vente de fichiers entre un commerçant par correspondance et un autre. De qui provient cette pub pour un abonnement, ou cette offre d'objets divers que l'on récupère dans sa boîte au lettres ? Voyons voir... On peut regarder l'adresse, si on reçoit déjà quelque chose (de voulu) avec une faute et si il y a la même faute dans le nom de la rue par exemple, on sait de quel fichier ça provient.

De toutes façons, entre la Sécu qui est au courant de nos moindres bobos, les impôts qui connaissent le contenu de notre porte-monnaie, l'administration qui sait quand on est né, quand on se marie et quand on meurt, on est fiché dès qu'on quitte la maternité ! Alors, une pub de Google de plus ou de moins..... Cependant, ce n'est pas une raison pour raconter sa vie au monde entier via les réseaux sociaux et autres blogs, n'est-ce pas ?
;-)

13 janv. 2013

Que l'informatique est chose difficile !

Un vieil ami avait fait une photo dont j'avais besoin. Gentiment, il me propose de me la passer. Comme nous avions l'occasion de nous voir, je le remercie et attend donc de le rencontrer. J'avais quelques doutes, sous quelle forme allait-il m'apporter ce fichier ? Sur une clé usb ? Sur la carte mémoire de son APN ? Ou, pire, imprimé avec une imprimante matricielle sur un méchant papier ordinaire ? En prévision de cette rencontre, j'emporte la tablette et une clé usb en me disant que ça pourrait peut-être servir.

Et je vois arriver mon ami avec son portable sous le bras ! C'est bien, j'ai une clé usb dans mon sac, ça devrait pouvoir le faire, mais.... Il branche l'émetteur de sa souris sans fil, et ... rien ne fonctionne, souris non opérationnelle, et pas d'accès au touch pad. On ausculte cette souris, qui, paraît-il, marchait fort bien la veille, on tripote ses boutons sans que ça ne lui donne la moindre réaction, on reboote la machine, toujours rien. J'essaye tant bien que mal de naviguer sur Windows Vista avec les touches fléchées et TAB, mais j'avoue que je sais plus trop comment il faut s'y prendre. Bref, on débranche cette souris, on reboote Windows, et... le touch pad fonctionne. Parfait. On peut se débrouiller sans souris que diable, mais... Où se trouve cette photo dans le disque dur ? Euh... Je ne sais pas, dans Images ? Me répond l'ami... On cherche, on ouvre les sous-dossiers existants, je lui demande s'il a souvenir du nom qu'il a donné au fichier, mais non, plus du tout, sauf que ça avait un rapport avec Pâques... Je finis par trouver un sous-dossier Pâques, le parcours et... on trouve la photo !!! L'envoyer vers la clé usb n'était plus alors un problème.

Une fois l'opération terminée, je dis en souriant à mon ami qu'il aurait été quand même plus facile de m'envoyer cette photo par mail. C'est que, me répond-il avec un gentil sourire, je ne sais pas le faire. On peut envoyer une image dans un mail ? Ben oui, en pièce jointe, ton client mail doit bien avoir une icône style trombone ou même une phrase écrite en clair sur laquelle il suffit de cliquer.. Ah, mais je n'y connais rien, je sais pas faire tout ça moi... Enfin déjà, il avait su transférer ses photos sur son disque dur (je soupçonne que ce soit son épouse qui l'ait fait), c'est déjà ça, parce que je connais quelqu'un qui m'avait dit qu'il ne pouvait pas me transmettre une photo, parce qu'elle était encore dans l'appareil (numérique, pas argentique quand même), et qu'il ne savait pas comment la mettre ailleurs !

L'utilisation de l'informatique domestique est devenue bien plus simple qu'à ses débuts, c'est sûr, mais sans doute pas encore assez pour que quelqu'un sache se servir de son ordinateur immédiatement comme de son micro-onde ou de sa machine à laver. Au fond, Steve Jobs avait bien compris ça, mieux que Bill Gates en tous cas, concevoir des outils d'autant plus simples à utiliser que le citoyen lambda n'avait qu'à se laisser guider simplement dans les limites de ce qu'il était prévu qu'il fasse, sans risque de faire une bêtise, tout en laissant la possibilité de faire ce que l'on souhaite, si on sait le faire, et si on veut conserver une gestion personnelle de son travail. C'est le cas de tout ordinateur Apple, mais aussi des tablettes sous Androïd ; je ne suis pas sûre que ce soit le cas des PCs sous Windows (bien plus compliqués à utiliser que les Macs), ni de l'Ipad, beaucoup plus fermé que le système Androïd (à ce que j'en sais).

12 janv. 2013

Cinq ans déjà

J'ai découvert Wikipédia un beau jour de janvier 2007 et j'ai rapidement eu envie d'y contribuer. Pas évident au départ, surtout dans le fond, parce que dans la forme, ce n'était pas le plus compliqué (à l'époque), et je me suis lancée rapidement dans des biographies de saints connus ou oubliés. J'y ai pris pas mal de plaisir, j'ai découvert quelques saints souvent fort pittoresques, même si ça m'a valu quelques critiques acerbes d'anciens, et quelques conseils amicaux aussi, ce sont ces derniers qui m'ont permis de continuer. Et puis, il m'a été suggéré de me présenter comme administrateur. J'ai hésité, doutant de mes compétences techniques, et j'ai sauté le pas. C'est ainsi que je me suis retrouvée administratrice, un beau jour d'octobre 2008, nantie d'outils nouveaux, et de possibilités supplémentaires.

Et c'est là que j'ai découvert l'autre face du projet. D'abord le vandalisme permanent, énorme, envahissant, qui mobilise toute une troupe de patrouilleurs qui scrutent sans arrêt les modifications récentes, pour y déceler les vandalismes puérils, aussi bien que les modifications sournoises, et les insertions d'articles qui n'ont rien à faire sur une encyclopédie (publicité, annonces promotionnelles, chanteur en quête d'audience, etc...). J'ai alors réalisé les nombreux risques d'un système ouvert à tous comme le sont les projets Wikimedia qui, s'ils étaient encore viables au début des années 2000, quand peu de gens étaient connectés à Internet et que l'interactivité était une nouveauté, est devenu vraiment problèmatique en ces époques de réseaux sociaux, de facilité, d'habitude qui font que la majorité des contributeurs ne font plus le distinguo entre leur mur Facebook et un article encyclopédique. J'y ai appris la patience (expliquer et répéter sans arrêt les mêmes choses), la pondération (répondre à l'insulte par la raison et le calme), le détachement (ne jamais donner trop d'importance à ce qui sera oublié le lendemain),

Et j'ai découvert aussi un microcosme encore inconnu, une communauté virtuelle qui n'a rien de bien différent d'avec nos communautés réelles, ses mesquineries, ses clans qui s'affrontent, ses luttes d'influence, ses coups-bas, ses prises de bec, ses grandes envolées lyriques, ses intouchables et ses reniés, ses manigances occultes et ses prises de positions autoritaires, ses monomaniaques.... Mais, j'y ai surtout rencontré des personnages attachants, et y ai noué de profondes amitiés qui éclairent l'existence et font chaud au coeur. Et rien que pour ça, ou surtout pour ça, je ne regrette pas le temps que j'ai passé sur le projet.

De plus, en contribuant à l'encyclopédie, j'ai énormément enrichi mes connaissances. A force de me pencher sur la géographie de l'Alaska, par exemple, je suis devenue meilleure dans ce domaine, à tel point que je pourrais presque écrire un livre sur le sujet ! Quel plaisir j'ai pris à me promener virtuellement sur la Dalton Highway, à visiter Bethel, à grimper sur le glacier Matanuska, à vivre quelques heures dans le phare du cap Scotch ! Pour toutes ces joies, et tout cet enrichissement intellectuel, je ne regrette pas non plus le temps passé à éplucher des textes en anglais et à décortiquer les sites gouvernementaux américains.

Comme quoi, on gagne toujours à se cultivationner !!!

10 janv. 2013

Les calmars géants

Il y a fort longtemps, j'avais été passionnée par les ouvrages de Bernard Heuvelmans, qui traitaient des calmars géants. Ces animaux gigantesques, qui hantent les profondeurs abyssales sont fascinants. Déjà par leur taille : plusieurs mètres de long, rien que pour le corps, et pas loin de 20 mètres en moyenne si on ajoute la longueur des bras tentaculaires ! Puis, par le mystère qui les entoure : en effet, jusqu'à présent, on n'avait retrouvé d'eux que des "morceaux" dépareillés, des marques de tentacules, qui avaient permis d'extrapoler l'envergure de la créature, mais on n'en avait vraiment jamais filmé un, de façon aussi précise et nette que ce qu'ont fait les scientifiques japonais récemment. L'intégralité des images obtenues sera diffusée le 27 janvier sur Discovery Channel et le 13 janvier sur la NHK dixit le journal.

Ce spécimen est plus "petit" que l'Architeuthis dux, qui est encore plus impressionnant par sa taille et son poids, mais ce dernier n'est pas évident non plus à rencontrer ! Il a pourtant inspiré la littérature, entre le Kraken nordique et notre Jules Verne national.

La faune des abysses est encore méconnue, il n'y a pas si longtemps qu'on a découvert des êtres vivants qui évoluaient autour des cheminées hydrothermales à grande profondeur. On trouve d'ailleurs là de fort étranges créatures, qui pourraient facilement alimenter l'imagination d'un auteur de science-fiction. Quelques photos sur ces images , dont un poulpe qui ressemble plus à une peluche d'enfant qu'à un véritable animal.

Alors, une pensée déjà pour Bernard Heuvelmans , disparu en 2001, qui aurait tant aimé voir les images animées de ce calmar géant, et dont les bouquins sont si passionnants.

Source des informations et de l'image : Article du Figaro du 7 janvier 2013
Merci aux auteurs.  

7 janv. 2013

S'expatrier ?

C'est très à la mode en ce moment. D'accord, je ne suis pas assez riche pour devoir m'expatrier pour raisons fiscales, mais si j'avais eu à le faire, où serais-je partie ?

Certainement pas à Londres ou à Bruxelles, et encore moins à Moscou, où je n'ai pas vraiment envie d'aller vivre (même s'il y a plein de trucs intéressants à visiter). A Ouarzazate, ville que j'aime bien, dans un pays en grande partie francophone en plus ? Sauf qu'à part pendant les trois mois d'hiver, le reste du temps, j'aurais grand mal à supporter la température locale... Alors ? Aux États-Unis bien évidemment ! L'hiver en Arizona et l'été dans le Montana par exemple, ou alors quelque part entre Talkeetna et Fairbanks en n'oubliant pas sa petite laine... Mais il y a un hic, un gros hic, c'est qu'on n'émigre pas dans ce pays comme on veut, à moins d'être un cerveau recherché pour ses immenses capacités, ce qui est fort loin d'être le cas. J'aurais bien voulu d'eux, la vie locale me convient, mais ce sont eux qui n'auraient sans doute pas voulu du moi....

Eh bien, il y a un autre endroit au monde où j'aimerais bien vivre, c'est au Cap, en Afrique du Sud. Climat parfait, tempéré, jamais trop chaud, jamais trop froid, ensoleillé, avec l'océan à côté. Une ville sympathique, dans un cadre magnifique. La vie n'y est pas chère pour nous autres, et une pension de retraite d'un salarié français sera, hélas pour eux, toujours supérieure au salaire moyen local. Je ne connais pas les conditions d'immigration, mais elles ne doivent pas être trop contraignantes, c'est un pays émergent, où ceux qui viennent "consommer" sont recherchés, d'ailleurs, on nous a plusieurs fois demandé pourquoi on ne s'y installait pas définitivement.... Certes, la sécurité dans certains quartiers n'est pas garantie, mais on n'est pas obligé d'aller y traîner, et ce n'est pas Johannesburg non plus. Rouler à gauche n'est pas un problème, d'autant plus que la circulation n'a rien à voir avec celle de Paris, et parler anglais non plus, il y a du bon vin, et les gens sont très accueillants. En plus, j'ai déjà de l'embauche (bénévole) pour tenir l'orgue dans une église de Franschhoek, fort jolie ville toute proche du Cap !

Le seul souci, c'est que c'est très loin de la France, et qu'il n'est guère possible de faire plusieurs escapades par an pour embrasser la famille et les copains, sous peine de manquer rapidement de fonds !! Et puis, ce n'est pas d'actualité non plus, je n'ai pas la fortune de Mr Depardieu.... Mais il n'empêche, si je devais vivre loin de ma Normandie, c'est certainement là-bas que je choisirais d'aller m'installer.

5 janv. 2013

La dure vie du gardien de phare dans le Pacifique nord


Vivre en Alaska toute l'année, ce n'est déjà pas facile, entre le climat éprouvant (c'est une litote), l'absence de routes, et les jours courts en hiver, mais en plus être gardien de phare sur un cap des Aléoutiennes, vous savez, ce chapelet d'îles qui prolongent l'état au sud-ouest en direction de la Russie, là, ce n'est vraiment pas une sinécure. Imaginez plutôt, un phare, celui du cap Sarichef , sur l'île Unimak, au début du siècle dernier. Du vent, du froid, du brouillard, la mer déchaînée... Et ils sont là, cinq hommes, reclus, qui n'ont pas eu le droit d'emmener leur famille avec eux, qui ne pouvaient être ravitaillés que de temps en temps, isolés plusieurs mois durant sans voir âme qui vive... La pénibilité de ce travail était d'ailleurs reconnue puisqu'ils bénéficiaient d'une année entière de congé pour ... 4 ans d'affilée de travail !!

Et comme si tout ça ne suffisait pas, un jour funeste d'avril 1946, un tremblement de terre, ce qui n'est pas rare dans cette contrée, a généré un tsunami qui a balayé les installations du phare et ses occupants.

Il a quand même fallu attendre 1979 pour que l'installation soit déplacée sur une tour métallique et automatisée, et 1999 pour que les anciens bâtiments soient démolis.

On imagine la vie de ces cinq hommes, au bout de cette île peuplée d'ours, de volcans (elle héberge un des volcans les plus actifs du monde, le Mont Shishaldin) et de rennes, sur leur rocher battu par les flots, obligés d'économiser leurs provisions, le passage du bateau de ravitaillement étant fort aléatoire, dans les glaces pendant les longs mois d'hiver. Que faisaient-ils pendant toutes ces journées ? Allaient-ils chasser le caribou pour améliorer l'ordinaire ? Ou à la pêche quand l'océan le permettait ? Certes, ils avaient une belle vue, sauf quand le brouillard, quasi constant, la cachait... En plus, vous vous rendez compte, ils n'avaient même pas Internet !!


Actuellement l'île Unimak comporte une seule "ville", de 35 habitants, appelée False Pass , on y accède, comme ailleurs dans l'île, par bateau ou par hydravion, enfin, quand ils peuvent naviguer ou décoller... Et quand on a réussi à y arriver, même si l'île fait ses 4000 km2 (à peine moins que certains départements français), faut utiliser ses pieds en été et ses chiens de traîneau en hiver pour s'y déplacer, parce qu'il n'y a ni route ni pistes. Beaux paysages n'est-ce pas ! Mais faut aimer la solitude !

4 janv. 2013

Ampoules écologiques et autres joyeusetés

C'est quoi ce travail ? Sous prétexte que nos vieilles ampoules consommaient trop d'énergie, on les a retirées du marché au bénéfice d'ampoules dites basse-consommation. Mais qui a pensé aux inconvénients pour le citoyen lambda ? D'abord, ces ampoules mettent un temps fou à donner leur plein éclairage, et pour certaines, il faut attendre plusieurs minutes avant d'y voir clair, largement le temps pour la grand mère de buter contre un obstacle et de se casser le col du fémur, ce qui, en coût énergétique et pour la sécurité sociale est largement supérieur à la vieille ampoule de 40 watts qu'elle utilisait avant. Ensuite, il faut progressivement changer les luminaires de la maison, parce que soit le culot n'est plus conforme, ou que l'abat-jour ne permet pas l'insertion d'ampoules trop volumineuses, d'accord, ça fait marcher le commerce, mais quelle est l'économie pour le particulier ? Enfin, ces ampoules sont réputées avoir une durée de vie très longue, sauf qu'avant de pouvoir le constater, il a fallu faire un achat infiniment plus onéreux qu'avant.

C'est vrai que ces beaux messieurs ont plein de solutions à proposer, par exemple de prendre son vélo pour aller faire ses courses plutôt que sa voiture, ce qui est évidemment l'idéal pour une mère de famille qui doit transporter ses enfants, ou pour une personne qui n'a plus les jambes d'Indurain ou qui vit dans une région montagneuse ou pluvieuse. Ou encore de prendre les transports en commun dans les villes, en supprimant voies rapides et parkings, mais bien entendu sans essayer d'améliorer les conditions de transport des passagers. C'est vrai qu'ils n'empruntent sans doute pas la ligne 13 du métro de Paris aux heures d'affluence, préférant la voiture du ministère et ses motards d'escorte...

Et je ne vous cause même pas de la nourriture dite bio et/ou naturelle qui permet de vendre d'innocentes carottes double de prix. On voit bien qu'ils n'ont pas connu l'époque où il fallait trier les lentilles, acheter trois melons pour en avoir un de bon, et se coltiner l'épluchage des haricots verts remplis de fils !

Progrès pour la planète ou enquiquinement des habitants ? Economie d'énergie ou leurre commercial ? Amélioration de la qualité de la vie ou régression ?

Et voilà qu'on commence l'année en rouspétant.... ça promet.....

1 janv. 2013

Bonne année 2013




Quelques voeux pour cette nouvelle année : 

Qu'elle vous soit douce et harmonieuse, sans trop de soucis et trop de préoccupations, juste un tout petit peu pour mieux apprécier les joies ensuite ;

Que votre vie quotidienne soit remplie mais point trop, il faut laisser la place au rêve et à la méditation ;

Que vous ayez assez d'argent pour vivre correctement, mais pas trop pour laisser la place au désir et à l'espoir ;

Que vous fassiez toujours des projets, c'est ce qui empêche de vieillir ;

Que l'amour vous apporte pleinitude et bonheur profond, c'est lui qui permet de supporter ou de relativiser tout le reste !

Avec un paysage hivernal de Provence pour illustration.