29 janv. 2011

Le français malmené

Oui, je sais, la langue française n'est pas évidente à écrire, autant d'exceptions qu'il y a de règles, plein de pièges, des réminiscences du passé qui rendent l'orthographe et la grammaire bien compliquées, mais tout de même.... Faut-il accuser l'enseignement de la lecture/écriture et la méthode globale, la pratique des SMS, un désintérêt général pour la culture elle aussi générale ? Je ne saurais dire ! En tous cas, voici quelques exemples trouvés lors de surveillances wikipédiennes qui valent leur pesant de cacahuètes tant dans le fond que dans l'expression.

la loie de jules ferry a été exaucé en 1682 .
Là, on se perd en conjectures... il a voulu dire quoi le gamin ?

en tous kas je sais pas poukoi je gaspier le temps avec une langue en voi de mourir si en dit pas qu'elle mort deja, je te laisse cet wiki froncé puisk elle m'a gaspier trop de temps .
Voilà la réaction mécontente d'un contributeur auquel on reprochait sa connaissance encore un peu légère de la langue française.

la discrimination positive sais pire que la discrimnation normal sais beaucoup plus violent
Sais sûr ça !

Comment s'abihier pourle carnaval
Avec les habits d'hier ?

L opera des déjanir de st sans : C est un opéra
Saint Sans était un saint réputé pour avoir écrit de nombreux opéras, n'était-il pas né à Sens en plus ?

"Parce que" est un mot passe partout que l'on emploi souvent lorque l'on veut se justifier.
Le titre de l'article était Parceque en un seul mot et je l'ai supprimé, pourquoi ? Parceque !

Ces citations ont été relevées par copier/coller, et ont été récupérées sans une once de modification. Elles proviennent pour la plupart d'IP scolaires, qui "sévissent" régulièrement les après-midi de classe, entre 14h et 16h pour les ressortissants de l'Europe de l'ouest et de l'Afrique du Nord, et après 16h pour les enfants du Nouveau Monde, comme quoi... C'est bien partout pareil !

26 janv. 2011

Des pages qui se tournent

En octobre 1997, alors que je bénéficiais d'une connexion internet en RTC via Infonie depuis deux mois seulement, j'ai eu envie de créer ma première page web. Je me suis donc mise à l'html, et ai ainsi créé quelques pages dont le sujet était la lecture, ou plutôt, ce que m'inspiraient les livres que je lisais. Il n'y avait aucune charte graphique, chaque page me servait plutôt à l'apprentissage des fonctionnalités du langage et était différente des autres, il y avait aussi de nombreux gifs animés, qui faisaient fureur à l'époque, mais ce site n'était toutefois pas pire que des milliers d'autres semblables dans ces années là. Au fil du temps, il a évolué, changé, s'est agrémenté de possibilités supplémentaires, d'un compteur de visite, d'un envoi de message rudimentaire ; il a aussi changé d'hébergement, passant d'Infonie à AOL avant d'arriver chez Free où il s'est maintenu pendant tout le restant sa "vie" active, avec plusieurs améliorations dans le style des pages, avec même des fonctionnalités en php ! Il existe d'ailleurs toujours, même s'il n'est plus mis à jour. En effet, au printemps 2010, j'en ai eu assez, à chaque modification (et je lis beaucoup..) de mettre les mains dans le cambouis html/css, d'uploader plusieurs fichiers sur les serveurs de Free en veillant à ne pas me gourer de répertoire, à batailler avec les clients ftp, ça ne m'amusait plus. Et comme, par ailleurs, j'avais déjà ouvert ce blog sous Blogger, et que je trouvais ça agréable et facile à utiliser, histoire de voir autre chose, j'ai ouvert un nouveau site de notules de lecture sur Wordpress (la version en ligne), abandonnant définitivement mon "premier enfant"... Une page de tournée !

Parallèlement, sachant que l'espace alloué chez Free était important, j'avais créé deux autres sites, d'abord, celui qui montrait mes images de synthèse, avec quelques explications écrites générales, des liens, une première présentation en html pur, puis, une amélioration dans la gestion des pages en php, puis, le retour à du html et css aussi purs que durs (les seuls concepts que j'avais à peu près appris à maîtriser). Avec les premières études de Gimp, j'ai réutilisé cette structure pour créer le même type de page, cette fois pour les créations et manipulations d'images, laquelle était mise à jour "à la main", avec mon éditeur de texte préféré et Transmit comme client ftp. Un peu plus tard, j'ai ouvert une galerie sur Flickr, où je déposais des photos de fleurs, quand, au hasard des promenades, j'en trouvais qui étaient particulièrement belles. Alors, on se dit quoi de plus simple que de créer un second album qui, lui, hébergera les images gimpiennes ? Trois clics et c'est parti ! Et une autre page de tournée...

Et voilà comment, avec les nouvelles fonctionnalités offertes par le Web qui a bien changé depuis quinze ans, on utilise de nouveaux outils simples et intuitifs, et on n'a plus rien à apprendre, ni à comprendre (corollaire, on oublie tout). Est-ce un mal ou un bien ? Euh... quitte à paraître encore plus "vieux schnock" que je ne le suis en réalité, j'ai tendance à penser que, même si je ne l'utilise plus vraiment, ce que j'ai appris me sert encore, déjà pour mieux comprendre ce que je fais, et aussi pour me sortir de quelques bizarreries rencontrées dans les interfaces des moteurs de blogs actuels. Malgré les apparences, et la soi-disant convivialité d'une interface graphique, une certaine "culture" informatique est souvent rudement utile (redimensionnement d'image, utilisation des balises, différences entre texte pur et texte provenant de Word, etc..). Disons que c'est comme pour conduire une automobile : quand toute sa vie on a conduit des véhicules automatiques, c'est bien plus difficile d'utiliser une boîte mécanique quand on ne peut pas faire autrement, que l'inverse !

Je n'ai bien entendu pas retrouvé la première moûture du site de lecture, dont les fichiers doivent être quelque part au fond d'une boîte à disquettes, pour lesquelles je n'ai plus de lecteur depuis longtemps. La copie d'écran qui illustre ce billet est une ancienne moûture de la page d'accueil (conservée sur CD elle), la dernière étant encore en ligne ICI . Quant aux pages des images POV, comme il y a longtemps qu'elles ne sont plus mises à jour, pas la peine de les mettre ailleurs, tant vaut les laisser mourir d'indifférence dans les méandres de la toile, bien au chaud sur les serveurs de Free où elles sont toujours !!


24 janv. 2011

Qui a inventé.. ?

... ces trois fonctions informatiques qui sont aussi indispensables que fabuleuses, et qui manquent tant quand on n'utilise pas un ordinateur. Je veux parler du copier/coller, des fonctions de recherche, et des liens hypertexte.

Ne vous êtes-vous jamais trouvé devant un livre à partir duquel vous souhaitiez recopier une citation, voire un paragraphe afin d'illustrer ou de compléter de la documentation pour un exposé, récit, article, etc.. que vous êtes en train de rédiger avec votre éditeur de texte préféré. Vous saisissez le livre, cherchez la page, tentez de le maintenir péniblement avec le coude gauche tout en tapant laborieusement les mots sans y ajouter des fautes d'orthographe. Le livre se referme dès que vous bougez le bras, faut retrouver la page, on dit un gros mot, et on recommence. Alors que si le texte est en ligne, ou que vous l'ayez déjà sur un autre fichier, il est tellement simple de faire un CTRL-c CTRL-v ou tout autre combinaison de touches qui fasse la même chose.. Que voilà une fonctionnalité qu'elle est pratique, qu'il s'agisse d'une image, d'un texte, d'une copie de fichier dans un autre endroit du disque dur ou de tout autre chose, l'ordinateur ne voyant de toutes façons que des 0 et des 1... Qui a inventé ça ? Grâces lui soient rendues !

Reprenons notre livre papier, bien gros, bien lourd, genre encyclopédie. On cherche quelque chose, il y a bien un index, qui renvoie vers une page, mais là, il faut lire toute la page pour trouver ce qu'on cherche, et selon la taille, ça peut être aussi laborieux que fastidieux. Alors qu'avec un fichier informatique, on a la possiblité de faire la recherche d'un mot sur une page web, ou dans un texte, CTRL-f sous Firefox ou Safari (sous MacOS, ce sera plutôt pomme-f mais ça revient au même), CTRL-s sous Emacs, et ... je ne sais plus quoi sous Word ou Open Office ! Et je ne parle même pas de la fonction rechercher-remplacer, si utile et si confortable. Pas vraiment d'équivalent papier là, et bravo à celui qui a trouvé ça !

Quant aux liens hypertexte, en voilà une aussi de superbe invention. Ce n'est pas si récent que ça d'ailleurs, la première idée en serait venue à Vannevar Bush , en 1945, même si c'est Ted Nelson qui en a inventé le terme vingt ans après, et que ce soit Tim Berners-Lee qui l'ait popularisé en l'utilisant sur les pages Web. Pouvoir ainsi passer d'une page à l'autre dans son navigateur, ou sur certains .pdf, que c'est simple, ergonomique, et si pratique. Merci à eux pour cette facilité incontestable.

Ce petit texte a bien évidemment été rédigé avec Emacs, en copiant/collant le nom des inventeurs de l'hypertexte depuis leur page Wikipédia, afin d'être sûre de ne pas faire de fautes d'orthographe dans leur nom, ainsi que l'url qui mène vers la page qui parle de chacun. Et bien entendu, j'ai suivi les liens en question, depuis la page hypertexte, vers ces trois personnages, en utilisant la fonction rechercher de Firefox !!

19 janv. 2011

Sourires dans la grisaille de l'hiver

Le Père Noël ayant déposé dans mon soulier un amusant calendrier à feuillets détachables qui, chacun, porte une citation amusante de personnages célèbres. En voici trois, de trois éminents politiques bien connus, mais nous ne sommes qu'en janvier, et il y en aura sans doute d'autres, de tous bords, tout au long des jours à venir.

" Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare." - Dominique de Villepin

" A chaque fois que j'ai voulu lancer une femme, cela m'est retombé sur la gueule ! " - Jacques Chirac

" Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints " - Jean-Pierre Raffarin

Et deux perles trouvées au hasard de mes patrouilles wikipédiennes :

" xxx est un sportif en natation .il y est tres faure"
Il nage comme une gazinière ?

" Connu pour son énorme protubérance sexuel qui la fait connaitre dans le monde entier, ce don de la nature lui a même permis de rafler à deux reprise les hot d'or. Surnommé "la poutre humaine " ... "
Comme quoi attribut viril et langue française n'ont aucun rapport ! (*)


(*) honni celui qui voit dans cette phrase un sous-entendu qui ne saurait y figurer..

17 janv. 2011

Les éditeurs prendraient-ils la mauvaise direction ?

"l'année 2011 sera marquée par le ralliement d'autres industries culturelles au dispositif de la "réponse graduée" de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et pour la protection des droits sur Internet (Hadopi)". Pour ce faire, le Syndicat National de l'Edition (SNE) : "vient de lancer le processus de sélection d'une technologie de surveillance des livres numériques sur Internet et prépare son dossier de lutte contre le piratage".

Eh bien, on peut dire que ça commence mal ! Alors que cette activité démarre, qu'il y a de plus en plus de "liseuses" qui sortent, si les éditeurs voulaient fusiller cette nouvelle activité, ils ne s'y prendraient pas autrement.

Il y a au moins deux choses qu'il ne faut pas oublier dans l'usage d'un livre. Un livre (je parle du livre papier, comme on le connaît depuis plusieurs siècles), ça se lit n'importe où, dans son fauteuil, dans le train, dans son lit, dans les toilettes aussi... donc, en extrapolant sur le format électronique de la chose, il faut qu'un livre téléchargé et acheté puisse se lire partout, sur tout support, sur toute liseuse, sur tout ordinateur, sur toute tablette, parce que si on commence par n'autoriser qu'un format par appareil, on va droit dans le fiasco commercial, on a bien vu ce que les DRM avaient fait pour (ou plutôt contre) l'industrie du disque, puisqu'on en était arrivé à l'aberration d'un bien "légalement acheté" que l'on ne pouvait pas écouter partout, ou transférer sur son balladeur. Alors, pourquoi payer un truc bien cher qui souffre de tant de restrictions, alors qu'on peut l'avoir gratuit sans la moindre contrainte ?

D'accord, ce n'est pas tout à fait la même chose, là, il s'agit de l'HADOPI, de la loi sur la surveillance et la condamnation des vilains qui pourraient avoir l'idée de télécharger gratuitement des livres, comme ils le feraient pour la musique et de les mettre à la disposition des autres. Mais, et c'est la seconde chose, un livre, ça se lit, ça se relit, ça se prête, souvent à plusieurs personnes, ça se transmet. Donc, en extrapolant sur le format électronique, il faudrait pouvoir offrir le fichier, le prêter, et même le vendre à la Foire à Tout locale !! Et on ne le pourrait plus ? Ce serait illégal ?

Tiens, on se demande pourquoi les éditeurs ne sont pas partis en guerre contre les bibliothèques municipales, dans lesquelles, pour une cotisation modique, qui ne représente même pas le prix d'un livre papier en librairie, on peut emprunter autant d'ouvrages que l'on veut (ouvrages que le particulier n'achètera donc pas(*)). Ce qui fait que le livre a été acheté une fois, par la bibliothèque, et a été lu par de nombreuses personnes.... quelle différence avec un fichier mis à disposition de ceux qui souhaitent le partager ? Qu'il n'a pas été ''vendu'' au moins une fois ? Donc, qu'il n'a pas rapporté de sous à l'éditeur ?

Admettons. Admettons aussi que l'on ne passe pas par un quelconque réseau parallèle illégal et qu'on achète un fichier, lequel, admettons toujours, est lisible partout, sur toute plateforme, et transmissible à qui on veut. Quel est l'avantage par rapport à l'achat d'un livre papier que l'on pourra prêter à ses copains ? Le poids ! Oui, ça, c'est un gros avantage, quelques octets pèsent nettement moins lourd que 300 pages de papier (et tiennent moins de place dans la maison) ! Le prix ? Sachant que la matière première est moins onéreuse que le papier, que la numérisation d'un ouvrage n'a lieu qu'une fois, et qu'il n'y a pas de frais d'édition (matière première et manutention) on pourrait s'attendre à.... eh bien non, même pas vraiment significatif. Voici deux exemples pris au hasard dans le catalogue de la FNAC, pour deux ouvrages, proposés aux deux formats, électronique et papier :

  • Cet été-là - Véronique Olmi - version électronique : 13,99 euros au lieu de 17,10 en version papier
  • Nous étions les hommes - Gilles Legardinier : 14,30 euros au lieu de 17,96 en version papier
soit à peine plus de trois euros de différence....

Alors, si j'avais un conseil de bon sens à donner aux éditeurs, si vous avez si peur que le piratage vous ruine, ne le favorisez pas et commencez par rendre vos offres plus attractives financièrement, plutôt que de menacer les lecteurs des foudres de l'HADOPI ou, pire, d'instaurer des restrictions d'usage. Parce que, quand on veut prendre du fric de partout, sur le dos des clients, ça finit toujours par vous retomber sur la gu***e... euh, pardon, sur la figure, bien sûr !

Les citations du début du billet sont extraites de cet article

(*) Encore que bien souvent, les gros utilisateurs des ressources des bibliothèques locales sont aussi de gros acheteurs de livres en librairie...

13 janv. 2011

Mensonges, mensonges...

Sur la dernière publication du Conseil Général de l'Eure, le président affirme qu'actuellement, 100% de la population du département reçoit Internet en haut débit, grâce aux efforts de l'instance qu'il dirige, et que maintenant, il fallait se tourner vers l'accès au très haut débit, en commençant par les lieux et organismes qui en avaient le plus besoin pour raisons économiques. Mensonges, mensonges... Il y a encore de nombreux Eurois qui aimeraient bien avoir mieux que du 512 et quelques uns qui voudraient bien ne plus avoir une connexion en RTC ! D'accord, ils ne sont peut-être plus beaucoup, mais ils sont là, oubliés de tous, sans recours puisque .... tout le monde a soi-disant accès au haut débit ! Mensonge, mensonge... et ce ne sont pas des cas isolés dans un département rural. Lors du récent congrès de Maires de France, le cas a été évoqué par plusieurs maires sur tout le territoire, qui se plaignaient qu'encore une grande partie de leurs administrés n'avaient pas un accès décent à Internet, et que l'on privilégiait ceux qui "ont déjà" en oubliant ceux qui "n'ont rien", malgré les grandes envolées de manches et les péroraisons des responsables des conseils généraux qui n'ont jamais du mettre les pieds sur le terrain.

Et pourtant de nos jours, Internet est devenu d'autant moins incontournable que beaucoup d'actes de la vie quotidienne passent par le réseau, à commencer par bon nombre de démarches administratives, sans oublier les relevés de comptes en banque ou les factures d'électricité que l'on vous incite (voire on vous oblige) à consulter en ligne. Quant au simple surf, ou à la recherche d'un itinéraire avec Google maps par exemple, ce n'est plus vraiment possible avec une connexion lente, tant les sites sont devenus sophistiqués. Ne parlons même pas du téléchargement des mises à jour de l'OS qu'on utilise.

Je sais bien que le problème est différent de ce qu'a pu être l'accès à l'électricité d'abord, et au téléphone ensuite, de la plus reculée des fermes de la France profonde, d'abord, parce qu'il ne s'agit plus d'organismes d'état, payés par les contribuables, mais de sociétés privées qui ont un légitime souci de rentabilité, mais d'abord, il faudrait rester honnête, et avouer que non, tout le monde n'est pas connecté à Internet dans de bonnes conditions, et ajouter, peut-être, qu'on s'efforce d'y remédier, plutôt que d'affirmer que puisque tout va bien chez tout le monde, et on va même pouvoir passer à la vitesse supérieure pour certains, lesquels sont déjà les mieux servis.. Mensonges, mensonges...

5 janv. 2011

Météo et vieux dictons

Bien avant l'arrivée de la Météo nationale (et internationale d'ailleurs), des chaînes météo à la télé, des sites internet, des gadgets dont on dispose sur son ordinateur ou son téléphone, les anciens tentaient de prédire le temps qu'il allait faire en observant le ciel et la nature autour d'eux, et ceci depuis les temps bibliques puisque Jésus Christ y fait allusion aussi (*).

La mémoire collective conserve quelques dictons, d'autant plus facilement mémorisables qu'ils ont une forme rimée. On pense aux saints de glace, disparus du calendrier dans les années soixante, qui annonçaient les dernières gelées dont il fallait se méfier pour certaines plantations. Rendons hommage à saint Servais (ou Gervais), saint Mamert , et saint Pancrace , les oubliés. On pense aussi au proverbe bien connu « à la sainte Catherine tout bois prend racine », tous deux relevant plus de l'agriculture que de la météo d'ailleurs.

Revenons à la prédiction du temps. Il y en a trois que j'aime particulièrement et dont j'assure l'efficacité, si si..

Petite pluie abat grand vent : quand le vent souffle fort, s'il apporte des nuages, ces derniers peuvent déclencher une averse, laquelle fera cesser le vent. Je vous concède qu'en Normandie, il arrive hélas que la pluie et le vent cohabitent harmonieusement (pour eux en tous cas, sinon pour les humains), mais dans l'ensemble, surveillez les nuages, quand ils arrivent en masse et crèvent sur votre tête, le vent doit faiblir !

Ciel pommelé, tel femme fardée, est de courte durée : au couchant, un ciel tout orangé, avec des petites boules de nuages roses bien alignées... mauvais signe, dans la nuit, ou le lendemain, il pourrait bien faire mauvais, vent ou pluie, en tous cas, il y aura changement de temps. Et c'est vrai, d'abord, c'est mon grand père qui me l'a appris, alors..

La neige appelle la neige : quand il a beaucoup neigé en plaine, la neige a souvent du mal à fondre complètement tant que les températures ne remontent pas suffisamment. Donc, tant qu'il reste quelques mètres carrés de neige quelque part, à l'ubac, c'est qu'il fait encore assez froid pour... qu'il puisse reneiger ! CQFD !


Photo prise il y a quelques jours dans un petit chemin pas loin de chez moi, alors, quand va-t-il reneiger ?

(*) Luc chapitre 21 - versets 29 et suivants et Matthieu chapitre 16 - versets 2 et suivants (merci à Schlum d'avoir rafraîchi ma mémoire)

3 janv. 2011

Où sont passées les cartes de voeux ?

Jadis, tout de suite après Noël et jusqu'à la fin de janvier, on échangeait des cartes de voeux, certaines très belles, avec des pliages savants, d'autres de plus ou moins bon goût, avec des paillettes blanches ou argentées qui tombaient partout, d'autres enfin, sérieuses ou artistiques, représentant des tableaux de maîtres ou des paysages de montagne. On allait les acheter à la librairie, en les choisissant selon leur destinataire, ou on se contentait de pochettes de dix cartes trouvées au supermarché local. On y trouvait la petite église la nuit illuminée dans la neige, ou la biche au bord du lac gelé pour les plus ringardes, des fleurs pour les moins imaginatives, toutes sortes de petits chats, chiots, étoiles scintillantes, bougies, etc... Et maintenant ?

Qui en a reçu ? Qui est allé acheter des cartes de voeux chez le papetier du coin pour y répondre, en écrivant au stylo un petit mot, en collant un timbre sur l'enveloppe, en sortant pour aller à la boîte aux lettres ? Levez le doigt ! Moi m'dame ! J'en ai reçue une à laquelle j'ai répondu avec une carte parmi celles qu'envoient tous les ans les organismes caritatifs... Une seule ? Eh oui... alors pour le reste ?

En plus des échanges de voeux par téléphone, considérés à la fin du siècle dernier comme relevant d'un comportement très impoli, il y a actuellement tous les moyens techniques possibles : les SMS bien entendu ; les opérateurs téléphoniques ont annoncé une augmentation de près de 25% de ce moyen de communication autour de la nuit de la saint Sylvestre, les mails, certains avec le même texte à tout son carnet d'adresse, d'autres, plus personnels, Tweeter bien sûr, Facebook certainement (j'avoue que je n'y connais rien), mais il y a encore d'autres possibilités : les cartes de voeux virtuelles proposées un peu partout sur de nombreux sites web, avec images, sons, vidéo, ou alors l'image créée par l'internaute infographiste (Gimpien bien entendu) qu'il (elle) envoie à ses amis par mail ou envoi d'un lien vers un site d'image.

Faut se dire que les temps changent, faut-il le déplorer ? Bien sûr que non, juste se demander si la sincérité des voeux échangés est réelle, et là... aujourd'hui comme hier...

1 janv. 2011

Bonne année !

Il paraît que la fin du monde, c'est pour décembre 2012, donc, il reste encore plusieurs mois pour :
  • manger,
  • boire,
  • rigoler,
  • lire,
  • écouter de la musique,
  • chatter sur IRC,
  • créer des images,
  • écrire des billets de blog,
  • visiter la Colombie Britannique,
  • acheter un Ipad,
  • faire des photos de statues de saints,
  • manger de la pastilla à Ouarzazate,
  • pourfendre les vandales sur Wikipédia,
  • planter des arbres,
  • changer les rideaux,
  • visiter le musée du quai Branly,
  • finir de traduire les articles sur les 12000 rivières d'Alaska,
  • comprendre les arcanes de la fiscalité intercommunale,
  • recoudre les boutons qui manquent partout.....
ça va faire juste, non ?