On va au zoo de Vincennes ? Pouah, vous datez, maintenant, on va au Parc Zoologique de la Ville de Paris voyons ! Depuis un an, et après des années de travaux où il était fermé, on peut à nouveau voir des animaux sauvages à une encablure de la Tour Eiffel.
Quel changement par rapport au zoo d'avant ! Le parcours, fort bien fléché, est axé sur différentes zones du globe, la Patagonie, Madagascar, l'Amazonie-Guyane, l'Europe et le Sahel-Soudan. Les animaux y sont présentés dans leur environnement naturel, au milieu de larges enclos où les endroits stratégiques d'observation ont vu les grillages remplacés par d'immenses vitres. Des fiches explicatives sont présentes partout. Une immense serre recréée l'atmosphère équatoriale avec oiseaux en liberté et plantes locales tandis que dans une volière aussi large que haute on voit évoluer flamands roses et autres volatiles plus ou moins aquatiques. Tout est beau, neuf, propre, naturel ! Mais...
Tout n'est pas parfait quand même. Déjà le prix d'entrée, 22 euros pour le billet normal, celui pour enfants s'étalant entre 14 et 16,50 euros, ce qui, pour une famille de quatre personnes par exemple, rend la sortie plutôt onéreuse, d'autant plus que les restaurants, les marchands de casse-croûte et surtout la boutique sont prêts à faire craquer petits et grands. De plus, si c'est très bien conçu pour le bien-être des animaux, ce qui est une excellente chose, (autrefois, ils n'avaient comme seul horizon que leur enclos bétonné) pour le visiteur, c'est frustrant parce que bon nombre de pensionnaires ne sont pas visibles, cachés dans les broussailles, ou évoluant dans des arbres touffus.
Comme d'habitude, et comme dans leur habitat naturel, les girafes sont tout à fait complaisantes et se laissent photographier facilement, elles font un succès auprès des petits enfants, mais dans l'ensemble, on peut nettement mieux observer les différents biotopes que leurs habitants.. En tous cas, ça fait une jolie promenade tout au long de laquelle on apprend beaucoup de choses sur la nature, sa préservation, et l'avenir de la faune sauvage.
Voilà quelques pensionnaires :
Des girafes complaisantes |
Un iguane endormi |
Un lémurien |
Des lionnes bien sages |
Des oryx, disparus de leur lieu d'origine, il n'en reste plus que dans les zoos |