7 mars 2012

Quel client IRC choisir ?

C'était l'été 2005, alors que j'utilisais Mozilla comme navigateur, que j'ai vu, en bas à gauche de la fenêtre, un truc qui s'intitulait ChatZilla.. C'est quoi ça ? Et ce jour-là, le ver était entré dans le fruit, le péché dans le monde, la bouteille chez l'ivrogne. Donc, j'ai découvert IRC avec ce client, parce que je l'avais sous la main, et j'y ai pris goût, à tel point que, quand je n'ai plus utilisé Mozilla, j'ai cherché autre chose. Certes, il y avait l'excellent ERC d'Emacs, tout en texte, sans fioritures inutiles, très emacsien mais... J'ai toutefois préféré X-chat, qui avait en plus la bonne idée de fonctionner sur toutes plateformes, Windows, Linux et Mac. Donc, pas dépaysée quand je changeais de machine. Facile à configurer, pratique d'emploi, je l'appréciais beaucoup.

Je lui faisais quelques infidélités, en particulier sur l'eee où j'utilisais le Pidgin d'origine (ne pouvant plus rien installer sur cette petite machine, mais ça, c'est une autre histoire), quand j'étais hors de mes bases, mais, ne m'en servant que très ponctuellement, je n'ai jamais vraiment compris comment il fonctionnait, et avais grand peine à le configurer comme je souhaitais. Sur le smartphone, j'utilise Yaaic, très simple, très intuitif, le plus dur sur cet outil étant d'arriver à chatter avec un écran tactile et deux doigts, mais ça n'a rien à voir avec le client utilisé.

Je ronronnais donc tranquillement avec X-chat quand, suite à une modification des paramètres d'un canal que je fréquentais avec assiduité, l'auto-join était devenu inopérant (*). Perplexité du founder (**), perplexité perso aussi, je n'avais rien changé à mes paramètres. Mystères de la technique ? Pour en avoir le coeur net, je cherche un nouveau client, utilisable sur le Mac avec mon OS obsolète. Premier test : j'essaye Conversation. Bof, pas terrible, il ne m'inspirait pas vraiment, disons qu'il ne correspondait pas à mes attentes. J'essaye alors Colloquy. Là, je suis en phase immédiatement, joli, bien fait, facile à configurer et à utiliser, en plus, avec plein de petits bruitages rigolos (oui, on peut les désactiver) et, miracle, l'auto-join fonctionne parfaitement. Un jour ou deux pour bien saisir quelques finesses, et je divorçais d'X-chat pour épouser Colloquy.
J'aurais pu aussi essayer Irssi, mais dans ce cas, si c'est pour ouvrir un terminal et renoncer à un client graphique, tant valait utiliser ERC, qu'au moins, je connaissais.  Je sais bien aussi que Freenode a une interface web, mais là, c'est vraiment le tout dernier recours, quand on est loin de toute machine perso.

Et c'est reparti pour de longues heures de bavardages avec les petits copains et copines du monde francophone. Chronophage ? Addictif ? Certes.... Mais on y fait des connaissances intéressantes (***), et cet échange d'idées ouvre bien souvent de nouveaux horizons. Alors, vive la socialisation virtuelle, avec un bon client IRC of course !


(*) pour les non habitués, l'auto-join est un paramètre de configuration qui permet d'indiquer au client IRC le ou les canaux que l'on souhaite rejoindre automatiquement au lancement du programme. Ça évite d'avoir à taper /join #machintruc pour chacun des canaux où l'on va. 
(**) Celui qui a créé le canal, qui en est le "patron" en quelque sorte, et qui a dessus des droits spécifiques d'administration. 
(***) Et ce n'est pas une des habituées de ces pages qui me contredira... (private joke).

2 commentaires:

Upsa a dit…

;-p

cyberimage a dit…

Ces bavardages virtuels ont au moins un trait commun avec les bavardages de la vie réelle. En tête à tête et au calme la discussion est possible. Mais dès qu'il y a affluence, c'est le brouhaha et la discussion se perd au milieu des autres.
Pour avoir essayé un temps, c'est aussi la raison qui m'a fait abandonner ce moyen de communication.