5 avr. 2010

Plus que cinq !

Sans compter les vénérables, les bienheureux, et les différentes traductions depuis l'anglais ou plus rarement l'italien, je suis très fière d'avoir à mon actif 195 articles sur les saints dans Wikipédia, donc, encore cinq et ça fera 200 ! Le premier a été saint Jérôme Emilien, initié en mars 2007, et le dernier Antipas de Pergame, quelques siècles les séparent et nous séparent d'eux aussi.

Certains articles sont bien pauvres, mais il n'est pas du tout évident de toujours trouver des sources au milieu des légendes, des traditions plus ou moins orales, ou des vieux grimoires illisibles ou introuvables. Beaucoup de ces saints personnages sont totalement oubliés ! Pour d'autres, plus récents, c'est nettement plus facile, il arrive même que l'on ait des photos. Par contre, il faut synthétiser plusieurs documents, et le bureau (réel et virtuel) est vite encombré.

Le plus amusant est certainement la recherche des saints locaux. Là, on a des statues pas très loin, et des vitraux à photographier (quand il fait beau), par contre, les documents ne sont pas forcément plus aisés à trouver. Alors, une petite pensée pour saint Mauxe (dont le cénotaphe est dans la forêt de Bizy), saint Vénérand, qui n'était pas vraiment du coin, mais qui est mort à Acquigny, saint Adjutor, bien connu à Vernon, ou saint Taurin dont la châsse est célèbre à Evreux. Quelques voisins aussi méritent le détour, Wandrille et son abbaye, ou Austreberthe et son loup.

Bon, c'est pas tout ça, il va falloir que je complète la collection avec des nouveaux, ou que Benoît XVI veuille bien canoniser un bienheureux afin que les 200 soient atteints rapidement.

Tout ça me fait penser à ce que l'on apprenait à l'école autrefois, au temps où l'orthographe était enseignée : cinq saints sains de corps et d'esprit portaient dans leur sein le seing du saint père.

2 commentaires:

cajera a dit…

Et on pourra te mettre dans le livre des records :-)

pawonees a dit…

Il existe un lieu de pèlerinage dédié à Saint wulfrain dans les bois sombres sur les hauteurs de Gaillon. Une source qui suinte sous les mousses avait la réputation de guérir les maladies de peau.