Non, je ne veux pas parler des boutiques duty free, où l'on trouve alcools, cigarettes, parfums, etc... ça c'est banal mais de toutes ces boutiques devant lesquelles on traîne en attendant l'heure de l'embarquement. Certes, elles sont là pour ça, justement, pour tenter le voyageur désoeuvré, alors, on se laisse tenter, d'abord parce qu'à force de circuler dans les rayons, c'est une conséquence inéluctable, ensuite, parce qu'on a toujours de la monnaie locale à écluser, enfin, parce qu'on a ainsi un peu l'impression de ne pas tout à fait partir....
Il y a dans certains aéroports, des boutiques extraordinaires, je pense en particulier à celle de Johannesburg, qui est un véritable regroupement de tout ce que l'on peut trouver dans toutes les boutiques de souvenirs du pays ; et comme le Rand n'est pas une monnaie convertible, tout le monde se rue dedans pour se débarasser des dernières pièces et billets, qui sinon, seraient inutilisables.
Seulement, à ce stade du voyage, les bagages (dans lesquels il y a déjà pas mal de souvenirs..) sont déjà enregistrés, et tout ce qu'on achète, on ne peut plus le glisser dans les valises, faut se le coltiner à la main.. donc, ça limite le volume des achats à ce qui est accepté en bagages cabine, mais ça peut toutefois être aussi étrange qu'encombrant !
J'ai ainsi rapporté un gros bouquet de protéas d'Afrique du Sud (qui, bien conditionnées, ont supporté allègrement les nombreuses heures de vol), un orignal d'Anchorage, en peluche dont la tête dépassait de mon sac, et, en moins encombrant, un bout de canne à sucre de la Réunion ! Sans parler d'un sac en forme de pingouin en provenance.... de Lisbonne !
Et c'est ainsi que la maison s'encombre petit à petit d'une foule d'objets divers, dont chacun a une histoire, et est rattaché à un souvenir, et dont le plus gros inconvénient est... de donner envie de repartir !!
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2 commentaires:
C'est le risque encouru quand on entre dans un magasin de cadeaux ou de souvenirs.
Si certains sont emplis de trucs ignobles, moches, nombreux sont ceux qui contiennent de jolies choses bien tentantes. Mais on n'a pas toujours besoin d'aller à l'autre bout du monde pour trouver des objets exotiques ou non très attirants.
Ça me rappelle – on se demande pourquoi... – cette vignette des Cigares du pharaon, lorsque Tintin sort de la boutique du senhor Oliveira da Figueira, dans une ville fictive de la péninsule Arabique, muni d'un incroyable bric-à-brac d'objets tous plus inutiles les uns que les uns, dans les circonstances où il se trouve...
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