26 sept. 2007

Il paraît que c'est la rentrée !

L'année civile, celle qui commence au premier janvier, celle qui devrait rythmer les activités humaines ordinaires, est en train de perdre de plus en plus d'importance devant la prééminence de l'année scolaire. En fait, que l'on ne soit plus étudiant depuis longtemps, que l'on ne travaille pas dans l'enseignement, ou que l'on n'ait pas ou plus d'enfants scolarisés, on constate que toutes les activités mises en sommeil pendant les deux mois d'été reprennent toutes ensemble au début du mois de septembre. On s'inscrit dans une association, on démarre un sport ou un loisir culturel, on prend rendez-vous chez l'ophtalmo, toutes choses que l'on ne pouvait pas faire avant puisque tout le monde était parti ou fermé ! Et voilà comment on se retrouve tout bousculé, avec un emploi du temps qui déborde brusquement.

Cette omniprésente vie scolaire qui rythme la vie de tout le monde mène parfois à certaines aberrations : par exemple, dans une association (que je ne nommerai pas), les adhérents, quasiment tous retraités, demandent régulièrement si les activités associatives ne sont pas interrompues pendant les congés de Toussaint, Noël ou Février... alors qu'il y a bien longtemps qu'ils ne sont plus scolaires !! Bon, je veux bien qu'ils aient éventuellement à garder leurs petits-enfants, mais tout de même, c'est une réaction bizarre, non ? Et même si on le déplore, on ne peut que suivre le mouvement : attendre septembre pour prendre ses places de concert (le programme est établi avant, mais la location n'est pas ouverte), prendre un abonnement quelque part (la saison court de septembre à septembre), rencontrer les gens (qui ne sont jamais chez eux pendant le sacro saint mois d'août).

Donc, histoire d'entériner l'existant, il faudrait décrêter que le premier jour de l'année, c'est le 1er septembre (ah, le réveillon du 31 du mois d'août, dehors, dans le jardin, en admirant les étoiles filantes..), et non le 1er janvier, en le rendant bien entendu férié, mais en conservant, pour la tradition le 1er janvier férié aussi, il n'y a jamais trop de jours de congé quand on bosse, n'est-ce pas camarades encore travailleurs ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Surtout quand on est dans l'enseignement, on a jamais trop de jours de congé <;-)))