13 août 2024

Perles de réseau

Sur les réseaux sociaux (*) on trouve de superbes perles. Disons que j’en relève deux catégories. La première, en provenance des posts des usagers sont surtout dues à l’orthographe et à la grammaire souvent aléatoires, il vaut mieux en rire qu’en pleurer n’est-ce pas ? En voilà quelques exemples (copier/coller garanti):


* ses tout ma vie j'ai cœur briser

* Poulain voler partager svp !

* L acceuil qui va la prendre e et subventionner


La seconde se retrouve surtout dans les traductions en français d’intitulés de posts ou d’épisodes de jeux. 


* Le coiffeur de Séville (barber, c’est coiffeur en anglais ?)

* Rien de tel qu’un bon repas préparé par la cuisse (allez, on va dire que c’est une faute de frappe…)

* Attendez que les cassis soient mûres. (Eh faudrait savoir, c’est du cassis ou des mûres ??)



(*) Surtout sur Facebook qui est mon terrain de jeu préféré

 

10 août 2024

Catastrophes climatiques

 J’ai regardé à la télé, dans le cadre de l’émission « Erreurs de construction » sur CStar, un reportage sur une énorme catastrophe survenue à Houston, au Texas. En effet, suite à un ouragan accompagné de pluies diluviennes, une retenue d’eau a débordé et s’est rompue, entraînant l’inondation brutale de toute une zone urbanisée de cette grande ville : maisons effondrées, rues et routes coupées, dégâts matériels très importants, victimes en grand nombre (*)… Il m’est revenu en mémoire un épisode vécu dans cette même ville de Houston, à la fin d’un périple aux Etats-Unis. 

C’était la fin du voyage et des vacances, nous étions arrivés à un Hampton Inn de Houston, en attendant de prendre l’avion du retour deux jours plus tard. C’était le soir, nous n’avions pas très envie de ressortir, et avions commandé des pizzas. Alors que la livraison était habituellement très rapide, là, le livreur n’arrivait pas, on se demandait pourquoi. D’accord, il pleuvait beaucoup, et le parking devant l’hôtel avait du mal à évacuer la grande quantité d’eau qui s’y déversait. Pour l’heure, en l’absence de nos pizzas, nous allumons la télé, et là… Les bras nous en tombent ! Il y avait des images ahurissantes, des autoroutes urbaines transformées en rivières, des gens sur les toits de leur maison où l’eau était montée jusqu’au premier étage, l’aéroport inaccessible, isolé par l’eau qui interdisait tout traffic, l’apocalypse ! Nous avons appris le lendemain qu’il était tombé 70 cm (oui, centimètres..) d’eau en 8h de temps…


Notre livreur est enfin arrivé en s’excusant de son retard, que nous avons évidemment pardonné. Il n’y avait pas d’inondation là où se trouvait notre hôtel, ce qui nous a permis, les jours suivants, de pouvoir aller manger dans un excellent restaurant voisin, en croisant des dépanneuses qui remorquaient des voitures qui coulaient l’eau. Parce qu’il a fallu attendre que l’aéroport soit déblayé pour pouvoir partir, il a fallu plusieurs jours pour que tout rentre dans l’ordre, que l’on puisse aller rendre la voiture chez Alamo et embarquer. Quatre jours de vacances supplémentaires, non prévues ! 


Ce phénomène, ouragan, fortes pluies, n’est pas rare, surtout dans cette partie du Texas, la nature y est rude, comme dans beaucoup d’autres endroits de cet immense pays, on pense aux tornades du Middle West, aux tempêtes de neige à New-York par exemple. Tout est plus grand là-bas, les paysages comme les intempéries !



(*) Il s’agissait en fait d’une lourde erreur dans l’urbanisme, l’autorisation de construire sur une zone inondable. Depuis, les retenues d’eau ont été modifiées et améliorées.