25 juin 2017

Canicule

Les gorges du Rio Grande (Texas)

Et revoilà la canicule, le moment où on est liquéfié, ou les habitants des villes souffrent, comme ceux qui travaillent dans des bureaux ou des ateliers avec plus de 30°, où l'on cherche le moindre souffle d'air frais, où on apprécie piscine et douches fraîches, où on est mieux dans son auto climatisée qu'à la maison ce qui fait qu'on circule lentement (*).

Problèmes de confort, mais aussi pour les plus jeunes ou les plus vieux, de santé, on n'oublie pas que c'est à partir de la canicule de 2003 qu'il a été rendu obligatoire la climatisation d'une pièce au moins dans les maisons de retraite, tant on avait perdu de vieux qui n'ont pas resisté !

La climatisation rend malade ? Mais bien sûr voyons, enfin, elle rend malade les français, mais pas les américains, curieux non ? Et pourtant dans certains coins, chez eux, sans clim, on a du mal à survivre.

Ces jours derniers, il faisait 118° F à Phoenix, en Arizona, ce qui donne 47,7 en Celsius, et on attendait 48,9°... Le record absolu dans cette ville étant de 50° le 26 juin 1990.

Mais même si on est au frais, si la clim est efficace, il y a un inconvénient majeur à ces températures, qu'on ne soupçonne pas, c'est que ça gêne, voire ça empêche, les avions de décoller. En effet, un avion moyen courrier n'est pas conçu pour décoller si l'air n'est pas assez porteur, et quand il fait très chaud, c'est le cas. Seuls les gros avions sont prévus pour décoller jusqu'à 53°. Le résultat est que l'aéroport de Phoenix, Sky Harbor, a du annuler un certain nombre de vols intérieurs pour des raisons de sécurité.

C'est vrai qu'il ne fait pas froid en Arizona, et d'ailleurs dans tout le sud des États-Unis. C'est à Houston, Texas, en Avril pourtant, qu'en sortant de l'aéroport, climatisé, 40° humides nous sont tombés sur les épaules ! Et c'est aussi au Texas, dans les gorges du Rio Grande, que j'ai du rebrousser chemin et me réfugier dans la voiture climatisée tant la chaleur m'accablait.

Notre Normandie océanique et tempérée a la chance de ne subir ces chaleurs épouvantables que quelques jours par an, et pas tous les ans, donc, soit on reste chez soi, soit on part dans l'hémisphère sud de juin à août ! De préférence à Capetown où le climat est agréable toute l'année.



(*) Excellent pour la pollution en plus, même si toute clim doit accentuer le réchauffement général

Aucun commentaire: