27 avr. 2009

La SNCF et les besoins physiologiques

L'être humain est ainsi conçu qu'il doit satisfaire à des besoins physiologiques dus à sa nature humaine justement, et que ceux-ci ne peuvent pas l'être n'importe où, n'importe comment. Si on peut calmer une petite faim en marchant dans la rue, il est très difficile, surtout pour un humain femelle, de ... faire pipi n'importe où !

Mais c'est difficile aussi ailleurs que dans la rue, tiens, par exemple, dans une gare. Notre chère gare Saint-Lazare, en réfection depuis 2003 et jusqu'en .... 2010 si tout va bien, il y avait, avant les travaux, trois lieux d'aisance, à des prix prohibitifs d'ailleurs, mais attention, fallait pas avoir envie après 21h pour l'un et 22h pour l'autre, c'était fermé, alors ceux qui prenaient les derniers trains, soit ils se tortillaient, soit ils cherchaient refuge dans les bistrots voisins. Pendant les travaux, c'est pire, puisque il n'y a plus du tout de WC disponibles.... Donc, on s'abstient !

Saint-Lazare est une exception ? Que nenni ! Hier dimanche, à la gare d'Orléans, qui n'est quand même pas une petite bourgade de la France profonde, quand, traversant un batiment de style très futuriste, tout neuf et pas tout à fait fini, j'ai eu l'étrange idée de demander à l'accueil où se trouvaient les "commodités", il m'a été répondu que le dimanche, c'était fermé ! Donc, le dimanche, il est interdit d'avoir envie de faire pipi quand on attend son train dans la cité de Jeanne d'Arc (les saints avaient-ils des besoins physiologiques ?).

J'avoue quand même que je n'ai pas fait de statistiques précises sur les toilettes de toutes les gares de France, il paraît que ça s'est amélioré depuis l'état immonde de celles de la gare de Nîmes autrefois, et que les gares ne sont pas les seules à manquer de ce genre de service, pourtant indispensable. Les toilettes publiques sont une rareté dans notre pays (le village de Giverny, qui accueille 450 000 visiteurs par an n'en a pas..), heureusement que les cafés sont là ! Mais, pour en bénéficier, il faut consommer une boisson, donc, ça devient un cercle vicieux, on boit... donc.... enfin, vous voyez la suite !

Bon, pour élever le débat et sortir de ces élucubrations scatologiques, je vous offre un narcisse virginal qui vient tout juste de s'ébrouer de la dernière averse.

3 commentaires:

cajera a dit…

Ces besoins physiologiques sont bien contraignants, que ce soit dans le train, les lieux publics, dans la rue, mais en voiture aussi. Tiens, arrêtes toi sur le bord de la route au milieu de la Beauce. Pas facile. Et faut pas croire que pour les hommes ce soit plus facile (dans la Beauce), soit on arrose le bas de son pantalon :-( parce que le vent est de face, ou on arrose les voitures qui passent :-) et on risque de se faire arrêter pour atteinte à la pudeur.

Serein a dit…

Lorsque je faisais mes études à Paris, tout en habitant loin de Paris, j'avais souvent ce genre de problèmes. Et ni les sous, ni le temps d'aller dans les cafés.

J'avais trouvé pas mal d'endroits un peu partout dans Paris pour aller faire pipi gratos et dans des endroits entretenus. Je m'étais dit un jour qu'un guide "où faire pipi à Paris" serait une initiative utile... j'aurais dû le faire :D

Anonyme a dit…

Pour les gares il y a une astuce... Qui ne marche cependant que dans les gares avec des lignes TGV…

Choisissez un TGV a quai (toilette chimiques, on peut les utiliser même dans les gares) dont l'horaire de départ n'est pas prévu avant 20-25 minutes (il doit déjà y avoir quelques péquins à bord). Montez dedans et profitez des commodités, avant de jouer à l'idiote qui s'est embrouillé avec ses tickets et qui redescends en vitesse.