21 sept. 2011

Une liseuse, c'est bien !

Il y avait un moment que j'en avais envie, parce que je ne sais pas vivre sans avoir quelque chose à lire, et qu'il n'est pas confortable de trimballer plusieurs volumes dans un sac compte tenu du poids du papier, mais j'hésitais. Il y en a plusieurs modèles, avec ou sans DRM, hébergeant différents formats, plus ou moins faciles à "charger", plus ou moins "maqués" avec une maison d'édition. Et pourtant, l'idée me séduisait, pouvoir transporter plein de textes avec soi, sous le plus faible volume possible, et si l'un ne plaît pas, passer à l'autre. J'avais déjà une certaine expérience avec la lecture de e-books sur le smartphone (*), mais si c'était sympa, le petit écran obligeait à tourner sans arrêt les pages, enfin, je veux dire appuyer tout le temps sur le bouton idoine.

Donc, j'ai fini par choisir la moins chère des liseuses, moins pour cette raison que parce qu'elle correspondait exactement à mes besoins. Elle lit les .pdf et les .epub, qui sont les formats les plus répandus, et peut se connecter toute seule en wi-fi à Chapitre.com pour l'alimenter en ouvrages gratuits ou payants, selon leur type, en tous cas, pour ce que j'en ai vu, à des tarifs bien inférieurs à ceux pratiqués par la FNAC (sans oublier les DRM en prime). Mais bien évidemment, on peut y engranger des livres numériques de toute autre provenance ! Heureusement. En fait, il suffit de faire "son marché" sur Internet, pour trouver une multitude d'e-books libres et gratuits à télécharger. On en profite pour relire les grands classiques, de Daudet à Pascal en passant par Zola ou Gaston Leroux, pour découvrir des recueils de nouvelles, des essais, etc... Et la capacité de la liseuse est assez grande pour trimballer toute une bibliothèque dans 100g de plastique ! En plus, on peut utiliser une mini carte SD, et y transférer d'autres volumes, elle et la liseuse étant considérés par l'ordinateur comme de vulgaires mémoires de masse, le transfert est simple. Pour l'instant, je n'ai utilisé que cette méthode, entre ce que contenait la liseuse à l'origine, et les titres récupérés sur ce site que je connais depuis longtemps et que j'apprécie pour sa richesse, mais il y en a d'autres... Et sans doute qu'un jour j'irai faire un tour chez Chapitre , il y a quelques classiques intéressants à 0 euro, et d'autres sujets entre 3 et 5 euros, et là, point besoin de trimballer l'ordinateur, une simple connexion wi-fi est suffisante !

En tous cas, le concept est bien pratique, en voyage, quand on attend quelque part, quand on ne veut pas s'encombrer, et ça ne m'empêche pas et de fréquenter assiduement la bibliothèque municipale, ni d'acheter des livres papiers... Mais avoir toujours un e-book sous le coude n'importe où, dans n'importe quelles circonstances, pour un lecteur compulsif, c'est rassurant, on n'est jamais en manque de lecture !

(*) Avec le Palm Treo, pour y transférer un livre téléchargé, il fallait obligatoirement passer par le soft fourni avec l'appareil, lequel soft était donc installé sur une machine particulière, ce qui limitait l'universalité des transferts. Le fait d'être considéré comme une mémoire de masse banale est plus pratique en fait. Tiens, pour les possesseurs d'Ipad ou autres utilisateurs d'Itunes, est-ce que n'importe quel Itunes convient sur n'importe quelle machine, ou est-ce que l'on ne peut aller que sur l'ordinateur où l'on connecte habituellement son outil ? En fait, j'ai un Ipod, mais comme je n'y copie (via Itunes) que mes propres CDs encodés (via Itunes aussi), je n'ai jamais fait attention à ça.... 

4 commentaires:

gede a dit…

Salut,

Au cas où tu ne le connaisses pas, voici LE site de livres libres de droit en français :

http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php

Sinon, je te souhaite de ne pas découvrir comme moi (qui suis un peu brutal avec les objets, je le concède) que les liseuses sont fragiles : au beau milieu de mes vacances et d'un roman, mon kindle m'a planté. Plus rien à lire... un désastre !

cajera a dit…

Oui, on peut se passer de Itunes en utilisant une application comme "iphone explorer".

C'est tentant :-) Et on peut lire des bandes dessinées aussi ?

atolstoi@orange.fr a dit…

Chère Théoliane,
puisque vous "ne savez pas vivre sans avoir quelque chose à lire", permettez-moi de vous conseiller la lecture de "La Noblesse russe, portraits" tome 5 pages 104-105 (préface du prince Dmitri Schakovskoy, 1993) ainsi que le tome 6 de ce remarquable ouvrage (page 85 à 88 = généalogie des von Miller, des Roberty de La Cerda et des Merejkovsky, ainsi que page 203 = mon arrière grand-père maternel Babitch).
Cela vous évitera, à l'avenir, des contre-sens historiques sur ma famille et vous permettra de rectifier au plus vite votre notice sur la "fausse noblesse" (Wikipedia). J'apprécie votre chronique, et suis en accord sur bien des points évoqués, mais quand on touche à l'histoire, une documentation rigoureuse semble préférable à "tout ce qui passe par la tête"...
Bien à vous
atolstoi@orange.fr

atolstoi@orange.fr a dit…

j'ai oublié de préciser que l'ouvrage cité précédemment est de Jacques Ferrand. Mais vous pouvez aussi trouver la généalogie des v.Miller dans les travaux du graznd généalogiste russe Ikonnikoff. Personnellement, lors de mes études un iversitaires à Paris, j'ai été membre de la commission généalogique de l'Union de la Noblesse russe (certificat pour les recherches dans les bibliothèques du 16 avril 1968).
Bien à vous, et sans rancune...
atolstoi@orange.fr