6 janv. 2020

Apocalypse

Cette image est une vue d'artiste, à partir de photos de la NASA

Quand on voit les images, et plus encore les vues satellite de l'Australie, on est atterré. Des incendies de cette ampleur, avec une telle violence, dans un contexte de sécheresse énorme et de canicule à plus de 40°, on se sent aussi effrayé qu'impuissant.

Que faire ? Les braves gens s'indignent que l'on n'envoie pas d'aide à ce pays traumatisé, mais sous quelle forme ? Envoyer des bombardiers d'eau comme ceux que l'on utilise dans nos feux en France ? Mais comment les acheminer ? D'autant plus qu'il en faudrait des centaines... Impossible qu'ils arrivent par leurs propres moyens, ce ne sont pas des longs courrier ; les faire venir par bateau ? Mais il faudrait des semaines, des mois... Alors que faire ?

Apporter des subsides ? Mais l'Australie est un pays riche, et ce n'est pas une question d'argent, mais bien plus d'impuissance devant une catastrophe aussi gigantesque qui dépasse largement les possibilités humaines.

Sur les réseaux sociaux on pleure sur les koalas décimés, les kangourous brûlés vif, mais moins sur les milliers de maisons parties en fumée avec toute la vie de leurs habitants, lesquels se réfugient sur des plages, avec l'océan d'un côté et le brasier de l'autre, ayant tout perdu.

On ne peut que prier le ciel d'envoyer une semaine de grosses pluies ininterrompues afin que la nature arrive à vaincre la nature, mais c'est l'été là-bas, et ce n'est pas une saison pluvieuse.

Des catastrophes, sans remonter jusqu'à l'extinction des dinosaures, la Terre en a connu de très graves, on pense à Pompeï et à d'autres éruptions volcaniques devant lesquelles l'Homme est totalement démuni, mais là, c'est tout un continent qui est touché, en plus un continent isolé, loin de tout.... Auquel il va falloir bien du temps pour pleurer ses morts et panser ses blessures.

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