8 oct. 2015

C'est la fin !


Non, pas celle des haricots, mais celle d'un jeu auquel je m'adonne avec plaisir depuis maintenant environ un an et demi : Supercity, un jeu de construction de ville, où l'on s'entraide avec les amies pour réussir des missions, obtenir des bâtiments nouveaux et des bonus bien utiles pour la suite du jeu.

Mais voilà, il n'y a plus de mission à réaliser depuis quelques temps, et ceux, dont moi, qui sont arrivés au plus haut niveau, n'ont plus grand chose à faire. Certes, on peut toujours aller visiter et aider ses voisins, mais c'est vite fastidieux surtout quand il n'y a pas vraiment de but pour le faire. Alors, les "hauts niveaux" ne jouent plus autant, visitent de moins en moins, et donc, ceux qui ont encore des missions ou des bâtiments à construire, ou encore des zones à développer dans leur ville, n'avancent plus très vite non plus et se lamentent. 

Il y a toujours de nouveaux joueurs toutefois (environ un million en France) qui débutent le jeu et qui ont beaucoup de choses à faire pour avancer, mais les anciens, ceux qui sont là depuis longtemps, s'ennuient tandis qu'une partie a quitté le jeu. Il est difficile pour le concepteur de conserver les anciens joueurs, en leur donnant de nouvelles missions à accomplir (faut quand même le temps de les programmer et de créer les édifices, dont le design est particulièrement soigné), tout en appâtant les nouveaux pour qu'ils persistent, en leur permettant d'avancer sans trop de difficultés. 

Alors ça discute dans les groupes, j'arrête, pas moi, je ralentis, mais moi, j'ai pas fini, je joue plus, ça me saoule, etc... Tout a une fin, ces longs jeux qui s'étalent sur des mois finissent un jour par se terminer, ou tout simplement par lasser, j'ai joué presque deux ans à Pearl's Peril, et suis allée jusqu'à la fin en prenant toujours autant de plaisir. Et c'est vrai que ça fait toujours un peu drôle de changer ses habitudes...

Le choix est tellement vaste que, quand on en a assez de jouer à un truc, ou que le concepteur met du temps à renouveler les défis, on trouve toujours un autre amusement. Par exemple, l'excellent Coral Isle, où l'on doit survivre sur une île pas si déserte que ça, en construisant huttes et maisons, en cuisinant ce que l'on a fait pousser, en libérant des habitants, en échangeant des objets indispensables avec des amis... Tiens, d'ailleurs, on y retrouve souvent les mêmes personnes, comme quoi, le petit monde des joueurs, même s'ils sont des milliers, est ... Petit ! 



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