91,5% de réussite au Bac cette année..... OK, à cause du confinement et de la fermeture des écoles, l'examen n'a pas eu lieu, et les résultats sont basés sur un contrôle continu. Mais quid de l'avenir de ces jeunes ? Ils vont tous foncer vers l'Université qui ne demande pas de concours d'entrée, et en sortir au bout d'un an ou deux, soit qu'ils n'ont pas pu suivre, soit qu'ils aient été mal orientés, et ils n'auront ni diplôme ni métier, il ne leur restera plus que Pôle Emploi ! Quelle tristesse, quel gâchis ! Sans oublier que l'Université va manquer de sièges pour accueillir tout ce monde.
Ce qui est le plus grave, à mon avis, c'est qu'on les "entube", passez moi l'expression, on leur fait croire que, parce qu'ils ont le Bac, ils peuvent continuer n'importe quelles études, ce qui est rigoureusement faux. Seuls ceux qui ont les possibilités intellectuelles de poursuivre le feront, les autres auront été trompés, et seront profondément déçus, leurs parents aussi.
J'ai le souvenir du fils d'un ami, qui a eu son Bac à la grande joie de son père qui ne l'avait pas, et qui travaillait dans un atelier de mécanique. Le jeune homme, qui n'avait jamais été un élève particulièrement doué, veut intégrer la prépa de l'Ecole des Mines, en province. Les parents se démènent pour trouver un logement à 800 kms de chez eux, font des aller et retour pour tout installer, et, huit jours après la rentrée des classes, le jeune homme retourne à la maison par le premier train, réalisant qu'il était à mille lieux du niveau requis... N'aurait-il pas été préférable de l'aiguiller autrement AVANT ?
Tant de métiers qui ne demandent pas d'être médaille Field en maths, ou Einstein de la Science, recherchent des bras et ne les trouvent pas : la restauration, le bâtiment, l'artisanat, et j'en passe, mais il est vrai que ce n'est pas des métiers où l'on est assis à un bureau devant un ordinateur (et de préférence dans la Fonction Publique..) !
Nos jeunes seraient donc peu courageux ? Certainement pas, et l'Education Nationale a une grande part de responsabilité, les parents aussi d'ailleurs. A empiler les réformes qui se contredisent, à supprimer des matières fondamentales comme l'Histoire, par exemple, au bénéfices d'élucubrations fumeuses et totalement inutiles, on finit par ôter aux jeunes une saine curiosité et le goût d'apprendre, tout en méprisant toute forme de métier manuel, soi-disant réservé aux plus bêtes. Pourtant le plombier est beaucoup plus riche que l'employé de bureau du bas de l'échelle !
Non, non, non, je ne dis pas que "de mon temps c'était mieux".. Mais, de mon temps, pendant les 30 glorieuses, il n'y avait pas de chômage, on quittait un poste le matin, on en retrouvait un l'après midi ; les seuls chômeurs, étaient ceux qui ne souhaitaient pas trouver de travail. Mais tout ça a bien changé maintenant, et un avenir qui démarre par un passage obligé par Pôle Emploi, est un avenir bien triste.
Je ne suis pas ministre de l'Education Nationale, et ai passé le Bac il y a.... Ouh là là, plus de 50 ans... A l'époque où on étudiait l'Histoire avec messieurs Mallet et Isaac, où on avait des cours d'Instruction Civique, où l'orthographe et la grammaire étaient très importants ; quelle chance j'ai eu ! Et que je plains nos pauvres jeunes que l'on trompe, et qui se fourvoient alors que ce n'est pas vraiment de leur faute.
Quand j'étais jeune, je voulais être gendarme, mais à cette époque, non seulement il n'y avait pas de femmes dans la gendarmerie, mais il fallait mesurer au moins 1m73 et j'en faisais dix de moins ! Vocation contrariée :-D
Ce qui est le plus grave, à mon avis, c'est qu'on les "entube", passez moi l'expression, on leur fait croire que, parce qu'ils ont le Bac, ils peuvent continuer n'importe quelles études, ce qui est rigoureusement faux. Seuls ceux qui ont les possibilités intellectuelles de poursuivre le feront, les autres auront été trompés, et seront profondément déçus, leurs parents aussi.
J'ai le souvenir du fils d'un ami, qui a eu son Bac à la grande joie de son père qui ne l'avait pas, et qui travaillait dans un atelier de mécanique. Le jeune homme, qui n'avait jamais été un élève particulièrement doué, veut intégrer la prépa de l'Ecole des Mines, en province. Les parents se démènent pour trouver un logement à 800 kms de chez eux, font des aller et retour pour tout installer, et, huit jours après la rentrée des classes, le jeune homme retourne à la maison par le premier train, réalisant qu'il était à mille lieux du niveau requis... N'aurait-il pas été préférable de l'aiguiller autrement AVANT ?
Tant de métiers qui ne demandent pas d'être médaille Field en maths, ou Einstein de la Science, recherchent des bras et ne les trouvent pas : la restauration, le bâtiment, l'artisanat, et j'en passe, mais il est vrai que ce n'est pas des métiers où l'on est assis à un bureau devant un ordinateur (et de préférence dans la Fonction Publique..) !
Nos jeunes seraient donc peu courageux ? Certainement pas, et l'Education Nationale a une grande part de responsabilité, les parents aussi d'ailleurs. A empiler les réformes qui se contredisent, à supprimer des matières fondamentales comme l'Histoire, par exemple, au bénéfices d'élucubrations fumeuses et totalement inutiles, on finit par ôter aux jeunes une saine curiosité et le goût d'apprendre, tout en méprisant toute forme de métier manuel, soi-disant réservé aux plus bêtes. Pourtant le plombier est beaucoup plus riche que l'employé de bureau du bas de l'échelle !
Non, non, non, je ne dis pas que "de mon temps c'était mieux".. Mais, de mon temps, pendant les 30 glorieuses, il n'y avait pas de chômage, on quittait un poste le matin, on en retrouvait un l'après midi ; les seuls chômeurs, étaient ceux qui ne souhaitaient pas trouver de travail. Mais tout ça a bien changé maintenant, et un avenir qui démarre par un passage obligé par Pôle Emploi, est un avenir bien triste.
Je ne suis pas ministre de l'Education Nationale, et ai passé le Bac il y a.... Ouh là là, plus de 50 ans... A l'époque où on étudiait l'Histoire avec messieurs Mallet et Isaac, où on avait des cours d'Instruction Civique, où l'orthographe et la grammaire étaient très importants ; quelle chance j'ai eu ! Et que je plains nos pauvres jeunes que l'on trompe, et qui se fourvoient alors que ce n'est pas vraiment de leur faute.
Quand j'étais jeune, je voulais être gendarme, mais à cette époque, non seulement il n'y avait pas de femmes dans la gendarmerie, mais il fallait mesurer au moins 1m73 et j'en faisais dix de moins ! Vocation contrariée :-D
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