18 févr. 2009

Projets en cours

L'Alaska est un état américain magnifique, the last frontier, paysages somptueux et sauvages, glaciers, montagnes, horizons infinis (ouais, que des lieux communs, je sais..), mais il n'est pas du tout évident d'y planifier un séjour. Non pas parce que c'est loin, il y a pire, mais surtout parce qu'il n'y a pas de routes.. enfin, pas beaucoup. Trois fois la France en surface, mais un réseau routier limité à l'accès aux grandes villes, et encore. Par exemple, Valdez n'a qu'une route, la même pour y aller et en repartir, pas le choix. Et Juneau, la capitale, isolée par rapport au reste de l'état (à deux fuseaux horaires à l'est d'Anchorage), n'est desservie par aucune route !!

Un exemple, si on veut aller d'Anchorage à Valdez, villes distantes d'environ 100 miles, il faut monter plus au nord, et le trajet fera alors environ 300 miles ! Parce que, bien entendu, il faut compter en miles... et un mile, ça fait beaucoup plus qu'un kilomètre. Et Nome, une des villes (si tant est que 3500 habitants ça fasse une ville) les plus à l'Ouest, juste en face de la Russie ? Aucune route ne la relie au reste de l'état, seuls quelques tronçons permettent d'en sortir pour rejoindre les bourgades proches.

D'accord, il y a quelques pistes, dont l'état n'est pas mauvais, mais qui demandent quand même à avoir un véhicule adapté, et du temps, parce qu'on y roule nettement moins vite que sur les highways (pas seulement pour admirer le paysage). Et sinon, il y a l'avion, moyen de transport idéal dans un tel environnement. Il est toujours amusant de voir, garé à côté des maisons, de petits hydravions (les lacs ne manquent pas), en lieu et place des voitures ordinaires que l'on voit chez nous. Les compagnies aériennes sont nombreuses, et les avion-taxis aussi, déjà pour aller d'un point à un autre de la partie continentale, mais aussi pour rejoindre les nombreuses îles de la côte sud. Il y a aussi les chiens de traineau en hiver...

Donc, il faut bien réfléchir aux déplacements envisagés, ne pas oublier que les distances, sur ce continent, ne sont pas à la même échelle que sur notre vieille Europe, qu'il n'y a pas en Alaska des motels partout comme chez les 48 d'en bas, mais aussi, qu'en juin-juillet, il y a 20h de jour sur 24... et que d'ici là, on a le temps de compulser les cartes !


Tiens, au passage, en 2002, je n'avais pas encore d'appareil photo numérique, donc, pour illustrer ce billet, faut ressortir l'album et scanner la photo, c'est moins pratique, et le résultat est nettement moins bon qu'avec le fichier d'origine comme on le fait maintenant... il y a du progrès quand même, à condition de se souvenir où on a rangé ce foutu CD....

2 commentaires:

cajera a dit…

Wouah ! Et moi qui râle dès que j'ai 400 km d'autoroute bien goudronnée avec des aire de repos réguliers, à faire pour aller voir la famille.
Bon, je penserais aux habitants de l'Alaska (dis, ils s'appellent comment ?) la prochaine fois.

Anonyme a dit…

dis si tu as besoin d'un pilote là bas tu penses à moi, tu peux avoir confiance... vu qu'il n'y a que deux personnes dans ce bas monde à pouvoir poser sans encombres un boeing 777 à Deauville ;-)