23 mai 2014

Une histoire de valises

Chaque fois qu'on part de chez soi pour aller visiter, pour deux ou trois semaines, un pays plus ou moins lointain, on réfléchit à quels bagages prendre. Voyons, il faut du linge de rechange, prévoir des températures différentes, une paire de chaussures de secours, divers impedimenta allant de la trousse de toilette aux chargeurs des diverses prothèses électroniques dont on ne saurait se passer, etc.. Doit-on prendre peu de vêtements que l'on lavera au fur et à mesure ? Oui, à condition qu'ils sèchent vite et qu'il ne faille pas les repasser (*), et quid de ce que l'on va évidemment rapporter ?

Des valises, je n'en manque pas ! En effet, j'ai la fâcheuse manie de partir avec le plus petit bagage possible, qui, bien entendu, au fur et à mesure des achats de souvenirs, vêtements, peluches et autres machins, finit par saturer et par imposer l'achat... D'un autre bagage pour tout rapporter. Rares sont les fois où j'ai pensé à glisser dans la valise un sac de voyage souple qui servira justement à ça au retour...

On trouve comme ça dans le grenier une valise achetée à New York, une à Anchorage, un sac de voyage qui vient de Capetown, sans parler de valises achetées sur un coup de cœur en France en passant devant un maroquinier local. Il y a le choix, de la plus grande (impossible à porter dans un escalier, même si sur terrain plat, elle a des roulettes), jusqu'à la plus petite, pratique pour un seul week-end, c'est un peu l'embarras du choix, en attendant qu'un beau jour je fasse une foire à tout pour faire du vide !

Quelques règles d'expérience déjà : si on prend l'avion, éviter les valises noires, parce que sur les tourniquets d'arrivée des bagages, 90% des valises sont noires, et à moins d'y avoir accroché un ruban de couleur, ce n'est pas facile à repérer dans le flot qui débarque. Dans le train, c'est différent, on garde ses bagages avec soi, en tous cas pas très loin (**) par contre, privilégier celles qui roulent bien (***) parce que les couloirs du métro sont longs, et les quais de gare aussi. En voiture, là, eh bien, on fait ce qu'on veut ! Attention toutefois s'il s'agit d'une voiture de location, parce que quand on va la rendre, on retombera dans les cas ci-dessus.

Bon, alors, en attendant, laquelle on emporte ?



(*) Encore que les hôtels américains qui offrent fer et table à repasser dans les chambres sont nombreux, d'ailleurs, la dite planche à repasser à toujours tendance à vous tomber sur le coin de la tronche dès qu'on ouvre le placard...
(**) Parfois même très près, sur ses genoux, puisque dans les TER qui vont à Rouen ou au Havre, il y a deux malheureuses places pour de toutes petites valises dans une zone qui héberge une douzaine d'individus, à croire qu'il n'y a que des gens qui ne prennent ces trains que pour aller au travail.
(***) Où est le temps des valises sans roulettes ? Qu'il fallait se coltiner à la main avec une poignée qui sciait les doigts ?

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