26 avr. 2012

Les vacances scolaires ? Un casse-tête !


Non, je ne parle pas des enfants à caser quand les parents travaillent, ni de l'affluence dans les centres aérés, mais du casse-tête que représentent les petites vacances (qui ne sont pas si petites que ça) pour tous ceux qui ont quitté depuis longtemps l'âge scolaire mais qui doivent quand même se plier aux usages induits justement par ces congés.

Autrefois, dans les temps préhistoriques que j'ai connus, nous avions 12 jours de congé à Noël et 12 jours à Pâques. Rien de particulier à la Toussaint, ni en février, mais par contre, deux mois 1/2 de vacances d'été. Actuellement, les enfants sont en vacances 12 jours à la Toussaint (toutes zones confondues), et 12 jours à Noël pareillement. Jusque là ça va. Mais c'est en février et à Pâques que ça se corse, parce que là, les vacances sont décalées sur trois zones, et courent donc sur un mois (donc deux mois par an). Où est le problème ? Les hôteliers des stations de sport d'hiver sont contents ? Les enfants sans doute aussi ?

Mais pour les autres, ceux qui ne vont plus à l'école ou dont les enfants ont depuis longtemps passé l'âge d'y aller, ça se complique. Parce que les installations publiques sont calquées sur les dites vacances, et changent leurs horaires d'ouverture selon que l'école fonctionne ou pas : la médiathèque, la piscine et autres. Donc, avant de s'y rendre, il faut réfléchir, si on est ou non en période de congé scolaire, de quelle zone dépend le lieu où on habite, et quels sont les horaires appliqués à la date et au jour où on souhaite s'y rendre. Sinon, on se casse le nez devant une porte fermée.

Avez-vous aussi déjà essayé d'organiser une réunion durant les mois de février-mars-avril-mai ? On vous répond : "mais... c'est pas possible, ce sont les vacances..." même si on a un âge supérieur à 16 ans. Alors, entre les petits-enfants à garder pour certains, quelque fois sur plusieurs zones différentes, les départs à la neige ou ailleurs pour les autres ("normal, ce sont les vacances"), une certaine vie sociale ou associative est perturbée. Jusqu'aux dernières élections où on a vu fleurir les procurations parce que le scrutin avait lieu... pendant les vacances !

On se demande d'ailleurs pourquoi il faudrait que la majorité des gens se calque obligatoirement sur les congés de l'Education Nationale, et pourquoi il faudrait impérativement que cet organisme régisse la vie quotidienne des autres en leur imposant leurs propres normes de fonctionnement... Il me semble d'ailleurs qu'il faudrait transférer le Jour de l'An du premier janvier au premier septembre, ce serait plus en accord avec la vie quotidienne !

2 commentaires:

cajera a dit…

Il y a moins de voitures dans les rues pendant cette période, aussi. Une conséquence intéressante quand on doit traverser la ville le matin pour aller travailler.

Nanou a dit…

Oh !!! Ne changeons pas trop les choses !
Les français sont très attachés à leurs petites habitudes. Faut pas vouloir tout bousculer tu sais, z'aiment pas ça :-)