13 oct. 2012

De l'évolution de la lessive

Autrefois, il y avait le savon, la bonne grosse pierre cubique de savon de Marseille, ou le savon en paillettes qui faisait une jolie mousse blanche quand on les agitait dans l'eau. Et puis, sont arrivées les lessives en poudre, en paquet et en baril. Ah Bonux et ses cadeaux, Omo qui lavait plus blanc que blanc, Ariel que la ménagère refusait d'échanger contre deux barils de X.... Sans oublier les enzymes gloutons, ancêtres de PacMan sans doute. C'était bien lourd un baril de plusieurs kilos de poudre lavante, et bien encombrant, même si, de cylindriques, certains sont devenus parallélépipédiques, et même si, une fois vide, ça pouvait se transformer en coffre à jouets ou à outils.

Puis vinrent les lessives liquides, Vizir et sa célèbre vizirette, et tous ceux qui sont arrivés ensuite, en gros ou en petit bidon, concentré ou pas, avec différents parfums et différents ingrédients plus performants les uns que les autres. Moins encombrant qu'un baril, certes, mais encore bien lourd à transporter (pour les grands modèles tout du moins), et, une fois vides, bien encombrants dans la poubelle à déchets plastiques.

Et voilà que je découvre, dans mon supermarché local, au rayon des lessives, un truc que je n'avais encore jamais vu : de la lessive... en feuilles ! Un paquet grand comme un cahier qui contient une trentaine de "feuilles" de 10x10 cm environ et d'un millimètre d'épaisseur. On met une de ces feuilles dans la machine avec le linge, et on lance le programme de lavage. Et ça marche, très bien (en tous cas le résultat n'est pas différent d'une lessive liquide ou en poudre). Avantage : c'est léger à transporter, ça ne tient pas de place dans la maison, et comme la-dite feuille ne comporte pas d'autres choses que l'agent lavant, elle disparaît quand la lessive est finie. Il paraît qu'en plus, c'est écologique, il n'y aurait pas de phosphates, mais là... en chimie, je ne suis pas compétente, je ne peux que constater qu'il n'y a donc plus rien à jeter après usage et que les poubelles ne sont pas encombrées, sinon par la mince pochette plastique qui contient les feuilles et qui est recyclable.

Ce seraient les canadiens qui ont découvert ça, et ça commence à être commercialisé en France. Si ça a du succès, on devrait voir rapidement fleurir de nombreuses autres marques similaires parce que les grands lessiviers ne vont sans doute pas en rester là. En tous cas, pour une fois qu'une invention "écologique" facilite la vie plus qu'elle ne la complique, fallait le signaler !


Euh, c'est une publicité gratuite, je n'ai pas réclamé un an de lessive gratuite.... J'aurais du ? 

1 commentaire:

Upsa a dit…

Le nom de cette lessive sur le sachet me fait craindre le pire pour mon linge !
Sinon, c'est une riche bonne idée.
Pour reprendre une célèbre pub de lessive avec des chimpanzés "la toutirikiki maouss kosto" :-)