13 nov. 2015

Un essai.... Non transformé !


Ah les GPS ! Certains ne jurent que par ça, paraît que ça permet d'aller partout sans se perdre, qu'on n'a plus besoin d'avoir tout un lot de cartes routières en papier, qui se déchirent ou refusent de se replier, enfin que c'est le progrès ! Je veux bien, mais comme je ne fais que des trajets autour de chez moi, je n'en avais jamais eu besoin, puisque dès que je vais un peu plus loin, je prends le train.

Mais justement, lors d'un voyage récent, un GPS était fourni, avec les cartes d'Afrique du Sud où j'étais. Cette fois, j'avais compris, contrairement au voyage précédent (*) qu'il fallait le charger avant de partir, sur le port USB de l'ordinateur. Une fois arrivée sur place, j'ai voulu m'en servir, évidemment, la curiosité pour les objets nouveaux... Déjà, je n'ai pas tout compris du premier coup pour le fixer quelque part dans la voiture, mais ce n'est pas grave, il y avait la place de l'installer ailleurs que sur le pare-brise. Et ensuite, j'ai écouté attentivement ce que me disait le monsieur dans l'objet pour me diriger.

Faut comprendre, quand on n'a pas l'habitude, ce que signifie "tenez la droite et tournez à gauche", ou encore sa prononciation à la Jacques Bodoin (**) des mots anglais, Sea Point étant devenu séapoint.... On s'y fait, et on l'écoute : "tournez à droite....." on s'exécute, il ne dit plus rien, alors qu'on circule sur une route déserte et tortueuse au milieu des eucalyptus. A un moment, il se réveille : "dans 400 mètres, tournez à droite". Je ralentis, scrute le bord droit de la route, et..... Rien ! Il s'énerve et recommence : "dans 400 mètres, tournez à droite"... Pas la moindre route à droite, même pas un chemin de terre, alors ? "Faites demi-tour dès que possible".. Ah bon, j'aurais loupé la route ? Je fais demi-tour, et entends : "Dans 400 mètres, tournez à gauche". Il est logique, mais... Toujours pas la moindre route à gauche, juste l'entrée d'une propriété privée dont le portail était d'ailleurs fermé. Et il insiste : "Faites demi-tour dès que possible". Cette fois, ça suffit, je lui coupe le sifflet d'un appui rageur sur le bouton marche-arrêt, et reviens sur mes pas pour regagner la route côtière que je n'aurais jamais du quitter. Oui, on est arrivé exactement où on voulait... Sans lui !

Une autre fois, même si on connaissait le parcours, on lui a demandé de nous y conduire, juste pour voir. Ben, on a vu... Si on l'avait écouté, on faisait 50 kilomètres de plus, en traversant une ville où on ne voulait pas aller !

Je reconnais que mon manque de pratique de cet outil n'a sans doute pas arrangé les choses, que l'Afrique, ce n'est pas l'Europe et que la cartographie n'est sans doute pas aussi précise (***), que peut-être cette marque de GPS n'est pas la plus performante, qu'il ne faut pas juger de l'intérêt sur si peu d'exemples, mais quand même.... Disons que ça ne donne pas envie d'abandonner de sitôt les bonnes vieilles cartes Michelin !



(*) C'était aux États-Unis, mais là, les indications routières sont claires, il n'y a jamais d'ambiguité, et on n'a jamais eu le moindre problème pour aller d'un point à un autre, donc, pas besoin de GPS, seulement de quelques cartes, faciles à trouver.

(**) voir ce vieux sketch qui ne peut parler qu'aux plus de 60 ans 

(***) Il y a 15 ans, en Afrique du Sud, il fallait avoir au moins 3 cartes pour en faire la synthèse. Par exemple, les villages Noirs n'y figuraient pas toujours, et les panneaux indicateurs étaient aléatoires. Maintenant, ce n'est plus le cas, heureusement, ça s'est grandement amélioré. Même que, sans GPS, on ne se perd plus !!

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