Si vous avez envie de sourire, si votre travail du jour vous a laissé épuisé et tristounet, allez faire un tour sur bashfr
L'IRC (Internet Relay Chat pour les ceusses qui ne sauraient pas) est formé de multiples serveurs lesquels hébergent de non moins multiples canaux de discussion, regroupés par thèmes, encore qu'il y ait parfois des déviances dans les sujets évoqués. On y rencontre aussi toutes sortes de gens : jeunes dans leur grande majorité, geeks pour certains, préoccupés de sexe, de filles (ou de garçons) pour d'autres, sachant écrire, ou pas.. Et tout ce petit monde discute de tout, avec parfois un humour tout à fait involontaire ce qui en fait la saveur !
Le site bashfr récupère les phrases et dialogues les plus comiques, et ça vaut souvent son pesant de cacahuètes. D'accord, il ne fait pas être begueule, et accepter de voir écrits certains mots plus ou moins grossiers, mais dans l'ensemble, c'est très drôle. Allez aux "derniers ajouts", faites abstraction de votre éventuelle pudeur, et de l'orthographe hasardeuse de certains ados, vous vous amuserez bien !
Quelques exemples (tendance humour geek) :
- Quelle est la capitale de Taïwan?
- Made in
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- Je suis entré en conflit avec mn clavier. Il est en trin de gagnr.
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- mail envoyé
- ok
- reçu
- oki
- Nos quatre dernières lignes de conversation ne reflettent qu'une chose : nous sommes devenus des Daemons UNIX -__-
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- en fait, une synagogue, c'est comme une église mais avec un CSS différent
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Je précise qu'aucune de ces citations provient de #framasoft... !
31 août 2006
28 août 2006
Ah zut ! Plus de spams !
Depuis pas mal de temps, mon adresse mail principale recevait un lot de spams en tous genre auxquels j'avais fini par m'habituer, les connexions haut débit donnant à l'usager une certaine indulgence. Par incompétence, par flemme, et par trouille de virer des messages importants, je n'avais jamais établi le moindre filtre, me contentant de cliquer sur "delete" chaque fois que je recevais un spam. Et il y en avait, des camions entiers de Viagra, des recettes pour renforcer une certaine partie du corps humain dont je suis dépourvue, des mails avec virus windowsiens, des pauvres rois africains qui voulaient m'offrir leur fortune, des universités américaines qui m'offraient, elles, leur diplôme, sans oublier les logiciels tout à fait authentiques, vendus à bas prix... Au retour de vacances, en juin 2005, alors que j'étais partie pour 15 jours (loin de tout accès Internet), j'avais récupéré 739 messages, dont à peu près 730 d'indésirables !! Bon, j'avais l'habitude...
Au début du mois d'Août, en fin de semaine, plus de courrier n'arrivait de Free, plus du tout... bizarre... J'ai attendu quelques heures, d'autant plus que j'attendais un mail précis. J'ai fait des essais entre mes différentes boîtes aux lettres, parfois ça passait, parfois pas, parfois c'était rapide, parfois il fallait plusieurs heures pour que le courrier arrive. Renseignements pris auprès d'autres abonnés Free, tout le monde avait rencontré le même problème à la même date, donc, ça ne venait pas de nous, ni de nos différents OS et autres mail readers.
Effectivement, le lendemain tout était rétabli, mais depuis, à ma grande surprise, si je reçois 10 spams dans la journée, c'est le maximum ! Alors qu'avant, il m'arrivait de devoir effacer plus de 80 messages inutiles. Je n'ai toujours rien changé à ma configuration, et utilise les mêmes mail readers sur les différentes machines à ma disposition, voire le webmail de Free. Me voilà toute surprise et quasiment désemparée : plus de films pornos à louer pas cher, et pénurie complète de viagra.. que vais-je devenir ??
En fait, c'est tout de même mieux que de pêcher le mail important au milieu du reste, au risque d'avoir un vieux coup de delete machinal qui l'enverrait à la corbeille rapidement, mais ce qui m'intrigue, c'est que j'aimerais bien savoir ce qui s'est passé.. Free n'en dit rien sur son site, les freenautes du forum fournisseur sur Usenet non plus, je sais qu'on peut bénéficier d'un anti-spam fourni par eux, mais je n'en ai jamais fait la demande, alors ? Baisse d'activité des spammeurs ? Peu plausible, mon adresse circule dans beaucoup d'endroits en clair, et pourquoi ce changement brutal et subit.. En fait, je n'en sais rien, mais... j'aimerais bien savoir !
Au début du mois d'Août, en fin de semaine, plus de courrier n'arrivait de Free, plus du tout... bizarre... J'ai attendu quelques heures, d'autant plus que j'attendais un mail précis. J'ai fait des essais entre mes différentes boîtes aux lettres, parfois ça passait, parfois pas, parfois c'était rapide, parfois il fallait plusieurs heures pour que le courrier arrive. Renseignements pris auprès d'autres abonnés Free, tout le monde avait rencontré le même problème à la même date, donc, ça ne venait pas de nous, ni de nos différents OS et autres mail readers.
Effectivement, le lendemain tout était rétabli, mais depuis, à ma grande surprise, si je reçois 10 spams dans la journée, c'est le maximum ! Alors qu'avant, il m'arrivait de devoir effacer plus de 80 messages inutiles. Je n'ai toujours rien changé à ma configuration, et utilise les mêmes mail readers sur les différentes machines à ma disposition, voire le webmail de Free. Me voilà toute surprise et quasiment désemparée : plus de films pornos à louer pas cher, et pénurie complète de viagra.. que vais-je devenir ??
En fait, c'est tout de même mieux que de pêcher le mail important au milieu du reste, au risque d'avoir un vieux coup de delete machinal qui l'enverrait à la corbeille rapidement, mais ce qui m'intrigue, c'est que j'aimerais bien savoir ce qui s'est passé.. Free n'en dit rien sur son site, les freenautes du forum fournisseur sur Usenet non plus, je sais qu'on peut bénéficier d'un anti-spam fourni par eux, mais je n'en ai jamais fait la demande, alors ? Baisse d'activité des spammeurs ? Peu plausible, mon adresse circule dans beaucoup d'endroits en clair, et pourquoi ce changement brutal et subit.. En fait, je n'en sais rien, mais... j'aimerais bien savoir !
24 août 2006
Apprentissage (laborieux) de Clothray
Toujours aux prises avec MegaPov ! Maintenant que je sais lancer un script, faut bien en écrire un de script pour apprendre les fonctionnalités de ces nouveaux outils. Allez, on démarre par Clothray, parce qu'il y a un exemple utilisable et des explications en français. L'exemple de départ montrait une nappe sur une table ronde, j'ai dans l'idée de faire un fantôme, vous savez, un truc qui flotte avec un drap blanc qui fait des plis... un vrai fantôme, comme dans les livres de contes. Mais, passer d'une table à un fantôme, pas simple !
Déjà fallait comprendre qu'il faut deux choses, un "environnement" et un tissu qui réagisse à cet environnement, comme, justement, une nappe qu'on pose sur une table. Comme environnement, une sphère, avec le tissu qui serait dessus et tomberait tout autour en plis harmonieux... Mais comment diable l'étoffe allait-elle prendre la forme ? C'est magique ? Je commence par lire les explications de Christophe Bouffartigues et... je n'y comprends rien ! Restant en arrêt devant les lignes d'une macro dont j'étais bien incapable de decrypter le contenu... Voyons un peu plus loin..
Alors, la documentation d'une main, le clavier de l'autre, j'essaye des trucs, je pose une sphère et essaye de la translater en y (les habitués de POV comprendront mon langage..) et.. Mais c'est que le tissu suit et monte aussi.. Que c'est bien ça ! Oui mais zut, ma sphère dépasse, alors ? Faut translater aussi le "drap" du fantôme. Oui, mais pas trop sinon la forme de la "tête" ne va plus. Et puis, le drap est trop long, je veux que mon fantôme flotte à quelques centimètres de la surface du sol, faut rétrécir le drap, mais où ? Ah, là, on dirait bien que c'est là.. Un grand pas de fait ! Oui, mais la sphère, on la voit, mon drap est trop transparent (la sphère étant ce que l'auteur a appelé l'environnement, j'aurais plutôt parlé de support, mais..).
Ah, le beau fantôme ! Bon, faudrait lui donner quelques couleurs, ce serait plus joli (oui, je sais, les fantômes c'est blanc, mais un joli dégradé de bleu, ce serait plus original), et puis le pivoter un peu, enfin, rajouter quelques lumières en harmonie.. Voilà, voilà, c'est fait, il est élégant mon fantôme, non ? Et ses yeux ? M'a dit "quelqu'un" qui regardait par dessus mon épaule ? Un fantôme ça a des yeux qui brillent dans le noir... Euh.. oui.. pour une autre fois, les yeux ! Pour ce soir, j'en ai marre des C-x C-s et M-p (cette fois, ce sont les Emacsiens qui comprendront cette langue étrange).
Conclusion de cette laborieuse conception megapovienne, c'est d'abord que si je n'avait pas eu la doc de Tofbouf, je n'aurais rien pu faire, mais aussi que la plupart des docs et celle-ci comme les autres manque toujours d'exemples concrêts et précis, de petits scripts immédiatement utilisables et modifiables, et d'explications simples quant aux paramètres à modifier, parce que lire WriteClothFile("nappe.cth", 45, 45, 1.85/60, 30, .95) sans dire clairement ce que sont ces différents paramètres (j'ai trouvé pour les deux premiers, pas encore pour les autres) impose des tâtonnements longs et pénibles. Il est vrai que souvent les développeurs croient s'adresser à des gens qui ont autant de connaissances qu'eux, ce qui est valorisant, certes, mais pas très pragmatique pour l'utilisateur lambda.
Encore du boulot pour fabriquer une couverture négligemment posée sur un canapé, une nappe sur une table rectangulaire, plus de plis, moins de plis, etc... mais ça va venir, faut pas perdre espoir !
21 août 2006
Vous aimez les casse-briques ?
Moi, j'ai toujours beaucoup aimé ce genre de jeux, et j'en ai eu beaucoup, du vieil Arkanoïd sur Atari, à LBreakout actuellement, en passant par différents modèles sous DOS... Si vous aimez ce genre de passe temps, je ne peux que vous conseiller LBreakout2, un excellent casse-brique, à l'ergonomie parfaite. Si les premières versions Linux étaient inférieures en qualité aux version Windows, ce n'est plus le cas maintenant, les deux versions sont identiques et s'installent aussi facilement sous un OS ou sur l'autre, sans avoir besoin de trucs exotiques que l'on n'a jamais ou qui mettent en péril le reste du système.
Donc, voilà un jeu qui comporte une bonne trentaine de jeux, lesquels ont de 8 à 80 niveaux différents, avec des briques qui cassent en un coup, d'autres en plusieurs coups, des briques indestructibles, plein de bonus/malus qui tombent, des balles explosives (qui cassent plusieurs briques à la fois), des balles traçantes qui cassent tout sur leur passage, des élargisseurs (et retrécisseurs) de raquettes, des balles paralysantes, des balles multiples, des balles mitraillettes, des accélérateurs de balles, des ralentisseurs aussi, des jokers, des balles qui partent dans tous les sens, et j'en passe... On peut passer de longs moments à jouer à ça, à battre ses propres records, à jouer avec de moins en moins de vies (on peut aussi en gagner en cours de partie), et, encore plus agréable, quand il ne reste que quelques briques à casser, les plus difficiles souvent, on peut en appuyant sur une touche, passer directement au niveau suivant ! C'est un jeu qui détend, tout en stimulant la dextérité et la patience !
Vous trouverez ce sympathique programme (libre et gratuit) ici
Je vous recommande tout particulièrement le jeu intitulé Gatinha et toute la série des Greenwalls.
17 août 2006
De la paranoïa dans le transport aérien
Depuis l'épisode récent de l'attentat déjoué en Grande Bretagne, la recherche de la sécurité dans les transports aériens a atteint un point inimaginable. Les Anglais ont exigé des passagers en partance depuis leurs aéroports en direction des Etats-Unis qu'ils n'emportent plus en cabine ce qu'on appelait auparavant un bagage à main. Pas de liquide (alcool en duty free, canette de coca, démaquillant, etc..) ni de dentifrice et autre crême anti-ride (ou anti autre chose d'ailleurs). On a le droit de prendre ses lunettes, mais pas leur étui (m'en fous, les miennes sont tout le temps sur mon nez), ses médicaments indispensables, encore qu'il faille pouvoir prouver que sont bien les siens, et qu'ils sont indispensables (emporter l'ordonance ?). Bien entendu, pas d'outils "électroniques", ordinateur, baladeur, PDA, appareil photo numérique, téléphone (ça, on le savait déjà, disons qu'on pouvait l'avoir avec soi, mais ne pas s'en servir, ce qui était normal), tout ce petit monde devant voyager uniquement en soute, avec d'énormes risques de casse et/ou de vol (impossible d'imaginer mon si cher ordinateur portable autrement que voyageant à mes pieds, rien que de penser à tous les chocs et autres changements de température qu'il subirait, j'en frémis d'horreur). Et, cerise sur le gâteau, il était interdit d'emporter en cabine un livre ou un journal... Tout de même, on pouvait avoir avec soi son passeport et... son billet d'avion ! Et un mouchoir en papier, j'oubliais ! Le tout dans un sac plastique transparent. La fouille des passagers et les minutieuses vérifications ayant provoqué d'immenses embouteillages de gens effarés au Royaume Uni, il me semble qu'ils auraient du obliger les passagers à voyager tout nus (on aurait chauffé l'avion), avec leur boarding card scotchée à la peau du ventre (pour qu'il n'y ait même plus besoin de sac plastique).
Les choses évoluent tous les jours, les mesures s'adoucissent, mais de façon plutôt anarchique, ça dépend de la compagnie aérienne, de l'aéroport, de la destination, du sens du vent, de l'âge du capitaine.. Oh pardon, du Commandant de bord... Donc, pour les gens qui partent bientôt, il est urgent d'attendre... la veille du départ pour savoir ce qui sera autorisé ou non.
C'est bon, il me reste un mois avant de m'envoler.. vers les USA, qui n'est pas la destination la plus simple. Déjà que les fonctionnaires de l'Immigration sont parmi les plus terribles, et qu'il faut tirer la langue et s'appliquer pour remplir le formulaire à remettre à l'arrivée sous peine d'engueulade et de renvoi à la fin de la queue, si maintenant, il faut trembler aussi à l'embarquement de peur de ne pas être "conforme"... Ah, qu'est-ce qu'il faut aimer ce pays pour avoir tant envie d'y retourner !!
Les choses évoluent tous les jours, les mesures s'adoucissent, mais de façon plutôt anarchique, ça dépend de la compagnie aérienne, de l'aéroport, de la destination, du sens du vent, de l'âge du capitaine.. Oh pardon, du Commandant de bord... Donc, pour les gens qui partent bientôt, il est urgent d'attendre... la veille du départ pour savoir ce qui sera autorisé ou non.
C'est bon, il me reste un mois avant de m'envoler.. vers les USA, qui n'est pas la destination la plus simple. Déjà que les fonctionnaires de l'Immigration sont parmi les plus terribles, et qu'il faut tirer la langue et s'appliquer pour remplir le formulaire à remettre à l'arrivée sous peine d'engueulade et de renvoi à la fin de la queue, si maintenant, il faut trembler aussi à l'embarquement de peur de ne pas être "conforme"... Ah, qu'est-ce qu'il faut aimer ce pays pour avoir tant envie d'y retourner !!
15 août 2006
De POVray à MegaPOV
On vient de parler de Povray. Mais quand on s'intéresse à ce genre de création, on veut aller un peu plus loin, du côté de MegaPoV, par exemple... avec ses possibilités encore accrues. Donc, faut l'installer. Sous Windows, pas de problèmes, mais je n'utilise pas beaucoup Windows, et c'est sous Linux que je fabrique toutes mes images. Donc, on y va : récupération de l'archive megapov-1.2.1-linux.tar, "détarrage" (comment on dit en français ?), jusqu'ici, ça va. Installation ? Pas trop compliqué : ./install, mais c'est ensuite que ça se corse. Parce que, faut vous dire, je fais du POV en ligne de commande... Oui, ça fait horriblement dinosaure, geek barbu, tout ce que vous voulez, mais je ne sais faire QUE comme ça ! Et qui dit ligne de commande, dit "commande" justement. Et quelle commande fallait-il lancer dans mon shell préféré (Emacs Shell, of course), pour obtenir un rendu avec MegaPoV ? Panique à bord ! Dans un terminal, quel qu'il soit, quand on ne sait pas, on ne sait pas, on ne peut même pas cliquouiller partout et tout planter joyeusement. Help, à l'aide ! Et c'est là que les relations IRC sont bien utiles. Sur le forum #povray-fr, justement passait gRRominet. Je lui pose la question, et il avait la réponse.. laquelle était toute bête, si simple que j'aurais du y penser avant de me lamenter et de crier au secours tout autour de moi : au lieu de taper la ligne habituelle :
povray +w1024 +h768 +D +P +inappe.pov +onappe.tga +ft +A
il suffisait de changer le premier mot ce qui donnait :
megapov +w1024 +h768 +D +P +inappe.pov +onappe.tga +ft +A
et ça roule !
Donc, maintenant, plus d'excuse du genre :"Euh, faut que je reboote sous XP, ça m'ennuie.. et tous mes scripts sont sur la partition Linux...", pour ne pas lire attentivement la doc, et tenter de faire de magnifiques images, avec des tissus drapés, des éclairages fantastiques, et tout et tout ! Donc, rendez-vous d'ici.. quelques temps tout de même ! (l'image ci-dessus est un exemple donné avec, c'est même pas moi qui l'ai faite ! J'ai juste changé la couleur de la nappe).
povray +w1024 +h768 +D +P +inappe.pov +onappe.tga +ft +A
il suffisait de changer le premier mot ce qui donnait :
megapov +w1024 +h768 +D +P +inappe.pov +onappe.tga +ft +A
et ça roule !
Donc, maintenant, plus d'excuse du genre :"Euh, faut que je reboote sous XP, ça m'ennuie.. et tous mes scripts sont sur la partition Linux...", pour ne pas lire attentivement la doc, et tenter de faire de magnifiques images, avec des tissus drapés, des éclairages fantastiques, et tout et tout ! Donc, rendez-vous d'ici.. quelques temps tout de même ! (l'image ci-dessus est un exemple donné avec, c'est même pas moi qui l'ai faite ! J'ai juste changé la couleur de la nappe).
13 août 2006
Créer une image de synthèse ?
Quand on conçoit, fabrique, peaufine une image de synthèse, il faut bien commencer par quelque chose. Les plus "techniques" vont avoir une idée, tout bâtir dans leur tête, prendre un papier et un crayon pour faire des shémas, des mesures, et coder le tout une fois que toute la scène est mise en place dans leur esprit. Et le résultat est parfait tant par sa composition que par sa précision.
Eh bien, moi, je ne fais pas du tout comme ça ! Je pars d'une idée, née d'ailleurs en regardant un exemple de la doc, ou une autre image, ou n'importe quelle chose qui m'entoure, et la laisse un peu mûrir dans ma tête, histoire que mon cerveau bosse en circuit fermé. Concernant les sujets proposés par l'IRTC, souvent, je me dis : "tiens, ça m'évoque ça...", et je plante le décors. Un décors sommaire au début, un ciel, si c'est une scène extérieure, des murs si c'est à l'intérieur, un sol dont la texture sera modifiée par la suite, une position de camera qui me convienne, et une lumière banale. Et je pars avec un premier objet. Comme je fais du POV depuis pas mal d'années, j'ai toute une collection d'objets déjà faits dans laquelle je n'ai qu'à puiser, quitte à les modifier pour les adapter à la scène en cours. Et puis, j'en fabrique de nouveaux, comme on ferait d'un jeu de lego ou de meccano, et commence à les poser dans la scène.
Et là, tout peut changer, l'idée initiale, le but final de l'image.. tout ! A tel point qu'un fichier intitulé "verres.pov" par exemple, peut en fin de création ne pas du tout ressembler à des verres, et n'en point contenir du tout en plus !! Parce que, à partir de là, un objet en évoquant un autre, une position appelant son homologue, une trouvaille subite, peuvent à tout instant faire basculer l'idée initiale en tout autre chose.
Ensuite, pendant la phase d'élaboration, il arrive qu'on s'acharne sur une texture, un éclairage, les détails d'un objet, sans parvenir à ce que l'on veut, et d'autres fois, ce sera l'illumination immédiate qui fera s'écrier in petto "ça, ça va, c'est bon, je garde", sans oublier que parfois, le temps de rendu (quand on rajoute des lumières douces, des isosurfaces, certaines macros végétales) est très long et déconcentre un tant soit peu, à tel point que certains soirs d'intense travail sur une image, j'en vienne à... perdre le zéro ! Ce qui signifie que j'avance un objet au lieu de le reculer, par exemple ! Et que je mets du temps à comprendre pourquoi il n'est pas à sa place.
Un brouillard par ci, une autre source de lumière par là, un détail à rajouter, une texture à peaufiner, c'est que ça prend du temps ce genre d'activité, surtout quand, en ce qui me concerne, il y a tant de choses que je ne sais pas (ou plus) je dois fouiller dans les fichiers d'aide pour retrouver une syntaxe précise ou dans mes propres archives quand je veux refaire un truc que j'avais réussi il y a... un an ou deux !
Et il arrive un jour où on en a assez ! Non pas d'utiliser Povray, mais de l'image en cours, on ne voit plus quoi changer d'autre, et dans son état elle plaît ou pas d'ailleurs, mais on estime qu'on a assez bossé là-dessus, et on passe à autre chose ! ... Et on démarre une nouvelle image !
Quelques liens intéressants sur le sujet :
Le concours de l'IRTC
Le site d'un ami
Eh bien, moi, je ne fais pas du tout comme ça ! Je pars d'une idée, née d'ailleurs en regardant un exemple de la doc, ou une autre image, ou n'importe quelle chose qui m'entoure, et la laisse un peu mûrir dans ma tête, histoire que mon cerveau bosse en circuit fermé. Concernant les sujets proposés par l'IRTC, souvent, je me dis : "tiens, ça m'évoque ça...", et je plante le décors. Un décors sommaire au début, un ciel, si c'est une scène extérieure, des murs si c'est à l'intérieur, un sol dont la texture sera modifiée par la suite, une position de camera qui me convienne, et une lumière banale. Et je pars avec un premier objet. Comme je fais du POV depuis pas mal d'années, j'ai toute une collection d'objets déjà faits dans laquelle je n'ai qu'à puiser, quitte à les modifier pour les adapter à la scène en cours. Et puis, j'en fabrique de nouveaux, comme on ferait d'un jeu de lego ou de meccano, et commence à les poser dans la scène.
Et là, tout peut changer, l'idée initiale, le but final de l'image.. tout ! A tel point qu'un fichier intitulé "verres.pov" par exemple, peut en fin de création ne pas du tout ressembler à des verres, et n'en point contenir du tout en plus !! Parce que, à partir de là, un objet en évoquant un autre, une position appelant son homologue, une trouvaille subite, peuvent à tout instant faire basculer l'idée initiale en tout autre chose.
Ensuite, pendant la phase d'élaboration, il arrive qu'on s'acharne sur une texture, un éclairage, les détails d'un objet, sans parvenir à ce que l'on veut, et d'autres fois, ce sera l'illumination immédiate qui fera s'écrier in petto "ça, ça va, c'est bon, je garde", sans oublier que parfois, le temps de rendu (quand on rajoute des lumières douces, des isosurfaces, certaines macros végétales) est très long et déconcentre un tant soit peu, à tel point que certains soirs d'intense travail sur une image, j'en vienne à... perdre le zéro ! Ce qui signifie que j'avance un objet au lieu de le reculer, par exemple ! Et que je mets du temps à comprendre pourquoi il n'est pas à sa place.
Un brouillard par ci, une autre source de lumière par là, un détail à rajouter, une texture à peaufiner, c'est que ça prend du temps ce genre d'activité, surtout quand, en ce qui me concerne, il y a tant de choses que je ne sais pas (ou plus) je dois fouiller dans les fichiers d'aide pour retrouver une syntaxe précise ou dans mes propres archives quand je veux refaire un truc que j'avais réussi il y a... un an ou deux !
Et il arrive un jour où on en a assez ! Non pas d'utiliser Povray, mais de l'image en cours, on ne voit plus quoi changer d'autre, et dans son état elle plaît ou pas d'ailleurs, mais on estime qu'on a assez bossé là-dessus, et on passe à autre chose ! ... Et on démarre une nouvelle image !
Quelques liens intéressants sur le sujet :
Le concours de l'IRTC
Le site d'un ami
12 août 2006
Paroles de Séquoia
Un petit texte écrit après avoir rendu visite aux séquoias du sud de la Californie.... Mariposa, 1998
Je suis un séquoia vénérable, mais je ne suis pas pour autant le plus vieux de ma bande, mon plus proche voisin, assez irascible d'ailleurs, avoue 2500 ans. Moi, j'ai germé ici, il y a tout juste 2000 ans, et j'ai bien meilleur caractère que lui, affaire de génération sans doute.
Quand on est un arbre, même le plus grand du monde, on a quelques contraintes. La plus importante est certainement de ne pas pouvoir bouger, ce qui fait que l'on a toujours les mêmes compagnons et le même paysage devant soi. En ce qui concerne les compagnons, j'ai tort de dire qu'ils ne changent jamais... combien en ai-je vu naître et mourir au cours de ma longue vie ! Du petit scion qui émerge à peine de la neige au printemps et devient un grand arbre en quelques dizaines d'années avant de dégénérer et de tomber mort au sol... combien j'en ai vus, au cours des siècles, tenter de monter aussi haut que moi et vaciller longuement avant de choir lamentablement et de pourrir au sol ... aucun n'a pu m'atteindre ! Ni me survivre d'ailleurs ! Ne sommes nous pas, mes congénères et moi-même, les plus hautes créatures vivantes sur Terre ?
Je vous ai dit que notre unique handicap était de ne pouvoir bouger. Mais nous, arbres, et encore plus nous autres, les séquoias, sommes des êtres patients et observateurs : par exemple, ce que nous voyons ne change jamais, puisque nous sommes immobiles, c'est ce que vous croyez, n'est-ce pas ? Quelle erreur ! En 2000 ans de vie, j'ai vu changer si souvent le paysage qui m'entoure... certains hivers, la neige était si épaisse qu'elle alourdissait mes branches jusqu'à tenter de les rompre. Je n'y voyais plus rien, tout l'horizon était bouché, le froid était redoutable. D'autres années, au printemps, la pluie tombait tellement fort et tellement longtemps que tout pourrissait à mes pieds. J'ai connu aussi des étés brûlants et des jours où le vent faisait courber les troncs des autres arbres. Mais moi, je tenais, toujours, droit et fier, mon écorce solide et mes racines puissantes regardant cette nature à mes pieds, frémir ou geler, du haut de mon inaccessible faîte.
Une chose, une seule, me bouleverse tout particulièrement, l'orage, parce que ce phénomène est lié pour moi à un souvenir pénible. Imaginez ce que peut être ici, dans nos montagnes, un gros orage de fin d'été, quand tout s'arrête, quand le vent tombe d'un coup, quand on n'entend plus que les craquements des herbes sèches et des branches mortes... tout à coup, le ciel s'obscurcit, de gros nuages roulent, le vent se lève, accompagné de lourdes gouttes de pluie. Un premier éclair zèbre l'horizon, puis un autre, avec un grondement de tonnerre qui se répercute de rocher en rocher et fait vibrer sourdement les montagnes ; et tout qui se met à s'agiter violemment, les arbres qui se tordent sous les rafales de vent et de pluie, le ciel qui s'embrase à chaque seconde et... mais, je m'emporte, pardonnez moi...
C'est un jour comme celui-là que mon meilleur ami, germé peu de siècles après moi est tombé, foudroyé par un éclair plus violent que les autres, son immense tronc s'est fendu et il est tombé, balayant tout dans sa chute, ne laissant au sol que la souche que vous voyez là, pas loin de moi.
Ah, je ne peux pas m'empêcher d'en parler avec douleur... pourtant la foudre est aussi pour notre race une bénédiction. Vous ne comprenez pas, après ce que je viens de vous dire ? Laissez-moi vous expliquer : contrairement à d'autres sous espèces qui poussent n'importe où et dans n'importe quelles conditions, nos graines ont besoin d'un sol libre, sans ces inutiles plantes qui peuplent les sous-bois, aéré et clair, hors de l'ombre des branches des arbres ordinaires, pour germer. Quoi de plus efficace que le feu pour rendre parfaitement propre l'endroit où sera déposé notre précieuse semence ? D'autant plus que les cendres des arbres consumés sont le meilleur des engrais. Et la foudre amène le feu dans la forêt et effectue d'une façon très efficace ce travail préliminaire pour que nos enfants poussent bien. Je vous entends déjà vous écrier que si la forêt flambe, nous flambons nous aussi, puisque après tout, nous sommes aussi des arbres ! Laissez-moi rire ! Nous, nous ne brûlons pas, nous sommes parfaitement incombustibles, grâce à notre écorce épaisse si riche en tanin. Certes, nous sommes parfois un peu noircis, mais c'est plus inesthétique que douloureux, je vous l'assure. Avoir besoin de la mort des autres pour assurer notre descendance n'est pas très moral, pensez-vous ? Mais est-ce différent dans le cas d'autres espèces ? La votre, par exemple...
A propos d'animaux d'ailleurs, je peux vous dire que j'en ai vu passer beaucoup : des biches et des cerfs qui couraient à mes pieds, des oiseaux qui volaient jusqu'à mes plus hautes branches, sans parler des ours qui venaient se frotter à mon tronc rugueux, et un beau jour, j'ai vu arriver... un homme...
Le premier que j'ai vu était petit, foncé de peau, avec de longs cheveux noirs. j'avais 500 ans, il me semble. C'était le premier, mais ce ne fut pas le dernier. J'ai vu défiler toutes sortes d'humains, des explorateurs, des trappeurs, des bandits, des indiens et des blancs, certains chassaient l'ours, d'autres cherchaient de l'or et puis, j'en ai vu arriver de plus en plus, des mâles, des femelles, des petits, sortant de leurs voitures et faisant "Oh !" en me regardant de bas en haut. J'étais admiré, photographié, touché, et ceci une bonne partie de l'année. Il n'y avait que lorsque la neige recouvrait tout que mon coin devenait aussi tranquille qu'aux premiers âges.
Voyons un peu, je ne suis pas le doyen, mon cousin de Mariposa Grove a atteint vaillamment ses 2700 ans, et, comme je suis en parfaite santé, il n'y a pas de raison que je n'en fasse pas autant. Alors, je vous donne rendez-vous dans un petit millénaire, d'accord ? Vous viendrez me voir, dites ?
Je suis un séquoia vénérable, mais je ne suis pas pour autant le plus vieux de ma bande, mon plus proche voisin, assez irascible d'ailleurs, avoue 2500 ans. Moi, j'ai germé ici, il y a tout juste 2000 ans, et j'ai bien meilleur caractère que lui, affaire de génération sans doute.
Quand on est un arbre, même le plus grand du monde, on a quelques contraintes. La plus importante est certainement de ne pas pouvoir bouger, ce qui fait que l'on a toujours les mêmes compagnons et le même paysage devant soi. En ce qui concerne les compagnons, j'ai tort de dire qu'ils ne changent jamais... combien en ai-je vu naître et mourir au cours de ma longue vie ! Du petit scion qui émerge à peine de la neige au printemps et devient un grand arbre en quelques dizaines d'années avant de dégénérer et de tomber mort au sol... combien j'en ai vus, au cours des siècles, tenter de monter aussi haut que moi et vaciller longuement avant de choir lamentablement et de pourrir au sol ... aucun n'a pu m'atteindre ! Ni me survivre d'ailleurs ! Ne sommes nous pas, mes congénères et moi-même, les plus hautes créatures vivantes sur Terre ?
Je vous ai dit que notre unique handicap était de ne pouvoir bouger. Mais nous, arbres, et encore plus nous autres, les séquoias, sommes des êtres patients et observateurs : par exemple, ce que nous voyons ne change jamais, puisque nous sommes immobiles, c'est ce que vous croyez, n'est-ce pas ? Quelle erreur ! En 2000 ans de vie, j'ai vu changer si souvent le paysage qui m'entoure... certains hivers, la neige était si épaisse qu'elle alourdissait mes branches jusqu'à tenter de les rompre. Je n'y voyais plus rien, tout l'horizon était bouché, le froid était redoutable. D'autres années, au printemps, la pluie tombait tellement fort et tellement longtemps que tout pourrissait à mes pieds. J'ai connu aussi des étés brûlants et des jours où le vent faisait courber les troncs des autres arbres. Mais moi, je tenais, toujours, droit et fier, mon écorce solide et mes racines puissantes regardant cette nature à mes pieds, frémir ou geler, du haut de mon inaccessible faîte.
Une chose, une seule, me bouleverse tout particulièrement, l'orage, parce que ce phénomène est lié pour moi à un souvenir pénible. Imaginez ce que peut être ici, dans nos montagnes, un gros orage de fin d'été, quand tout s'arrête, quand le vent tombe d'un coup, quand on n'entend plus que les craquements des herbes sèches et des branches mortes... tout à coup, le ciel s'obscurcit, de gros nuages roulent, le vent se lève, accompagné de lourdes gouttes de pluie. Un premier éclair zèbre l'horizon, puis un autre, avec un grondement de tonnerre qui se répercute de rocher en rocher et fait vibrer sourdement les montagnes ; et tout qui se met à s'agiter violemment, les arbres qui se tordent sous les rafales de vent et de pluie, le ciel qui s'embrase à chaque seconde et... mais, je m'emporte, pardonnez moi...
C'est un jour comme celui-là que mon meilleur ami, germé peu de siècles après moi est tombé, foudroyé par un éclair plus violent que les autres, son immense tronc s'est fendu et il est tombé, balayant tout dans sa chute, ne laissant au sol que la souche que vous voyez là, pas loin de moi.
Ah, je ne peux pas m'empêcher d'en parler avec douleur... pourtant la foudre est aussi pour notre race une bénédiction. Vous ne comprenez pas, après ce que je viens de vous dire ? Laissez-moi vous expliquer : contrairement à d'autres sous espèces qui poussent n'importe où et dans n'importe quelles conditions, nos graines ont besoin d'un sol libre, sans ces inutiles plantes qui peuplent les sous-bois, aéré et clair, hors de l'ombre des branches des arbres ordinaires, pour germer. Quoi de plus efficace que le feu pour rendre parfaitement propre l'endroit où sera déposé notre précieuse semence ? D'autant plus que les cendres des arbres consumés sont le meilleur des engrais. Et la foudre amène le feu dans la forêt et effectue d'une façon très efficace ce travail préliminaire pour que nos enfants poussent bien. Je vous entends déjà vous écrier que si la forêt flambe, nous flambons nous aussi, puisque après tout, nous sommes aussi des arbres ! Laissez-moi rire ! Nous, nous ne brûlons pas, nous sommes parfaitement incombustibles, grâce à notre écorce épaisse si riche en tanin. Certes, nous sommes parfois un peu noircis, mais c'est plus inesthétique que douloureux, je vous l'assure. Avoir besoin de la mort des autres pour assurer notre descendance n'est pas très moral, pensez-vous ? Mais est-ce différent dans le cas d'autres espèces ? La votre, par exemple...
A propos d'animaux d'ailleurs, je peux vous dire que j'en ai vu passer beaucoup : des biches et des cerfs qui couraient à mes pieds, des oiseaux qui volaient jusqu'à mes plus hautes branches, sans parler des ours qui venaient se frotter à mon tronc rugueux, et un beau jour, j'ai vu arriver... un homme...
Le premier que j'ai vu était petit, foncé de peau, avec de longs cheveux noirs. j'avais 500 ans, il me semble. C'était le premier, mais ce ne fut pas le dernier. J'ai vu défiler toutes sortes d'humains, des explorateurs, des trappeurs, des bandits, des indiens et des blancs, certains chassaient l'ours, d'autres cherchaient de l'or et puis, j'en ai vu arriver de plus en plus, des mâles, des femelles, des petits, sortant de leurs voitures et faisant "Oh !" en me regardant de bas en haut. J'étais admiré, photographié, touché, et ceci une bonne partie de l'année. Il n'y avait que lorsque la neige recouvrait tout que mon coin devenait aussi tranquille qu'aux premiers âges.
Voyons un peu, je ne suis pas le doyen, mon cousin de Mariposa Grove a atteint vaillamment ses 2700 ans, et, comme je suis en parfaite santé, il n'y a pas de raison que je n'en fasse pas autant. Alors, je vous donne rendez-vous dans un petit millénaire, d'accord ? Vous viendrez me voir, dites ?
9 août 2006
Dernières escapades
De haut en bas...
Juin 2005 : Ile de la Réunion : second voyage là-bas, une île magnifique, où tous les paysages possibles sont rassemblés, mer, plage et filaos, Volcan et Plaine des Sables, cirques vertigineux, forêts pluviales, avec en plus la gentillesse et la diversité ethnique des habitants ! (le cirque de Cilaos).
Octobre 2005 : Marseille : Le Vieux Port et son "ferry boate", Notre-Dame de la Garde et son immense point de vue, le quartier du Panier avec ses ruelles, sans oublier la bouillabaisse, bien sûr... Et tout ça à quelques heures de TGV de la Région Parisienne. (l'entrée du port)
Novembre 2005 : Le Mont St Michel : fascinant, même s'il faut de bonnes jambes pour y circuler, et tellement agréable en cette arrière saison où il y a si peu de monde. La visite de l'abbaye est exceptionnelle.(Vue d'en bas)
Avril 2006 : Lisbonne : Une ville agréable, variée, à l'échelle humaine, vallonnée aussi, avec beaucoup de choses intéressantes à visiter, de points de vue à admirer, de bonnes choses à manger aussi, et les antiques tramways ont bien du charme. (Le monastère des Geronimos).
8 août 2006
Le cyber café du Commerce
Que fait-on le soir, en rentrant du travail ? On va au café pour discuter avec les copains ? Un peu ringard, non ? Eh bien, on allume l'ordinateur, on lance X-Chat, et on rejoint #framasoft ! Pourquoi ce chan particulièrement ? Parce qu'on s'y retrouve à une dizaine de personnes, quasiment tous les jours les mêmes, qu'on finit par se connaître, et qu'on a du plaisir à bavarder ensemble, à troller joyeusement, à dire des bêtises, à se mettre en boîte, à rigoler. C'est vrai que parfois, nous sommes très sérieux et tentons d'aider des visiteurs désemparés par une distribution Linux rétive ou une dll fantôme de Windows, avec patience et compétence (enfin, pour certains, les autres n'ont que leur bonne volonté à offrir). On discute aussi de logiciels libres, évidemment, puisque c'est le chan framasoft, mais ça peut être aussi terriblement varié : de la musique, de l'image, de la cuisine, des enfants, du foot (avec les pro et les anti), de Pratchett, de Mandriva, de Mozart, de Jamendo.... on refait le monde, certains arrivent, d'autres s'en vont (les Réunionnais partent les premiers, les Canadiens arrivent les derniers, décalage horaire oblige), c'est un peu le Café du Commerce, où toutes les distances seraient abolies, où tous les âges sont représentés. Et c'est tellement sympa qu'on en devient vite addict !
serveur : irc.creatixnet.com, chan : #framasoft.
serveur : irc.creatixnet.com, chan : #framasoft.
7 août 2006
Les fâcheux
D'accord, Molière en a parlé bien mieux que je ne saurais le faire, mais c'est une espèce qu'on rencontre tellement souvent, que le sujet semble inépuisable. Le pire, c'est le fâcheux gentil, plein de bonnes intentions, celui là est particulièrement difficile à vaincre. Donc ce soir, alors que j'allais être tranquille pour achever trois dossiers, la petite grand mère qui était venue me rendre visite devant regagner sa chambre, ne voila-t-il pas qu'un énorme orage éclate, pluie, vent, éclairs, enfin, toute la panoplie. Devant la porte de mon bureau, le lac habituel commence à grossir, et la grand mère de me dire qu'elle allait attendre pour sortir, que ça se calme, ce qui était fort naturel. Attendre l'éclaircie, bien sûr, mais en me parlant, m'interrogeant sur ce que je faisais, tandis que je tentais de m'absorber dans ma tâche, sans réaliser une minute que tant qu'elle me parlait, je ne pouvais rien faire. Donc, étant pragmatique, je décide de la raccompagner par les couloirs de l'établissement, lentement, au rythme de ses vieilles jambes réparées. En chemin, nous rencontrons un collègue qui prend le relais, et je me dépêche de redescendre à mon bureau pour continuer.. Pas longtemps ! Un autre collègue, qui allait rentrer chez lui en scooter, devant les trombes d'eau, entre attendre la fin du déluge dans mon bureau, et bien sûr me parle ! Bon, faut rester cool et zen, les papiers peuvent aussi attendre.. la fin de la pluie, qui arrive, enfin. Le collègue s'en va, et je me plonge dans ma facturation. J'en avais presque fini, il ne m'en restait plus qu'un à traiter quand... La femme de ménage arrive ! Bon, là, c'était trop, j'abandonne la lutte, range les papiers, éteins l'ordinateur, et me dis que même des gens sympathiques, sans la moindre conscience de vous gêner (qui en seraient navrés d'ailleurs s'ils le réalisaient), peuvent être rudement encombrants parfois !
6 août 2006
Un blog de plus ! Mais l'espace est vaste, et il y a de la place pour tout le monde. En fait, c'est mon amie Bodha qui m'a donné envie de créer mon propre espace, tant ça semblait facile et amusant. Comme je suis plutôt bavarde, je devrais pouvoir en remplir les pages... On verra bien ! Alors, à bientôt ici ?
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