22 janv. 2014

Une page se tourne

Je réalise que je ne sais plus me servir d'Emacs (sinon pour de l'édition toute bête parce que ça, mes doigts n'ont pas oublié)... Que je vivais sur mon acquis, que je ne savais plus rien modifier, que je ne comprends plus rien au code Lisp et à la configuration du .emacs, pourtant indispensable pour utiliser dans toutes ses possibilités cet éditeur de texte qui m'accompagne depuis de si nombreuses années.

Le pire, c'est qu'en faisant des recherches sur Internet pour des trucs de coloration syntaxique et autre frappe de caractères spéciaux, je suis tombée sur un tutorial que j'avais moi-même écrit, à l'époque où je savais bien l'utiliser, et.... Je n'ai rien compris à ma propre prose !! C'est désolant, désespérant, d'avoir tant perdu ! J'ai l'impression que je devrais tout réapprendre, avec les bouquins, et autres tutoriaux, mais je crois que je n'y arriverais plus. Quand je pense à tout ce que je faisais avant.... Avec ce fantastique couteau suisse, j'ai même fait de l'IRC et lu des mails avec Rmail, et là, je suis infoutue d'installer un mode.el (tout du moins de lui dire où le trouver), et ne parviens pas à trouver la solution pour taper [ ou }} alors que sur tout autre programme ça marche parfaitement.

Des éditeurs de texte sur Mac OS, ça ne manque pas, des plus ou moins sophistiqués, des simples et des complexes, mais... Ce n'est pas Emacs auquel j'étais habituée depuis une quinzaine d'années. Et ça me rend toute triste ! Comme la perte d'un vieil ami.

Eh bien, en tous cas pour les éditions wikipédiennes (pour le simple texte, Emacs fonctionne toujours), on va essayer TextWrangler, ou Komodo, ce dernier ayant même une coloration syntaxique pour PoVRay (que je n'utilise hélas plus non plus), mais pas pour MediaWiki le bougre.. Ou d'autres, ça ne manque pas, et on verra bien qui sera le remplaçant.

Et c'est là qu'on réalise tout ce qu'on a oublié, PoVRay dont j'ai déjà parlé, mais aussi LaTeX qui m'a pourtant enthousiasmée pendant fort longtemps, mais ce que l'on ne pratique plus s'oublie rapidement hélas, et plus le temps passe, plus il est difficile de s'y remettre, surtout quand on n'en a plus l'usage. Disons qu'en étant optimiste, on peut aussi se dire qu'on apprend sans arrêt de nouvelles choses, qu'on découvre de nouveaux horizons, et que la curiosité est quand même toujours en éveil, faut bien se consoler comme on peut...

Heureusement que j'utilise The Gimp depuis... la version 1.x et que je n'ai jamais cessé, quel que soit l'OS ou la version de ce programme, sinon, j'aurais été totalement incapable de modifier l'image d'illustration !

1 commentaire:

Upsa a dit…

T'inquiètes, pour LaTeX, je reprends le flambeau : j'kiefe trop grave ma race :-D
Au point que je serai capable de passer mes nuits avec LaTeX.
Grâce à LaTeX, j'ai retrouvé de la motivation pour le travail et j'ai du mal à me servir d'un traitement de texte comme LibreOffice, notamment pour des simples prises de notes :-)