7 oct. 2018

Partir loin ou près

Question bagages, que l'on parte trois semaines au bout du monde, ou huit jours à cent kilomètres de chez soi, ce n'est pas très différent. Entendons nous bien, il y a des incontournables, que l'on transporte même pour un court week-end : la tablette, l'APN et leurs chargeurs et accessoires, la trousse de toilette. Et pour les vêtements ?

Comme on ne peut pas emporter du linge de rechange pour plusieurs semaines, il faudra forcément faire des lessives intermédiaires. Quand on ne part que pour huit jours, on peut mettre dans la valise tout ce qu'il faut pour la semaine, sans prévoir de laver des trucs qui risquent de mettre un temps fou à sécher, c'est un avantage !

Et le climat ?? Certes, si l'on veut passer Noël à Fairbanks ou visiter le sud du Texas au mois de Juillet, il faudra dans le premier cas transporter un gros manteau bien chaud, et des bottes pareilles, dans le second... C'est le top léger et le chapeau de soleil qui seront de rigueur. Mais si on reste dans sa latitude ou dans des zones voisines, il suffira de se mettre sur le dos un anorak étanche (il ne pleut pas qu'en Bretagne ou en Normandie).

Si on part en avion ou en train, faudra réduire ses bagages : en avion parce qu'il est plus agréable de n'avoir qu'un bagage à main que l'on garde avec soi que d'attendre des plombes aux tourniquets en priant que les valises ne se soient pas égarées Dieu sait où ; et en train parce qu'il faut se les trimballer dans les gares, sachant que la place est toujours réservée à l'autre bout du TGV ! Par contre, en voiture, on peut emporter nettement plus de choses, et en rapporter aussi : la paire de chaussures supplémentaire ou le gros bouquin bien lourd ne seront plus un souci, les soucis sont ailleurs dans ce moyen de transport, tant les pauvres automobilistes sont guettés à tous les carrefours pour renflouer les caisses de l'État.

De toutes façons, qu'on s'y prenne huit jours avant, ou la veille d'un départ matinal, on oubliera toujours quelque chose ! Mais à moins de se rendre dans la brousse africaine ou dans les montagnes du Kurdistan, on trouvera toujours un commerce qui vendra l'indispensable laissé à la maison. 

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