25 juil. 2010

Vacuité estivale

Entre le 14 juillet et le 15 août, on entre dans une période hors du temps, où tout devient différent. Déjà, les enfants sont en vacances, et un certain nombre de parents aussi, ça fait tout de suite nettement moins de monde sur les routes départementales ! Certains commerces sont fermés, d'autres lieux publics aussi, bibliothèques, associations, tout est ralenti, tout semble plus calme, plus feutré, plus détendu, même l'herbe du jardin ne pousse plus. Il n'y a plus de réunions, quelle que soit l'instance à laquelle on appartienne, on sait que rien ne peut être efficacement organisé pendant cette période où beaucoup de gens sont absents, les agendas sont vides et les journées s'écoulent dans une douce oisiveté aussi improductive qu'agréable.

Bon, d'accord, il y en a qui bossent, et d'autres qui vivent (ou qui résident le temps de leurs vacances) dans des lieux touristiques, et qui ont forcément une vision toute différente. Mais même au travail, dans mes souvenirs, c'était aussi une période fort calme par rapport au reste de l'année, où l'on était plus détendu, moins stressé, où l'on se racontait ses vacances passées ou à venir. Quant à ceux qui fréquentent les stations balnéaires surpeuplées, eh bien, ils ont fait leur choix, et c'est leur affaire.

Donc, profitons de cette vacuité intellectuelle et matérielle comme d'un cadeau pour méditer, observer le ciel ou les arbres, et écrire des billets de blog aussi vides que celui-ci !

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