Alors, voyons voir, le chargeur de l'APN, il est où ? Ah, sous les petites culottes, c'est évident n'est-ce pas ? On prend un pull ? Deux ? Pas du tout ? Où j'ai encore foutu ce truc indispensable (qui restera au fond de la valise... mais on ne sait jamais !) ? Qu'est-ce que c'est lourd des livres, vivement les liseuses, ardoises, Ipad ou similaire, avec plusieurs bouquins, tous les guides touristiques, quelques revues aussi.... bon, en attendant que cet outil magique soit compatible avec tous les formats, et que son prix ait baissé, on se trimballe des bouquins en papier/carton qui pèsent ! Les billets d'avion, les différents vouchers, les cartes, les passeports, tout est là ? Eh bien c'est parfait !
Direction le thé à la menthe, les tajines brûlantes, l'appel du muezzin au petit jour, l'huile d'argan, le sourire des habitants, la lumière du soir sur les montagnes, et tout ce qui fait le charme de ce pays.
On ferme les portes dans quelques heures, et on cingle plein sud (*). Par contre, même si l'eee est du voyage, pour trouver une connexion wi-fi, en dehors des quelques villes traversées, en plein désert, ça pourrait être un peu difficile... pour envoyer des photos, donc, en voici une, des environs de Tafraoute, pour avoir un avant-goût, en attendant les miennes.
(*) Enfin, ce sera selon le bon vouloir des contrôleurs aériens d'Orly.....
24 févr. 2010
23 févr. 2010
Vidéos marrantes
19 févr. 2010
Pauvre Valentin !
Il y a quelques jours, le 14 février, on fêtait la saint Valentin. Enfin, disons que selon les statistiques, il n'y a que 10% des gens que cette fête intéresse et qui font quelque chose de particulier ce jour là, ce qui veut dire que le marketing commercial n'est pas encore tout à fait au point. Ceci dit, qui est ce fameux Valentin à qui a été attribuée la protection des amoureux ? Déjà, plusieurs saints portent ce prénom, un évêque du IIIe siècle, martyrisé à Rome par l'empereur Claude II, et trois autres, qui auraient vécu l'un au IVe siècle à Ravenne, l'autre au VIe, du temps de Childebert, et le dernier vers 450, mort en Autriche. Il en existe encore deux autres, mais beaucoup plus récents, l'un canonisé en 1988, et l'autre, un franciscain, béatifié en 2003, donc hors course.
C'est le premier qui est fêté officiellement le 14 février, en tant que martyr. A part quelques pages dans la Légende Dorée, qui relate des miracles effectués par Valentin, on ne voit toujours pas le rapport avec les amoureux... En fait, à l'aube du christianisme, alors que les fêtes païennes étaient encore très populaires, la jeune église, plutôt que de les combattre, a eu le pragmatisme les assimiler, les intégrer, en changeant quelques détails, la nymphe de la fontaine étant progressivement transformée en une sainte bergère, et la caverne du faune en l'oratoire d'un saint ermite qu'il convenait d'aller prier dignement en procession et pélérinage. De nombreux saints des premiers siècles sont nés ainsi.
Quelques grandes fêtes païennes aussi ont glissé vers le christianisme qui grandissait, comme par exemple celle du dieu Faunus Lupercus, le 15 février. Il s'agissait d'une grande fête, dédiée à l'amour et à la fécondité, ce qui laisse supposer que les débordements ne devaient pas être rares... Le pape Gélase Ier, en 495, dédia cette journée à saint Valentin (sans doute le premier nom de martyr qui lui soit venu à l'idée), et en fit une fête solennelle... exit les bacchanales romaines ! La voilà la raison du patronage de saint Valentin ?
Eh bien non... enfin, peut-être mais pas sûr du tout.. En fait, le pauvre Valentin et sa fête, sont le résultat d'un mélange de légende, d'histoire, d'anecdotes, de coutumes, et de... calendrier. C'est aux environs du 14 février que les oiseaux, alertés par les jours qui allongent, se remettent à chanter, en simplifiant, on pourrait dire que le printemps, saison des amours, donne ces jours-là les tout premiers signes de son arrivée. On avait déjà un saint Valentin au martyrologe, lequel, selon une des nombreuses légendes qui l'entourent, arrangeait secrètement les mariages interdits par l'empereur, ce qui collait plutôt bien ; les anglais du XIVe siècle d'ailleurs, avaient coutume, à cette date, d'échanger des billets amoureux en souvenir .... de saint Valentin qui, étant prisonnier, recevait en secret la visite de la fille de l'empereur. C'est ainsi que de légende en bribes d'histoire religieuse, d'anecdotes en coutumes dont on a oublié l'origine, la fête de saint Valentin est devenue la fête des amoureux.. Du coup, plusieurs églises se disputent les reliques d'un saint dont on n'est pas sûr qu'il ait existé, et dont le rapport avec le patronage dont il est affublé se perd dans la nuit des temps !!
On offre des fleurs à la saint Valentin, non ? Alors, avec quelques jours de retard, je vous offre ces quelques fleurs, pur produit des masques de calques gimpiens appris mardi dernier !!
C'est le premier qui est fêté officiellement le 14 février, en tant que martyr. A part quelques pages dans la Légende Dorée, qui relate des miracles effectués par Valentin, on ne voit toujours pas le rapport avec les amoureux... En fait, à l'aube du christianisme, alors que les fêtes païennes étaient encore très populaires, la jeune église, plutôt que de les combattre, a eu le pragmatisme les assimiler, les intégrer, en changeant quelques détails, la nymphe de la fontaine étant progressivement transformée en une sainte bergère, et la caverne du faune en l'oratoire d'un saint ermite qu'il convenait d'aller prier dignement en procession et pélérinage. De nombreux saints des premiers siècles sont nés ainsi.
Quelques grandes fêtes païennes aussi ont glissé vers le christianisme qui grandissait, comme par exemple celle du dieu Faunus Lupercus, le 15 février. Il s'agissait d'une grande fête, dédiée à l'amour et à la fécondité, ce qui laisse supposer que les débordements ne devaient pas être rares... Le pape Gélase Ier, en 495, dédia cette journée à saint Valentin (sans doute le premier nom de martyr qui lui soit venu à l'idée), et en fit une fête solennelle... exit les bacchanales romaines ! La voilà la raison du patronage de saint Valentin ?
Eh bien non... enfin, peut-être mais pas sûr du tout.. En fait, le pauvre Valentin et sa fête, sont le résultat d'un mélange de légende, d'histoire, d'anecdotes, de coutumes, et de... calendrier. C'est aux environs du 14 février que les oiseaux, alertés par les jours qui allongent, se remettent à chanter, en simplifiant, on pourrait dire que le printemps, saison des amours, donne ces jours-là les tout premiers signes de son arrivée. On avait déjà un saint Valentin au martyrologe, lequel, selon une des nombreuses légendes qui l'entourent, arrangeait secrètement les mariages interdits par l'empereur, ce qui collait plutôt bien ; les anglais du XIVe siècle d'ailleurs, avaient coutume, à cette date, d'échanger des billets amoureux en souvenir .... de saint Valentin qui, étant prisonnier, recevait en secret la visite de la fille de l'empereur. C'est ainsi que de légende en bribes d'histoire religieuse, d'anecdotes en coutumes dont on a oublié l'origine, la fête de saint Valentin est devenue la fête des amoureux.. Du coup, plusieurs églises se disputent les reliques d'un saint dont on n'est pas sûr qu'il ait existé, et dont le rapport avec le patronage dont il est affublé se perd dans la nuit des temps !!
On offre des fleurs à la saint Valentin, non ? Alors, avec quelques jours de retard, je vous offre ces quelques fleurs, pur produit des masques de calques gimpiens appris mardi dernier !!
15 févr. 2010
La faune de la rivière
Les canards sont gens mal embouchés. Déjà, ils ont des couleurs qui les font confondre avec les arbres et végétaux du bord de l'eau, en plus, ils vous repèrent bien avant que vous ne les ayez vus, et s'envolent dans de grandes gerbes d'eau, bruits d'aile et autres onomatopées canardiennes, donc, pour les admirer et les photographier, eh bien... c'est foutu !
Alors que les cygnes, eux, sont infiniment plus complaisants, déjà, on les voit de loin, avec leurs plumes immaculées, ensuite, ils ont la délicatesse de ne pas s'enfuir, au contraire, ils tournent aimablement la tête de votre côté pour vous offrir leur meilleur profil, et demandent à leur compagnon de se rapprocher pour figurer ensemble sur la photo. Qu'ils en soient donc publiquement remerciés !
Alors que les cygnes, eux, sont infiniment plus complaisants, déjà, on les voit de loin, avec leurs plumes immaculées, ensuite, ils ont la délicatesse de ne pas s'enfuir, au contraire, ils tournent aimablement la tête de votre côté pour vous offrir leur meilleur profil, et demandent à leur compagnon de se rapprocher pour figurer ensemble sur la photo. Qu'ils en soient donc publiquement remerciés !
14 févr. 2010
Morceaux choisis
Quelques citations et autres morceaux choisis de la dernière récolte wikipédienne :
Un canular concis et bien trouvé :
Le sable grossier est un sable extrêmement grossier car il insulte tout les poissons des rivières
La chimie, c'est tout simple non ?
le vinaigre a un pH acide (- de 7) son aciditée se nomme l'acide vinègrette
Par contre, les maths, c'est plus dur :
en faisant une perpidiculaire sur une autre est après on autient la mesure d'une distance horizontal
Un avenir plein d'espoir :
j' ai 11 ans et jadoré etre journaliste dans le journalisme on apprend plein de chose et il y a plein d'article comme le monde,l'equipe ect j'espere que mon voeux seras exoser (merci à coyau qui m'a signalé cette perle)
Et la petite dernière, sur les résultats fort glorieux de l'éducation nationale en matière d'enseignement de l'orthographe:
Cest un collège situer en Haute-Savoie (74)dans la ville de marignier qui contient environ 735 élèves dont 134 élèves de sixième puis 126 de cinquième , 135 de quatrième et enfin de 118 troisième.
Il a été crée en 1989 et est sous la juridiction du département.Son nom est en ommage a l'ariste feminine .Sont tot de reussite au brevet des collèges est de 91%, ce qui en fait le premier du département.
Eh bien si son tot de reussite est de 91% on se demande de quel niveau sont les autres.... en orthographe tout du moins !!
11 févr. 2010
Skoi sbazar ?
Depuis fort longtemps, sous nos climats paisiblement océaniques, dans notre ouest européen tempéré, on n'avait jamais vraiment très froid, et il pouvait se passer de nombreuses années avant de voir de la neige dans les champs. Enfin, si, il y en avait, parfois, un peu, juste pour que l'on trouve ça joli, qu'on peste après l'absence de sableuses, le tout pendant deux à trois jours par hiver, au maximum, et on passait à autre chose en se disant que ni les pneus neige ni les après-skis n'étaient investissements nécessaires ici.
Et qu'est-ce qui se passe cet hiver ? On commence à voir de la neige à la mi-décembre ! Après tout, pourquoi pas, c'est l'hiver, c'est dans l'ordre des choses. On y va de son couplet sur l'impéritie des pouvoirs publics plus ou moins départementaux, et on oublie. On oublie jusqu'au... mois suivant ! Quoi ? On remet ça ? Au début de janvier ? Encore des routes qui glissent, des trains qui cessent de rouler, des bas normands qui pataugent dans la poudreuse, on se dit que c'est janvier, que c'est normal, et que dans quelques semaines, on commencera à voir les prémices du printemps.
Et qu'est-ce qui se passe cet hiver ? On commence à voir de la neige à la mi-décembre ! Après tout, pourquoi pas, c'est l'hiver, c'est dans l'ordre des choses. On y va de son couplet sur l'impéritie des pouvoirs publics plus ou moins départementaux, et on oublie. On oublie jusqu'au... mois suivant ! Quoi ? On remet ça ? Au début de janvier ? Encore des routes qui glissent, des trains qui cessent de rouler, des bas normands qui pataugent dans la poudreuse, on se dit que c'est janvier, que c'est normal, et que dans quelques semaines, on commencera à voir les prémices du printemps.
Un joli soleil hivernal accueille l'avènement de février, les petits oiseaux s'essayent à chanter timidement le matin, et.... c'est reparti pour de nouveau de la neige ! Cette fois, c'est très particulier, il tombe quelque chose intermédiaire entre la neige, la pluie, la grêle, le grésil, un nouveau concept, une formule chimique toute récente, bien humide et glacée, bien glissante aussi, aux effets changeants d'une minute à l'autre : rafales de gros flocons, pluie glacée, chute de minuscules cristaux et autres joyeusetés fraîches et mouillées.
Et c'est ainsi que toute la journée, il est tombé quelques tout petits flocons de neige, si minuscules, si légers, qu'ils réussissaient à voleter de bas en haut ! Quand j'vous dis, mes pov'gens, que c'est pu comme avant tout ça ! Avec leur réchauffement climatique, on a de plus en plus froid, et avec leur effet de serre on va réussir à avoir de la neige en août !
9 févr. 2010
Spam
Depuis l'été 2006 que ce blog existe, j'avais toujours laissé les commentaires ouverts, et n'avais jamais eu à me plaindre de malveillances particulières, les rares spams remarqués n'avaient été que de très courte durée. Toutefois, depuis quelques temps, à chaque insertion d'un nouveau billet, je récupère un message en anglais, sur une publication très antérieure, ce qui m'oblige à aller faire des fouilles dans les archives afin d'effacer ce commentaire (je n'ai d'ailleurs pas du tout cherché à savoir ce qu'il voulait dire).
Pensant que il s'agissait de l'action du robot spammeur, et même si ce n'était pas bien grave puisque les billets touchés étaient tous fort anciens, j'ai activé la captcha dans l'interface administrateur, ce qui devrait éviter l'action des robots sans trop perturber les commentaiteurs humains habituels. Si ça ne suffisait pas, et si le spam s'amplifiait, il me faudrait sans doute avoir recours à la modération, mais pour l'instant, ça semble un peu trop limité pour en arriver là.
Au passage, merci à tous ceux qui ont l'amabilité et l'indulgence de suivre ces quelques pages, merci de vos commentaires, et désolée de devoir mettre une contrainte supplémentaire, qui, je l'espère, ne vous empêchera pas de continuer à commenter !
6 févr. 2010
Confort ou pataugas ?
A quelques jours d'un départ en voyage qui devrait se dérouler confortablement, et à la suite de nombreuses lecture de récits d'aventuriers sur tous les continents, je suis en admiration devant les personnes qui partent sac à dos, avec une couverture et un couteau suisse. Souvent aussi avec peu de moyens financiers, ce qui n'arrondit pas les angles de la vie quotidienne, et impose souvent une frugalité dans l'alimentaire, mais aussi dans le transport, les hébergements, etc...
C'est sûr que c'est nettement plus l'aventure que de prendre la compagnie aérienne nationale (encore que...) et un taxi à l'aéroport pour vous amener dans un hôtel de bon niveau, mais il faut pour ça avoir un certain état d'esprit, accepter quelques galères, avoir le courage d'affronter le stress de l'inconnu, la saleté éventuelle, les insectes et autres bestioles (les ours par exemple... je pense à quelqu'un qui se reconnaîtra !).
Autant j'aime lire des récits de voyage, de gens qui sont allés à Jérusalem à pieds, qui ont fait la route de la soie de la Libye jusqu'aux Indes en bicyclette, qui ont crapahuté en Mauritanie il y a 150 ans, qui ont traversé l'Atlantique à la voile pour aller évangéliser les Hurons, la jungle de Bornéo pour étudier les reptiles, le chemin de Compostelle depuis le nord de la France, ceux qui sont partis en costard cravate pour la ruée vers l'or du Klondike par -30°, ceux qui traversent les déserts de sable ou de glace en 4L, etc.. autant je me dis que je n'aurais jamais pu faire ça !
C'est là que je réalise que mon attirance pour les voyages et les découvertes s'accompagne de la nécessité, d'un certain confort : une auto qui fonctionne normalement, un lit et une douche, chambres et transports réservés ou évidents à trouver (comme les motels américains hors Alaska), bouffe normale (club sandwich et caesar salad par exemple !!). Et pourtant... il y a toujours une part d'aventure dans chaque voyage, dont on se souvient en riant la plupart du temps, même si, sur le coup, on riait moins : se perdre au milieu d'un township de la ville du Cap alors qu'on nous avait dit partout qu'il ne fallait surtout pas traverser ces endroits-là, griller un stop à Anchorage en cassant la voiture de loc, attendre deux heures un avion finalement supprimé et devoir réorganiser la suite au téléphone en anglais.. des incidents plus drôles aussi : obliger un bateau à accoster dans les rochers pour cause d'envie pressante au milieu d'un lac du Yukon, grimper sur une autruche en faisant des prières pour qu'elle ne bouge pas, prendre une douche berbère en camp nomade sans se mettre du shampooing partout...
Bon, tout ça, ce n'est pas vraiment héroïque, ni bien aventureux, mais c'est pas trop ma vocation de crapahuter et de boire l'eau des fontaines, quand il y en a, j'apprécie la clim quand il fait chaud, j'ai du mal à grimper les côtes, et je n'ai jamais fait de camping de ma vie, alors, c'est trop tard pour commencer !! Je continue à me déplacer bourgeoisement en lisant avec délectation les exploits des autres !
1 févr. 2010
Mes chevilles vont bien, merci !
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