Comme il est triste le 14 juillet de cette année ! A cause de l'épidémie, pas de bals, de feux d'artifice, de défilé, tout ça pour éviter que le virus se propage et qu'une seconde vague arrive.
Sauf qu'à côté de ça, les gens s'agglutinent sur les plages, organisent des fêtes où des milliers de personnes se retrouvent, se touchent, s'embrassent, se frottent les unes aux autres. Et même dans la vie quotidienne, à la boulangerie, j'ai vu entrer tout à l'heure sept personnes à la fois (c'est limité à deux, et une seule à la caisse) adultes et enfants, aucun masque bien entendu, et ils sont restés assez longtemps pour que ceux qui attendaient dehors, à un mètre les uns des autres, avec leur masque, finissent pas partir. Non, la commerçante n'a rien dit, faut dire que c'était la vendeuse, qui avait sans doute peur que sa patronne lui reproche de refuser les clients.
Ceci dit, il y aura bien des feux d'artifice, certaines villes en ont organisé ; quant à Paris, ils seront tirés, mais sans spectateurs, faudra voir ça de chez soi, si on a une vue sur la Tour Eiffel, ou à la télé.. Quelle tristesse ! C'est pas que je sois particulièrement patriote, ni que je sois une fan des bals populaires, même si dans ma jeunesse je ne les manquais jamais, mais c'était il y a très très longtemps.. C'est le principe même de cette absence qui me peine, déjà qu'on a du reporter le Tour de France.. Tous les symboles de l'été qui sont chamboulés.
Où est le temps où, en vacances dans le Midi, on écoutait le discours du maire, le même chaque année, avant de suivre la philharmonique qui ne savait jouer que deux airs, la Marseillaise et l'Internationale, en faisant gaffe aux pétards que les garçons lançaient dans les jambes des filles, le tout avant d'aller danser sous les platanes en rigolant avec les copines... Et plus tard, où est le temps où je prenais mon vélo, pour ne pas avoir à garer ma voiture là où c'était encombré, pour aller voir le feu d'artifice du village d'à-côté, tiré au bord de la rivière, et rentrais à grand peine avec mon éclairage famélique...
Il est vrai que les mots de Liberté, Égalité, Fraternité n'ont plus tellement de signification dans une société où ils sont loin d'être garantis à tous, alors, pourquoi les fêter encore ?
Voilà bien des propos de vieille ! Qui a la faiblesse de se désinfecter les mains et de mettre un masque avant d'entrer dans une boutique, qui ne regardera pas le feu d'artifice parisien à la télé, mais qui attend de pied ferme le départ du Tour de France au mois d'août prochain !
Sauf qu'à côté de ça, les gens s'agglutinent sur les plages, organisent des fêtes où des milliers de personnes se retrouvent, se touchent, s'embrassent, se frottent les unes aux autres. Et même dans la vie quotidienne, à la boulangerie, j'ai vu entrer tout à l'heure sept personnes à la fois (c'est limité à deux, et une seule à la caisse) adultes et enfants, aucun masque bien entendu, et ils sont restés assez longtemps pour que ceux qui attendaient dehors, à un mètre les uns des autres, avec leur masque, finissent pas partir. Non, la commerçante n'a rien dit, faut dire que c'était la vendeuse, qui avait sans doute peur que sa patronne lui reproche de refuser les clients.
Ceci dit, il y aura bien des feux d'artifice, certaines villes en ont organisé ; quant à Paris, ils seront tirés, mais sans spectateurs, faudra voir ça de chez soi, si on a une vue sur la Tour Eiffel, ou à la télé.. Quelle tristesse ! C'est pas que je sois particulièrement patriote, ni que je sois une fan des bals populaires, même si dans ma jeunesse je ne les manquais jamais, mais c'était il y a très très longtemps.. C'est le principe même de cette absence qui me peine, déjà qu'on a du reporter le Tour de France.. Tous les symboles de l'été qui sont chamboulés.
Où est le temps où, en vacances dans le Midi, on écoutait le discours du maire, le même chaque année, avant de suivre la philharmonique qui ne savait jouer que deux airs, la Marseillaise et l'Internationale, en faisant gaffe aux pétards que les garçons lançaient dans les jambes des filles, le tout avant d'aller danser sous les platanes en rigolant avec les copines... Et plus tard, où est le temps où je prenais mon vélo, pour ne pas avoir à garer ma voiture là où c'était encombré, pour aller voir le feu d'artifice du village d'à-côté, tiré au bord de la rivière, et rentrais à grand peine avec mon éclairage famélique...
Il est vrai que les mots de Liberté, Égalité, Fraternité n'ont plus tellement de signification dans une société où ils sont loin d'être garantis à tous, alors, pourquoi les fêter encore ?
Voilà bien des propos de vieille ! Qui a la faiblesse de se désinfecter les mains et de mettre un masque avant d'entrer dans une boutique, qui ne regardera pas le feu d'artifice parisien à la télé, mais qui attend de pied ferme le départ du Tour de France au mois d'août prochain !
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