Mandée par mes collègues du Conseil Municipal pour la confection du Journal Communal sous prétexte que je le faisais il y a 20 ans (ouais, sur l'Atari, avec Publishing Partner Master..), je me doutais que ça n'allait pas être une tâche évidente et facile.
D'abord, il faut récupérer les articles auprès des différents rédacteurs ; et si certains rendent leur copie rapidement, d'autres ont besoin d'être sollicités de nombreuses fois avant de fournir leur production. Et là, les premières complications arrivent. Si, autrefois, les ordinateurs étant rares, la plupart des articles arrivant donc écrits à la main sur un bout de papier (et 30 ans de décryptage d'ordonances médicales m'ont donné une certaine pratique du déchiffrage des écritures diverses), maintenant, tout le monde a son Word (enfin, celui que le petit fils a installé..) et se targue de savoir s'en servir. J'avais demandé à ce que l'on m'envoie le fichier .doc, et j'en ai reçu quelques uns, avec une somptueuse mise en page, puces, titres en wordart, alinéas étranges, polices exotiques, le tout faisant que la remise à plat du texte copié/collé était souvent plus longue que la resaisie ! D'autres, n'ayant pas trop compris (je dois être une bien piètre pédagogue) qu'un journal de 30 pages n'était pas une collection de feuilles à photocopier, m'ont donné l'article imprimé avec ses photos, sur un papier. Et scanner une impression de photo issue d'une imprimante ordinaire... euh... ça ne donne pas un résultat parfait !! En fin de compte, les articles qui m'ont donné le moins de mal furent ceux qui sont arrivés, comme autrefois, écrits à la main, avec les tirages photo sur papier fournis à part.
Une fois tous les articles récupérés, et ce n'est qu'à partir de là qu'on peut concevoir la mise en page et l'organisation générale du journal, c'était à moi de jouer.. et ce n'était pas joué ! Connaissant mal l'outil que j'utilisais (Neoffice en l'occurrence), n'utilisant que très occasionnellement un traitement de texte depuis bon nombre d'années, je patouillais sévère, raisonnant en termes d'objets comme avec un logiciel de PAO, et non en terme de texte qui coule d'une page à l'autre comme c'est le cas avec un traitement de texte, j'ai dit un maximum de gros mots devant mon écran, en me pensant qu'avec Emacs et LaTeX, même si ce dernier n'est pas vraiment l'idéal pour ce type de travail, j'aurais eu moins de mal ! Mais travail collaboratif oblige, et Neoffice (qui est l'Open Office du Mac au passage) sauvegarde en .doc, ce qui permettait à n'importe qui de reprendre le travail ultérieurement.
Bon, on va quand même essayer d'arriver au bout de la tâche, et surtout, essayer, l'année prochaine, de s'y prendre autrement : déjà, mieux expliquer aux différents rédacteurs ce que je souhaite (fichier avec le texte écrit au kilomètre, sans mise en page, ou document manuscrit ; photos sous forme de fichier .jpg ou d'épreuve papier à scanner), et ensuite, choisir un logiciel mieux adapté.. encore que, avec tout ça, j'ai fait quelques progrès sur l'utilisation d'Open Office, les sauts manuels de page, la numération alternée, les manipulations de cadres de texte... comme quoi, à chaque chose, malheur est bon !
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1 commentaire:
Ah, le dur métier de maquettiste.
Alors, bonne chance dans cette lourde tâche en espérant que tes "journalistes" comprennent enfin comment écrire un article.
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