Fin avril début mai, dans le silence de la campagne, peu après minuit, on entend un chant magnifique et varié, c'est le rossignol, tout seul, dont la voix résonne et occupe tout l'espace.
Tout petit oiseau, à plumes brunes sans éclat, on se demande comment une telle puissance sonore peut sortir du minuscule gosier d'une bestiole de 20 grammes !
Contrairement au pinson qui chante toujours le même air, ou au merle dont les vocalises ne sont pas très variées, le rossignol a un registre très étendu, allant de sons graves à des trilles aigus, en passant par d'étranges sons flûtés tenus très longtemps (quel souffle !), et ce ne sont jamais les mêmes sonorités, ni la même séquence, ni les mêmes nuances.
Le concert nocturne dure ainsi plusieurs heures, le rossignol, qui a une aire de nidification assez vaste n'a pas de concurrent proche, et ce chant solitaire en est d'autant plus suprenant. Quand on a la chance d'avoir un rossignol qui a élu domicile pas loin de chez soi, il faut en profiter, ça ne dure pas très longtemps, dès la fin du mois de mai, c'est terminé... jusqu'à l'année suivante.
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1 commentaire:
Upsa se lèche les babines rien qu'à regarder la photo du rossignol. Elle se dit qu'il doit être beaucoup plus gouteux qu'un moineau ou bien qu'une mésange quoique les oisillons mésanges sont très sympas.
Elle en miaule de joie !!!
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