25 avr. 2016

Oh la vilaine bestiole !

Un petit nouveau dans la famille des virus, ou plus précisément des rançongiciels, qui répond au doux nom de Locky (on dirait un nom de chien). Son rôle consiste à s'insérer dans l'ordinateur d'un quidam et de crypter ses fichiers afin qu'il ne puisse plus les relire et doive payer une somme rondelette pour les récupérer, sans garantie d'ailleurs, qu'une fois la somme réglée, il puisse relire les dits fichiers.

Et comment ça s'attrape ce truc ? Eh bien par inadvertance, habitude ou naïveté ! On reçoit par mail un récepissé d'achat sur Internet, ou une facture, ou un simple reçu de paiement. Il s'agit d'un apparemment fort innocent fichier .doc ou .pdf. On l'ouvre pour en prendre connaissance, et c'est la cata ! Il faut payer pour récupérer son bien, aux environs de 1500 euros, sans garantie.

Pour l'instant, malgré le travail des éditeurs d'anti-virus, le bougre n'a pas encore révélé toutes ses entrailles, donc, c'est en amont qu'il faut être vigilant. Déjà, ne pas pécher par ingénuité, en cliquant sur tout ce qui arrive sans la moindre vérification de la provenance, du type de fichier, ou des habitudes de l'expéditeur. Cliquer sur tout ce qui se présente sans discernement est toujours dangereux.

Ensuite, faire des sauvegardes de tout ce qui est important, sur un disque dur externe par exemple (s'il est installé en réseau, il peut être contaminé aussi), ou, pour des documents à archiver (photos, textes, etc.) sur des CD. Ceci étant valable même en dehors de toute atteinte virale, une panne irrémédiable de disque dur peut toujours arriver, un ordinateur hors d'usage aussi.

Et si un .pdf joint à un mail semble normal mais que l'on souhaite s'en assurer, il ne faut pas double cliquer dessus pour l'ouvrir directement avec Adobe Acrobat (ou Word pour un fichier .doc) mais utiliser plutôt la prévisualisation. Si le fichier est vide, si rien ne s'affiche, poubelle immédiatement.

Enfin, on peut aussi aller bricoler un truc imparable dans la base de registre de Windows, parce que, pour l'instant, il n'y a que les ordinateurs sous Windows qui sont vulnérables, Linux et MacOS sont épargnés..... On pourrait se poser la question du pourquoi mais ce serait un tout autre débat.

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