2 nov. 2011

Impressions d'automne

L'automne est de loin la plus belle saison de l'année, avec ses exceptionnelles couleurs, et la douceur de leurs nuances. Il suffit d'ouvrir sa fenêtre, ou d'aller se promener dans les chemins pour savourer le spectacle lors de ces quelques jours si courts et si vite passés.

Tous les tons de vert, de jaune, de rouge
Le soleil s'est couché derrière les nuages, la brume se rassemble dans les creux de la colline, tout s'assombrit

Le mois de novembre commence par la Toussaint, où l'on fête tous les saints, histoire de n'en oublier aucun (*), et continue par la fête des morts, ce qui n'est pas forcément réjouissant ! En tous cas, en lisant les dépêches des journaux, ça m'a permis d'apprendre qu'il existait un Salon de la Mort, manifestation annuelle qui se tient à Paris, en avril, au Carroussel du Louvre, où les participants exposent tout ce qui a trait à la mort et aux funérailles. Ça va du cercueil aux tombes en passant par les urnes, les divers ornements, les formalités, etc.... J'ai aussi appris à cette occasion que l'on pouvait choisir un cercueil en carton et résine, avec différents décors de fleurs ou autres, mais que les organismes de pompes funêbres rechignaient à les commercialiser... Et pour cause, il n'est pas facile de vendre du carton au prix du chêne, et buisness is buisness ! Il est vrai que ce genre d'objet, avec poignées en machin, capiton en truc, coûte ... un certain prix (de 600 euros pour les modèles ordinaires qui ne sont jamais proposés, à plus de 3000 pour les autres...) et doit générer quelques substantiels bénéfices que les compagnies qui les fournissent ne tiennent pas à perdre pour des méchantes boîtes en carton dont les premiers prix commençent à 100 euros et ne dépassent pas 600 pour les plus luxueuses.

Revenons à ce fameux Salon de la mort ! (**). On peut y essayer des cercueils (Ah moi Dracula !), organiser sa mort sur Internet et la publier sur ce même media, faire des radios de son crâne et les imprimer en 3D (sans doute pour méditer sur la vanité des choses de ce monde), y manger des chocolats en forme d'ossements (il paraît que c'est très courant au Mexique), choisir une urne funéraire en forme de buste du propriétaire des cendres, des pierres tombales ayant des batteries rechargeables à la lumière du jour et qui projettent des images de la vie du défunt la nuit (bonjour les fantômes dans les cimetières...) et bien entendu on y trouve des cercueils en carton ou en amidon de maïs ! 

Quand on pense que nombreux sont ceux qui critiquent le côté glauque et morbide d'Halloween et/ou son côté commercial..... Là, on a les deux, le fric et le macabre réunis !

(*) et surtout pas Saint Joseph de Cupertino un de mes préférés, sans doute un des plus pittoresques.
(**) Oui, le point d'exclamation fait partie du nom du salon

2 commentaires:

cajera a dit…

Il est surtout dommage que l'on fête les morts qu'à travers Halloween connu grâce à son aspect festif qui attire les enfants (maquillage, déguisements et bonbons).
Des défilés devraient être organisés avec des orchestres et fanfares installés sur des chars en forme de cercueil. et avec un concours du plus beau cercueil.

viviane a dit…

c'est bien triste ton histoire !