19 mai 2011

Querelle des anciens et des modernes ?

Soit un APN d'un côté, et un ordinateur de l'autre, le jeu consistant à transférer les photos du premier vers le second, afin déjà de les récupérer, puis de les visionner, de les imprimer, de graver un CD, etc... une manipulation banale et habituelle, n'est-ce pas ?

Il y a plusieurs façons de procéder, soit on branche l'APN sur le port usb de l'ordinateur, et on utilise le soft prévu pour la récupération des photos, celui proposé avec l'APN, ou celui de son système, comme Iphoto, ou similaire, lequel se lance automatiquement et fait le boulot. Soit on sort la carte mémoire, et on l'insère dans le lecteur adequat quand il y en a un, ou dans une clé usb-lecteur de cartes, lesquels, reconnus comme des mémoires de masse, se montent sur le bureau naturellement, et il n'y a plus qu'à effectuer le transfert comme on le ferait avec un disque dur externe, ou tout autre volume de l'ordinateur.

Et c'est là que deux écoles s'affrontent (euh.. amicalement..). Il y a les tenants de la méthode par soft, automatique, simple d'apparence, et les autres, ceux qui préfèrent faire les choses manuellement, à leut goût.

Dans le premier cas, on laisse faire le soft, en se disant que ce qu'il fait est bien fait, d'autant plus qu'il offre plusieurs autres possibilités souvent utiles sans avoir à lancer, ultérieurement, un logiciel de retouche ou un autre utilitaire. Mais, on ne comprend pas toujours où vont les fichiers, et le classement qu'il propose par défaut n'est pas forcément celui qu'on aurait souhaité ou auquel on pensait.

Dans le second cas, on est entièrement maître de sa manipulation, on range les fichiers images où on veut, dans le sous-répertoire de son choix, celui qui correspond le mieux à ses propres méthodes de classement, dossier qui portera le nom que l'on veut, et sera déposé où on souhaite le retrouver ultérieurement.

Personnellement, j'avoue humblement n'avoir jamais su me servir d'un soft de transfert de photos, j'ai toujours l'impression qu'il pense pour moi et non seulement ça m'agace, parce qu'il ne fait pas ce que je veux, et ensuite, ça me fait perdre du temps pour retrouver mes petits là où je n'imaginais pas qu'on puisse les mettre. Mais effectivement, pour utiliser la méthode manuelle, il faut au moins connaître l'arborescence de son disque dur, savoir créer un sous-répertoire, et savoir y déplacer un fichier, ce qui n'est pas aussi trivial à une grande majorité d'usagers que ça l'est pour un vieux routier qui a été élevé au lait du DOS (ou d'Unix) et de ses commandes d'apparence absconses... (même si on les exécute le plus souvent maintenant sous forme graphique).

En fait, chacun fait comme il veut, comme il le sent, comme il en a l'habitude, et c'est ça qui est bien ! On n'est pas obligé d'utiliser un soft, si on n'a pas envie d'en apprendre le fonctionnement, et on n'est pas obligé non plus de faire le transfert à la main si on n'est pas à l'aise avec les arborescences des fichiers ou si on préfère bénéficier des fonctionnalités supplémentaires du soft, la meilleure méthode n'étant pas, comme pour tout le reste, celle qu'on connaît le mieux ?

Ce billet est tout particulièrement dédié à Olivier, puisqu'il fait suite à nos échanges techniques récents.

3 commentaires:

Arkanosis a dit…

« la meilleure méthode n'étant pas, comme pour tout le reste, celle qu'on connaît le mieux ? » — mmh, j'aurais tendance à dire que c'est rarement le cas au début ;-) La meilleure méthode est amha celle qui répond le mieux aux besoins que l'on a (et qui peut nécessiter un effort d'apprentissage au départ).

Perso je branche mon APN en USB et je l'utilise comme périphérique de stockage de masse (je ne supporte pas les appareils qui utilisent un protocole propriétaire sans autoriser un bête montage UMS — hop, poubelle). J'y vois une infinité d'avantages (navigation dans les photos avec les mêmes programmes que quand celles-ci sont sur le disque dur, possibilité de scripter la récupération et les traitements qui leurs sont appliqués…).

Je comprends parfaitement que certains utilisent des programmes comme Digikam ou Picasa ; en revanche l'intérêt d'utiliser les logiciels propriétaires fournis avec certains appareils (et donc plus ou moins spécifique à la marque de l'APN et dont l'interface est différente de celles auxquelles l'utilisateur peut être habitué) m'a toujours échappé… d'autant plus que ceux-ci sont parfois très intrusifs.

Marie-Dosithée a dit…

C'est exactement ce que je fais aussi, mais avec un appendice supplémentaire puisque, contrairement au précédent, mon nouvel APN n'est pas reconnu comme mémoire de masse, d'où l'utilisation d'un lecteur de carte au format USB. Et, je n'ai pas osé l'avouer tant ça fait "dinosaure", mais j'utilise très souvent un script shell pour certains traitements...

cajera a dit…

:-)
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Il existe des applications qui facilitent grandement le rangement des images et surtout qui permettent de les retrouver facilement sans avoir à parcourir une dizaine de dossiers.