24 sept. 2020

Ça se complique

A force de crier au loup, on finit par en voir la queue. De même pour la seconde vague du virus, à force de nous dire qu'elle allait arriver, qu'elle arrivait, qu'elle était là, il paraît qu'on est en plein dedans... Et, il faut prendre les mesures indispensables qu'ils se sont dit au Gouvernement, pour bien affoler les foules, surtout les plus rebelles et les plus sceptiques.

Alors, on commence par changer les cartes. Avant, on avait les départements touchés gravement, ceux touchés un peu, et ceux pas du tout. Maintenant, on a des nuances de rose et de gris (les daltoniens vont être ravis), du rose clair au rose presque rouge, où là, on ne confine pas, non, mais on restreint tout, ce qui provoque l'ire des restaurateurs marseillais qui se retrouvent à nouveau au chômage après un printemps nul et un été compliqué.


Ailleurs, c'est le préfet qui décide, mais chacun fait à sa sauce, évidemment. Dans un coin, on va fermer bars et restaurants, dans l'autre, on fermera à 22H certains jours, dans un troisième, on acceptera les enterrements à plus de 30 personnes, mais pas les mariages, ailleurs, l'inverse..

Merci à l'auteur de cette illustration si bien vue
M'est avis que les maux de tête qui suivront ceux qui réussiront à suivre ces mesures ne seront pas dus au virus !

« Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! » (Georges Pompidou en 1966)...

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